L’histoire de Perrine, 41 ans, atteinte d’un carcinome basocellulaire
Lors d’un contrôle dermatologique d’une lésion située sur son œil, Perrine* découvre qu’elle est atteinte d’un cancer cutané. Vivant à l’étranger, elle se tourne vers deuxiemeavis.fr pour avoir l’avis d’un spécialiste sur les traitements qu’on lui propose.
Le diagnostic de carcinome basocellulaire
L'histoire de la maladie de Perrine débute il y a 6 ans, lorsqu’elle découvre une petite lésion sur son œil qui ne part pas, elle décide alors de consulter. Après un prélèvement et une biopsie, le diagnostic est rassurant : il s’agit d’une kératose séborrhéique, une affection provoquant des lésions bénignes.
Mais au fil des années, la lésion grossit. Perrine décide de consulter un dermatologue dans le pays où elle vit avec sa famille afin de s’assurer de l’évolution de la lésion. Celui-ci lui conseille de consulter un chirurgien de l'œil afin d’effectuer d’autres examens. Une nouvelle biopsie est alors réalisée et montre un carcinome basocellulaire.
C’est un cancer cutané dont la malignité n’est que locale, il ne produit pas de métastases ou ganglions. En revanche, si on ne traite pas ce type de cancer, il envahit les tissus sous la peau. Le symptôme évocateur est l’apparition ou la modification d’une excroissance de la peau.
Le facteur de risque majeur de ce type de cancer est l’exposition solaire. C’est la raison pour laquelle ces cancers apparaissent souvent au niveau du visage ou du cou, des zones particulièrement exposées aux UV.
Le chirurgien propose à Perrine de retirer la lésion avec une marge (retrait d’une zone de tissu sain autour de la lésion) et de réaliser une greffe de peau. Le dermatologue qu’elle consulte par la suite lui propose également une exérèse de la tumeur, mais avec une autre technique : la technique de MOHS avec reconstruction par un chirurgien oculo-plastique. L’opération consiste à enlever des petites couches de la tumeur jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cellules cancéreuses. Le but étant de laisser le plus de tissu sain possible.
Étant à l’étranger où elle ne connaît personne, Perrine est très inquiète de ne pas avoir de recommandations d’un chirurgien pour l’opération de sa tumeur. Elle se questionne également sur la technique à utiliser. La localisation de son cancer la préoccupe énormément, compte tenu des conséquences ophtalmiques et esthétiques qui pourraient faire suite à l’opération. Elle se demande si elle doit rentrer en France pour se faire opérer. Sachant que dans le contexte actuel de pandémie, la fermeture des frontières ne lui permettait pas de revenir avant quelques mois.
Afin d’obtenir l’avis d’un spécialiste en France et des réponses à ses questions, Perrine décide de se tourner vers deuxiemeavis.fr, un service pris en charge par sa mutuelle.
Un deuxième avis éclairant quant au choix des techniques chirurgicales
En 10 jours, Perrine reçoit l’avis d’un professeur en dermatologie sur son dossier médical. Il confirme d’emblée le diagnostic de carcinome basocellulaire. L’expert rappelle à Perrine que ce type de cancer ne métastase pas, donc s’il est excisé en totalité, il permet une guérison complète. Cependant, lorsqu'il est laissé en place, il envahit les structures adjacentes et les détruit. Dans le cas de Perrine, au vu de la proximité de l’œil et du plancher de l’orbite notamment, l’expert recommande de réaliser une chirurgie large et complète, afin de limiter les risques de récidive, dont la prise en charge pourrait être très difficile.
Le médecin expert explique à Perrine que le choix du chirurgien va être plus important que le choix d’utiliser telle ou telle technique. Un bon chirurgien permettra l’excision complète de la lésion dans les meilleures conditions esthétiques possibles.
Si Perrine arrive à se renseigner sur l’existence d’un bon chirurgien plasticien ou maxillofacial qui a une expérience oncologique, elle peut se faire opérer. Dans le cas contraire, il est préférable que la patiente rentre en France pour réaliser l’opération, elle trouvera dans les CHU des chirurgiens plasticiens ou maxillo-faciaux compétents pour faire ce type de chirurgie.
A la suite de cet avis, Perrine a pu échanger avec le médecin expert afin d’obtenir des précisions supplémentaires sur les différentes options chirurgicales qui s’offrent à elle.
Elle est très satisfaite de l’avis du médecin expert sur son dossier médical, car elle comprend mieux les traitements qu’on lui propose et se sent plus éclairée pour prendre une décision.
Nous souhaitons bon courage à Perrine pour la suite de son parcours de soins.
Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
Publication le 13/08/2021 par Olivia Derrien
- Tous les articles
- Assurances
- Cancer
- Cardiovasculaire
- Dermatologie
- Deuxième Avis
- Endométriose
- Gastro-entérologie
- Gynécologie, urologie
- Infertilité
- Les coulisses de deuxiemeavis.fr
- Maladie rare, maladie orpheline
- Ménopause
- Neurologie
- Orientation, information, accompagnement
- ORL
- Orthopédie
- Podcast
- SOPK
- Spécialistes
- Stress post traumatique
- Télémédecine et dossier médical
- Témoignages
- Traitements et examens
- Troubles du sommeil
- Webinaires
Découvrez nos webinaires
L'histoire de Lakshmi, 67 ans, souffrant d'un mélanome
Lakshmi* vit à la Réunion depuis de nombreuses années. Retraitée depuis peu, cette adepte de méditation et de marche vit avec la maladie depuis plusieurs années. En effet, elle souffre d’un cancer de...
Par Marion Bonne le 08/04/2024
L'histoire de Joëlle, 52 ans, atteinte d'un rétrécissement aortique
Joëlle a 52 ans, 2 enfants, et elle habite à l’étranger.Elle est sportive, ne décrit aucun symptôme en particulier à l'effort, mais à l'occasion d'un bilan cardiaque systématique, avec test d'effort,...
Par Hortense Fisset le 01/04/2024
L’histoire de Léa, 41 ans, souffrant d’endométriose sévère
Enseignante en Bretagne, Léa* avait des difficultés à concevoir un enfant avec son conjoint. C’est en réalisant un bilan d’infertilité qu’elle a découvert qu’elle était atteinte d’endométriose....
Par Hortense Fisset le 25/03/2024
- Tous les articles
- Assurances
- Cancer
- Cardiovasculaire
- Dermatologie
- Deuxième Avis
- Endométriose
- Gastro-entérologie
- Gynécologie, urologie
- Infertilité
- Les coulisses de deuxiemeavis.fr
- Maladie rare, maladie orpheline
- Ménopause
- Neurologie
- Orientation, information, accompagnement
- ORL
- Orthopédie
- Podcast
- SOPK
- Spécialistes
- Stress post traumatique
- Télémédecine et dossier médical
- Témoignages
- Traitements et examens
- Troubles du sommeil
- Webinaires