L’histoire de Simone, 57 ans, porteuse d’un fibrome utérin

Il y a 4 ans, on annonce à Simone* qu’une tumeur a été découverte au niveau de son utérus : un fibrome utérin. Lors de son dernier contrôle, son gynécologue lui propose une intervention afin d’enlever son utérus.

Le diagnostic de fibrome utérin

Simone n’a aucun symptôme lié à son fibrome comme la majorité des personnes porteuses de ce type de tumeur bénigne. C’est à l’occasion d’un contrôle gynécologique de routine qu’elle découvre son existence. Dans son cas, il s'agit d’un fibrome sous séreux, c’est-à-dire qu’il se développe sous la surface externe de l’utérus. Mais il existe également des fibromes sous muqueux (sous l’endomètre) et des fibromes intramuraux (situés dans le myomètre). 

C’est une affection fréquente dont on ne connaît pas les causes précises de son apparition. Les fibromes peuvent évoluer de manières très diverses. En grossissant, ils peuvent provoquer des compressions d’organes tels que la vessie ou le rectum et ainsi causer des troubles urinaires ou de la constipation. Ils peuvent être la source d’une infertilité ou de complications obstétricales comme des fausses couches ou des accouchements prématurés. Conséquence plus grave, dans de rares cas, les fibromes peuvent devenir cancéreux. 

Pour Simone, son fibrome a grossi de 3 centimètres en 3 ans, son gynécologue lui propose alors une hystérectomie : une ablation de l’utérus. Elle est assez inquiète à l’idée de subir une telle intervention qui ne serait pas sans conséquence. Elle a entendu parler d’autres techniques de traitement des fibromes et ne comprend pas pourquoi on lui propose d’emblée l’opération la plus radicale.

Simone découvre que sa mutuelle couvre la prise en charge d’un deuxième avis sur deuxiemeavis.fr. Avec l’aide du service patient, elle numérise l’ensemble de son dossier médical afin qu’un expert de sa pathologie puisse l’analyser et lui donner son avis. 

Un deuxième avis éclairant et rassurant pour la patiente

Simone reçoit en 6 jours l’avis d’un gynécologue sur le traitement de sa pathologie. 

Pour lui, les fibromes n’ont pas l’obligation d' être traités, sauf si la gêne ressentie le nécessite. D’autre part, à la ménopause, les fibromes régressent tous seuls. Dans le cas de Simone, il n’y a pas de symptômes et surtout elle n’a plus de règles depuis un an, il semblerait donc qu’elle soit ménopausée. 

Afin d’en avoir la certitude, l’expert lui conseille de réaliser un bilan hormonal. D’autre part, il lui conseille de réaliser une IRM avec séquence de diffusion afin de confirmer le diagnostic.

A l’heure actuelle, il est plus sage d'attendre et de surveiller l’évolution. 

Si toutefois il s’agissait non pas d’un fibrome mais d’une tumeur maligne, un léiomyosarcome, dans ce cas il serait alors nécessaire d’intervenir et de réaliser une hystérectomie totale et le retrait des trompes et des ovaires serait alors nécessaire. 

Simone est très satisfaite de l’avis du médecin expert. Elle se sent rassurée par les informations très claires qu’elle a reçues et soulagée de savoir qu’elle ne va très certainement pas subir d'opération.

Nous souhaitons bon courage à Simone pour la suite de son parcours de soins. 

Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !

*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.