L’histoire de Charlie, 20 ans, ayant une suspicion de rectocolite hémorragique

Les nombreuses investigations n’ont pour l’instant pas permis de poser un diagnostic certain sur les troubles digestifs de Charlie*. La jeune femme de 20 ans souffre beaucoup de la situation et décide donc de faire appel à deuxiemeavis.fr afin d’éclaircir les choses. 

Un diagnostic incertain

La maladie de Charlie s’est d’abord manifestée par des symptômes digestifs très importants. De fortes diarrhées à raison de dix selles par jour et une grande quantité de sang dans les selles. Puis sont apparues des douleurs articulaires et une fatigue très intense. Une coloscopie est très vite réalisée et au vu du résultat l’équipe médicale suspecte une rectocolite hémorragique (RCH) localisée au niveau du rectum. 

Cette pathologie provoque une inflammation de la muqueuse intestinale du rectum et du côlon. La maladie évolue par poussées de durée et d’intensité variable. Les raisons de son déclenchement sont encore incertaines mais elles seraient liées à des facteurs immunitaires, génétiques et environnementaux. La RCH est souvent diagnostiquée chez les personnes jeunes et touche, en France, une personne sur mille. 

Suite à cette suspicion, Charlie se voit prescrire un traitement à base de corticoïdes et des lavements contenant un anti-inflammatoire local, ce qui atténue fortement les diarrhées. 

Une nouvelle coloscopie est réalisée pour affiner le diagnostic et l’inflammation semble s’être étendue au niveau du côlon. Son médecin lui explique qu’il y a un doute quant au diagnostic posé, elle pourrait souffrir d’une maladie de Crohn. Cette incertitude est très inquiétante pour Charlie dont la qualité de vie est très fortement entravée par les poussées de sa maladie. Elle se demande si les traitements proposés vont être efficaces malgré l'absence de diagnostic précis. En évoquant ses inquiétudes avec son entourage, un proche lui parle de deuxième avis.fr, un site permettant d’obtenir l’avis d’un spécialiste très rapidement. 

Un deuxième avis qui oriente le diagnostic vers une rectocolite hémorragique

24 heures après l’envoi de son dossier médical, Charlie reçoit l’avis d’un médecin expert gastro-entérologue de deuxiemeavis.fr. Il explique à la patiente qu’en l’absence d’atteinte de l’anus et de l’intestin grêle il est difficile de poser le diagnostic de maladie de Crohn. Selon lui, la RCH semble donc pour le moment le diagnostic le plus probant. 

L’expert rassure Charlie : à partir d’un certain stade, le traitement est le même pour les deux pathologies donc il ne sert à rien de vouloir à tout prix trancher entre les deux, cela n’aura pas d’impact thérapeutique. 

Au vu des éléments du dossier, l’expert conclut que Charlie est en poussée sévère et que cela impacte de façon considérable sa qualité de vie et son état de santé. La corticothérapie prescrite jusqu’alors ne doit être que ponctuelle en raison des effets secondaires qu’elle génère et ne semble pas être un traitement suffisant à l’heure actuelle. Il suggère donc d’instaurer rapidement un traitement par biothérapie afin d’éviter que les choses ne se dégradent davantage. Ce type de thérapie, en tant que traitement de fond, améliore de façon significative la qualité de vie des patients et diminue les complications. Il faut, en effet, être vigilant car la maladie peut provoquer une destruction progressive du côlon qui peut atteindre un stade où cette destruction est définitive.  

L’expert met en garde Charlie, les biothérapies peuvent augmenter chez les personnes à peau blanche le risque de cancer de la peau, il sera alors nécessaire de mettre en place une surveillance annuelle et de se protéger du soleil. Il l’alerte également sur l’administration du traitement qui se fait par voie intraveineuse ou sous-cutanée. 

Malgré toutes ces contraintes, ce traitement semble la meilleure option pour Charlie. 

Ce deuxième avis médical est très rassurant pour Charlie qui peut désormais envisager une nouvelle option thérapeutique. 

Nous souhaitons bon courage à Charlie pour la suite de son parcours de soins. 

Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !

*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.