
Infertilité
Dépression et infertilité : comment faire pour tomber enceinte ?Par Marion Berthon le 03/04/2025
Revue par le Dr Anne Franceschini-Mandel, Psychiatre
Mise à jour le 06/12/2023
Les troubles spécifiques du langage et de l’apprentissage (TSLA), appelés troubles “dys”, sont la conséquence de troubles instrumentaux, entrant dans le cadre des troubles du neurodéveloppement. Les troubles instrumentaux peuvent être légers, modérés ou sévères, “purs” ou associés à d’autres troubles.
Les fonctions instrumentales regroupent le langage oral, le langage écrit, la coordination des mouvements, le calcul. On parlera de dysphasie, de dyslexie/dysorthographie, de dyspraxie/dysgraphie, ou de dyscalculie. Le trouble dys peut être associé à un trouble de l’attention, avec ou sans hyperactivité. Il peut être associé également à une lenteur dans le traitement de l’information.
Quand les troubles sont importants, on retrouve toujours un “coût cognitif” à l’origine d’une fatigabilité chez l’enfant.
On ne parle de troubles “dys”, qu’en absence de déficience intellectuelle.
Selon les statistiques de la Haute Autorité de la Santé, 10 à 15% des enfants sont atteints de troubles “dys”. Ces troubles peuvent avoir un impact important sur la vie quotidienne et scolaire de l’enfant. Une détection et des prises en charge précoces peuvent permettre d’améliorer les compétences de l’enfant, et d’adapter la scolarité le cas échéant.
Les troubles “dys” modérés à sévères sont reconnus comme handicap et une demande de prise en charge par la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) est recommandée dans certains cas.
Chaque enfant peut présenter des atteintes d’intensité variable. Le trouble dys peut être unique ou associé à d’autres troubles dys, on parle dans ces cas-là de troubles “multidys”. De nombreux signes peuvent être révélateurs:
Un trouble “dys” peut être isolé, associé à d’autres troubles “dys”, ou encore survenir avec un trouble des fonctions exécutives (trouble de l’attention, de l’organisation/anticipation, du contrôle..).
Dans ces contextes, la sphère émotionnelle est assez souvent impactée par des difficultés de régulation émotionnelle, des difficultés dans les relations sociales, une anxiété de performance.
Devant des troubles du comportement, il est nécessaire de toujours se poser la question de la présence de troubles instrumentaux.
Il est important de détecter le plus tôt possible les troubles “dys” pour les prendre en charge de façon optimale et diminuer leur impact sur le quotidien de l’enfant et sa vie future.
Les principaux acteurs dans la suspicion/dépistage seront les parents, la crèche/ l’école, le pédiatre ou généraliste qui suit l’enfant.
Pour favoriser un dépistage précoce, des tests sont réalisables à différents âges lors des visites chez le pédiatre, le médecin ou psychologue scolaire. Un pédopsychiatre ou neuropédiatre, pédiatre posera le diagnostic, et pourra éliminer les autres causes de décalage dans les acquisitions ou dans les apprentissages.
Une prise en charge précoce et adaptée à l’enfant est essentielle pour limiter autant que possible les répercussions des troubles dys. Elle est spécifique aux troubles de l’enfant et implique le plus souvent différents professionnels : un orthophoniste, un psychomotricien, un ergothérapeute, un psychologue.
Il est essentiel de faire le lien avec l’école pour informer l’enseignant des difficultés de l’élève. Des aménagements pédagogiques peuvent être indiqués, avec l’élaboration d’un Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP) ou d’un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS), dans le cas d’un dossier MDPH.
Dans le cas d’atteintes nécessitant un encadrement plus développé, une équipe pluridisciplinaire spécialisée pourra prendre en charge l’enfant.
Aussi, des centres de références des troubles dys existent, et prennent en charge les cas les plus sévères, en association avec les référents médicaux de proximité.
Un deuxième avis peut s’avérer essentiel lorsqu’un doute diagnostic persiste, lors de situations complexes, ou lorsque l’accès à un diagnostic est difficile.
Les troubles dys présentent de nombreuses variétés et spécificités pour chaque enfant, le diagnostic peut être peu aisé et l’avis de plusieurs spécialistes peut s'avérer nécessaire.
Quelles questions poser dans le cadre d'un deuxième avis ?
Qui consulter pour un deuxième avis ? (les spécialistes de la pathologie)
Les spécialistes intervenant dans la pathologie sont nombreux et leurs différentes expertise permettront de caractériser les troubles :
Quels sont les examens à transmettre ? (obligatoires et facultatifs)
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