
L'histoire d'Anais, 33 ans, souffrant d'endométriose
Depuis cinq ans, Anaïs*, 33 ans, souffre de douleurs lancinantes particulièrement fortes avant ses menstruations. Sa dernière grossesse a empiré les douleurs ressenties dans le bas du ventre. Préoccupée, elle se décide à faire l’IRM demandée par son médecin et note que le compte-rendu de l’examen fait mention d’une petite masse pédiculée sur l’ovaire droit.
Démunie, elle décide de chercher des réponses par elle-même et découvre le site deuxièmeavis.fr qui lui permet de solliciter l’avis d’un radiologue spécialiste de l’endométriose. Soulagée, elle télécharge ses examens et interroge le médecin expert sur sa suspicion d’endométriose et sur cette masse détectée sur son ovaire. Deux avis valent mieux qu’un ! Anaïs se sent rassurée de pouvoir bénéficier d’une telle solution à distance.
Un deuxième avis qui confirme le diagnostic d’endométriose
Au bout d’une semaine, le compte-rendu du médecin souligne plusieurs points importants : la masse détectée sur l’ovaire droit est bénigne. En revanche, le médecin remarque un petit kyste bénin d’1 cm qui était passé inaperçu à la lecture. Au regard des symptômes d’Anaïs et du questionnaire médical rempli, le médecin confirme le diagnostic d’endométriose intra-utérine modérée, que l'on appelle officiellement adénomyose, et extra-utérine également très modérée centrée sur les deux ligaments utérosacrés. Les douleurs menstruelles et prémenstruelles sont liées à l'hyper contraction de l'utérus, qui chassent ainsi les règles par les trompes.
Le médecin ne s’arrête pas là et note également la présence d’un stérilet sur les clichés de l’IRM. Il explique à Anaïs que le stérilet, s’il est en cuivre, est incompatible avec l’endométriose. En effet, il accentue les troubles de la contraction utérine et donc les douleurs et le flux des règles. La maladie peut évoluer plus vite dans ce cas. Pour appuyer ses propos, le médecin précise que le traitement de fond de l'endométriose est l'hormonothérapie en continu, ou un stérilet hormonal, qui permet ainsi de stopper les règles, et donc de soulager significativement les douleurs et permet stopper l'évolution de l’endométriose.
Si Anaïs veut améliorer sa qualité de vie et diminuer significativement les douleurs, il vaut mieux retirer son stérilet au cuivre, opter pour une pilule contraceptive ou poser un stérilet hormonal. Cela stoppera l'évolution de l’endométriose et préservera sa fertilité pour son nouveau projet de grossesse le moment venu.
Anaïs est ravie et rassurée de ce deuxième avis. Celui-ci lui permet de prendre une décision sereinement et de mieux garder le contrôle sur sa maladie. Elle sait désormais qu’elle doit vivre avec l’endométriose en évitant de prendre des décisions qui risqueraient de l’aggraver.
Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours !
Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
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