L'histoire de Malika 61 ans, souffrant d’une fracture de la cheville

Suite à une chute, Malika* s’est fait une double fracture de la cheville droite. Les examens qui ont suivi le retrait de son plâtre ont montré que les fractures n’étaient pas consolidées. Son équipe médicale a préconisé de la rééducation afin de rétablir sa cheville mais Malika nétait pas confiante quant à ce choix thérapeutique.

L’échec du traitement orthopédique

Les fractures de la cheville peuvent être traitées de deux façons : un traitement chirurgical ou un traitement orthopédique. L’option choisie pour Malika a été la deuxième, soit la pose d’un plâtre pour immobiliser son articulation durant 4 semaines.

Une radiographie a été réalisée suite au retrait de son plâtre et son médecin lui a expliqué que ses deux fractures n’étaient pas consolidées, autrement dit les fragments osseux ne s’étaient pas ressoudés. Afin d’accélérer la consolidation, son médecin lui a prescrit 15 séances de kinésithérapie. 

Malika était très inquiète concernant les choix thérapeutiques qui ont été faits pour ses fractures. Elle craignait qu’elles ne parviennent pas à se consolider, voire que sa situation s’aggrave car elle avait repris l’appui sur sa cheville. En effet, Malika vit seule dans un immeuble sans ascenseur et se déplace difficilement avec des béquilles. De plus, le cabinet de kinésithérapie près de chez elle n’était pas en capacité de la recevoir avant 3 semaines. 

Sa qualité de vie étant très altérée, elle ne pouvait plus travailler et ne bénéficiait que de 3 heures d’aide à domicile par semaine. 

Par ailleurs, elle souffrait de douleurs au niveau de la hanche droite depuis quelques années et ces douleurs s’étaient intensifiées depuis ses fractures de la cheville, ce qui la préoccupait beaucoup. 

Pour Malika, l’idéal était de séjourner dans un centre de rééducation afin d’obtenir de l’aide dans sa vie de tous les jours et ainsi moins solliciter son articulation, mais ce n’était pas le choix de son médecin. 

Par l’intermédiaire de sa complémentaire de santé, la patiente a découvert l’existence de deuxiemeavis.fr. Elle a donc décidé de solliciter le service afin de confier son dossier médical à un expert.

Un deuxième avis qui évoque un autre traitement possible

En deux jours, Malika a reçu l’avis d’un chirurgien orthopédiste sur son cas. Le médecin expert a confirmé le diagnostic : pour lui les deux fractures étaient très nettes, l’une d’elle était même déplacée. L’articulation de sa cheville en l’état comporte un risque d’évolution important selon le chirurgien. 

Pour lui, le délai de 4 semaines était trop court pour retirer le plâtre et reprendre un appui, il n’était donc pas envisageable de démarrer une rééducation à l’heure actuelle. 

Le chirurgien a précisé à Malika qu’un vissage chirurgical de l'articulation tibio-fibulaire distale était souhaitable mais il l’a mise en garde, le résultat n'était pas garanti car il était déjà peut-être un peu tard.

Il lui a conseillé de faire rapidement un scanner de sa cheville et de contacter son médecin traitant afin d’être orientée rapidement vers un hyper-spécialiste de la chirurgie de la cheville et ainsi décider d’un éventuel geste chirurgical. 

Concernant les douleurs de sa hanche, le médecin expert a expliqué à Malika qu’une pathologie sous-jacente a pu être réveillée. En effet, les fractures ont causé des douleurs qui ont entraîné un trouble de la marche qui lui même a eu une incidence sur la hanche. 

Bien qu’il était contraire au premier avis qu’elle a reçu, Malika était vraiment très satisfaite de l’avis rendu par le médecin expert de deuxiemeavis.fr qui lui a permis d’avoir une meilleure compréhension de l’état de sa cheville. Elle a disposé des éléments nécessaires pour prendre ses décisions de santé et obtenir la meilleure prise en charge possible.  

Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours ! 

Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !

*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.