L’histoire de Jean, 65 ans, souffrant d’un cancer de la prostate
Jean a 65 ans, il habite dans la région nantaise. Ancien expert comptable, il est aujourd’hui retraité et compte bien profiter de sa retraite pour assouvir sa passion de la voile.
Mais suite à une augmentation de son taux de PSA (teneur en Antigène Prostatique Spécifique) entre juillet 2016 et février 2017, on lui a fait une biopsie prostatique. Le diagnostic est tombé. Il souffrait d’un cancer de la prostate, et plus précisément un adénocarcinome prostatique moyennement différencié avec un score de Gleason à 6.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme, particulièrement après 50 ans. Les facteurs de risque principaux sont les antécédents familiaux de cancer de la prostate.
Le cancer de la prostate fait l’objet d’un dépistage individuel proposé aux hommes à partir de 45-50 ans (selon l’existence de facteurs de risque ou non) consistant en un toucher rectal (permettant la palpation de la prostate à la recherche d’une masse tumorale) et en un dosage PSA (marqueur corrélé au volume prostatique).
Le médecin qui suivait Jean, a préconisé une ablation totale de la prostate, assistée par robot/ordinateur.
Une ablation totale a interrogé Jean, d’autant qu’il avait conscience que la prostate est un sujet sensible compte tenu des enjeux d’impuissance et d’incontinence urinaire associés aux traitements. Dans ce contexte, il a envisagé de demander un deuxième avis dans l’espoir d’envisager d’autres choix thérapeutiques, car les traitements sont en effet multiples.
Sur le site de deuxiemeavis.fr, Jean a pu poser sa question : le traitement préconisé par son urologue était-il le plus pertinent (ablation totale de la prostate assistée par ordinateur) ? Il a ensuite rempli un questionnaire très précis et a téléchargé ses examens.
L'ablation totale de la prostate est-elle l'unique solution en cas de cancer de la prostate Gleason 6 ?
Après analyse du dossier de Jean, c’est un spécialiste reconnu en urologie qui lui a répondu, en 72h. Pour le spécialiste, les biopsies n'ont pas été faites en fusion d'image (biopsie ciblée fusion IRM) mais en échographie, ce qui risquait de mal estimer le volume de la maladie.
Les cancers de la prostate GLEASON 6 n’étant pas agressifs et ne menaçant pas la vie des patients, il fallait à son sens réévaluer la situation quelques mois plus tard avec une IRM multiparamétrique puis des biopsies en fusion d'image. Pour le spécialiste de deuxiemeavis.fr, si la lésion restait stable, on pouvait surseoir au traitement. Les cancers Gleason 6 sont des candidats à un protocole de surveillance active tel que préconisé par le comité de cancérologie de l'Association Française d'Urologie. Il a donc pensé qu’il serait mieux de se laisser un peu de temps et qu’il n'y avait pas lieu de se précipiter pour une décision de traitement qui semblait correspondre à un surtraitement pour le moment.
L’avis du médecin spécialiste a été rassurant pour Jean qui a mieux compris sa situation, et les choix qui s’offraient à lui. Notamment, qu’il pouvait faire le choix entre surveiller ou bien traiter.
Jean pouvait donc prendre le temps d’une décision. Souhaitons-lui alors une « bonne continuation » pour la suite.
Vous vous posez aussi des questions sur votre pathologie ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
Publication le 16/10/2023 par Hortense Fisset
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