L'histoire d'Inès, 45 ans, souffrant d'un cancer du sein

Diagnostiquée il y a 2 ans d'un cancer du sein, Inès* est aujourd'hui en récidive. Très inquiète de l'évolution de sa maladie, elle a contacté deuxiemeavis.fr pour l'éclairer sur les options thérapeutiques qui s'offrent à elle.

Le cancer du sein triple négatif

Le cancer triple négatif représente environ 15% des cancers du sein. Sa caractéristique est qu'il ne dispose d'aucun marqueurs connus à la surface de ses cellules : ni des récepteurs aux hormones œstrogène et progestérone, ni le récepteur HER2 qui permettent des thérapies ciblées. Ces cancers sont donc, en général, plus difficiles à soigner.

Inès a bénéficié en première intention d'un traitement par chimiothérapie puis d'une chirurgie et d'une radiothérapie. Enfin, elle a été incluse rapidement dans un essai thérapeutique au sein du bras "immunothérapie".

Malheureusement quelques mois plus tard, elle est victime d'une récidive précoce au niveau médiastinal et pleural. Le taux de rechute pour ces cancers est très élevé dans les 2 ans suivants la fin des traitements. Inès reçoit alors une nouvelle chimiothérapie.

Elle est très fatiguée, les douleurs sont intenses et cette récidive est extrêmement inquiétante pour cette maman d'un petit garçon de 5 ans. Inès est suivie dans un grand centre spécialisé par une équipe en laquelle elle a toute confiance. Cependant, pour mettre toutes les chances de son côté et être certaine de bénéficier des meilleures options possibles, elle souhaite prendre un deuxième avis médical. Elle envoie l'ensemble de son dossier médical à deuxiemeavis.fr et en quelques jours reçoit l'avis d'un professeur en oncologie hautement spécialisé dans sa pathologie.

Les traitements envisagés lors d'un récidive d'un cancer triple négatif

Après analyse du dossier d'Inès, et bien qu'il s'agisse à l'origine d'un cancer triple négatif, le spécialiste lui recommande la réalisation d'une biopsie ganglionnaire ou pleurale (au niveau d'une métastase) pour vérifier le statut des récepteurs hormonaux. En effet, si la présence de ces récepteurs est identifiée, un traitement à l'aide d'une hormonothérapie spécifique pourrait être proposée.

Par ailleurs la biopsie pourra aussi analyser le statut HER2. Les cancers où on identifie une surexpression du gène HER2 sont souvent plus agressifs mais des traitements qui ciblent directement ce gène ont montré une augmentation de la survie des personnes atteintes de ces cancers.

Pour le moment, le spécialiste confirme à Inès que la chimiothérapie qui lui est proposée est une très bonne option et pourrait même être très efficace.

Dans tous les cas, il est important qu'elle puisse avoir accès aux essais cliniques et aux traitements innovants proposés par son centre et l'expert lui recommande d'attendre la proposition d'essai thérapeutique qui lui sera faite lors de sa prochaine consultation.

Le professeur lui apporte tout son soutien et l'incite à rester forte et confiante car les options sont nombreuses.

Inès est très satisfaite de l'avis du spécialiste, qu'elle a trouvé très bienveillant. Les précisions apportées par ce deuxième avis l'ont rassurée sur le traitement qu'elle suit et sur les futures possibilités.

Nous souhaitons bon courage à Inès pour la suite de son parcours de soins. 

Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !

*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.