L'histoire de Kelly, 65 ans, craignant un méningiome

Kelly*, 65 ans, est récemment retraitée. Elle compte enfin profiter de son temps libre pour se consacrer à des activités associatives avec ses amies. Malheureusement, elle est obligée d'ajourner ce projet à cause de violentes migraines en continu jour et nuit qui l’empêchent de mener une vie normale. Sa fille, Emily, s’inquiète pour elle et lui prend rendez-vous chez son médecin traitant. 

Un œdème responsable de violentes migraines

Un scanner cérébral et une IRM révèlent un œdème assez important. Le médecin suspecte alors un méningiome. Le méningiome est une tumeur souvent bénigne des méninges, ces trois membranes qui enveloppent le système nerveux central (cerveau et moelle épinière). 

Alarmée, Emily prend aussitôt rendez-vous pour sa mère chez un neurologue qui lui prescrit un traitement par cortisone en attendant de voir l’évolution de l’œdème. Un mois plus tard, un second IRM de contrôle montre que l’œdème a heureusement dégonflé mais que les méninges restent épaisses. Le neurologue suspecte dorénavant une granulomatose. La granulomatose est une maladie inflammatoire qui se définit par la présence de nombreux granulomes et qui peut évoluer par poussées. En général, le granulome est bénin et peut se trouver dans tout le corps mais lorsque que celui-ci se trouve dans les vaisseaux chargés d’irriguer le cerveau cela peut avoir des conséquences sérieuses. On prévoit alors une biopsie pour en avoir le cœur net. 

Emily ne cache pas son inquiétude à sa famille. Elle cherche sans relâche des solutions pour sa maman. Elle découvre fortuitement que la mutuelle de sa mère offre un service de deuxième avis médical pour les patients dans des situations complexes. Il suffit de construire une demande en ligne sur le site deuxiemeavis.fr et de télécharger les examens médicaux. Kelly et Emily sont enchantées par ce service et espèrent que l’avis du médecin pourra les aider.

Le choix d’une biopsie exploratoire moins invasive pour déterminer le diagnostic

Le neurochirurgien prend en charge immédiatement son dossier et rend ses conclusions dès le lendemain. Il reprend dans son avis l’ensemble des éléments du dossier de Kelly et notamment le bilan effectué récemment à l’hôpital qui comprenait : un scanner TAP, une ponction lombaire et une biologie-immunologie. 

Le médecin expert liste ensuite les arguments en faveur d’un méningiome et ceux pouvant correspondre à ceux d’une lésion granulomateuse de type sarcoïdose méningée. Il prend également le temps de lister les contre arguments afin de préciser sa conclusion : il faut dans un premier temps réaliser rapidement une biopsie des glandes salivaires, ce qui permettra d’affirmer ou de réfuter le diagnostic de la granulomatose. La prise en charge doit être rapide car la lésion évolue rapidement. 

Les corticoïdes aidant l’œdème à se résorber, il faudra dans un second temps effectuer une biopsie-exérèse méningée après 10 jours d’arrêt des corticoïdes, afin de s’assurer du résultat si la biopsie des glandes salivaires est négative. 

Le médecin expert prévient Emily : le cas de Kelly est atypique et il est possible que les médecins ne soient pas d’accord sur le protocole à adopter. Ils pourraient proposer d’abord la biopsie méningée avant celle des glandes salivaires. Il faut que Kelly et Emily discutent ensemble des options possibles et des conséquences de ces deux prises en charge. L’une est moins invasive que l’autre mais les deux options sont bonnes.

Riche de ce deuxième avis, Emily sait désormais quels arguments apporter au médecin qui suit sa mère à l’hôpital. Elle se sent plus épaulée et prête à discuter des divergences d’opinions concernant la prise en charge de sa maman. 

Emily et Kelly sont très satisfaites de cet avis. Le médecin a su être clair dans ses explications et leur a été d’un grand secours. 

Nous souhaitons bon courage à Kelly pour la suite de son parcours.

Si vous vous retrouvez dans l’histoire de Kelly, tout comme elle, demandez un deuxième avis sur votre maladie.

*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé