
Dermatologie
Santé capillaire : quand et pourquoi consulter un dermatologue spécialiste des cheveux ?Par Dorothée Berthon le 05/11/2025
Revue par le Dr Thibaut Pierre, Radiologue
Mise à jour le 27/11/2025
L’IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique) est une technique d’imagerie médicale utilisant un champ magnétique couplé à des ondes pour produire des images détaillées des organes et tissus du corps humain et ainsi y détecter des anomalies. En urologie, l’IRM est notamment l’examen de référence pour l’exploration de la prostate mais permet également l’analyse de la vessie, des testicules ou encore, de la verge. Une IRM rénale peut également être réalisée. Elle peut être l’examen réalisé en première intention lors d’une suspicion de cancer, d’infection ou de malformation par exemple mais peut également être complémentaire à d’autres techniques d’imagerie (scanner cf fiche scanner urologique, échographie…).
Un deuxième avis permet aussi de confirmer ou nuancer une première interprétation d’un examen qui reste complexe.
Il est également pertinent lorsqu’un diagnostic est posé ou qu’un traitement lourd est envisagé (chirurgie, radiothérapie). Le deuxième avis assure au patient une compréhension claire du bilan et un accompagnement dans la prise de décision.
L’IRM est-elle vraiment indispensable ou existe-t-il une alternative ?
L’utilisation d’un produit de contraste est-elle indispensable ? Son injection est-elle bien tolérée ?
Pouvez-vous m’expliquer ce que montre mon IRM en termes simples ?
Une deuxième lecture peut-elle être faite dans un centre expert par exemple ?
Confirmez-vous le diagnostic posé dans le compte rendu ? Y-a-t-il besoin d’examens complémentaires ?
Les anomalies décelées sont l’IRM expliquent-elles la symptomatologie ?
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
Pour demander un deuxième avis, le premier professionnel à envisager est le radiologue qui est en mesure de relire l’examen afin de pouvoir confirmer ou affiner son interprétation. En fonction des résultats et du contexte, on peut également solliciter d’autres spécialistes.
L’urologue : pour les pathologies prostatiques, testiculaires, ou vésicales.
L’oncologue : dans le cadre d’une tumeur établie pour laquelle il faut envisager un traitement spécialisé.
Le médecin généraliste : pour une première orientation ou pour le suivi.
L’IRM urologique est particulièrement indiquée pour l’exploration des organes génitaux masculins, notamment dans les cas suivants :
Prostate : L’IRM est l’examen de référence en cas de suspicion de cancer prostatique. Elle permet alors de localiser précisément la tumeur et de guider les biopsies ultérieures. Elle est également utilisée pour le bilan d’extension ou la surveillance active d’un cancer confirmé.
Vessie : En cas de tumeur, l’IRM permet d’évaluer l’extension locorégionale, surtout lorsque le scanner est contre-indiqué ou peu contributif.
Testicule : Si une masse testiculaire est suspectée mais mal caractérisée à l’échographie, on peut recourir à l’IRM pour en préciser la nature. Elle permet également d'évaluer l’extension d’un cancer, de rechercher une inflammation ou une infection profonde
Verge et urètre : L’IRM est utilisée pour explorer des lésions de la verge ou de l’urètre, des infections, des traumatismes ou des malformations.
Traumatismes pelviens : Elle est utile dans les bilans post-traumatiques complexes, surtout si l’on souhaite évaluer des atteintes des parties molles (vaisseaux sanguins, lymphatiques, tissu conjonctif, tissu adipeux...).
L’IRM urologique peut être réalisée dans un centre d’imagerie ou dans un établissement de santé privé ou public. Elle se fait sur prescription d’un médecin spécialiste généralement.
Préparation : Elle dépend surtout de l’indication pour laquelle l’IRM est réalisée. Un jeûne peut être demandé, notamment si une injection de produit de contraste est prévue (gadolinium). Il n’y a pas de régime alimentaire particulier à prévoir. Certains patients reçoivent un antispasmodique pour réduire les artefacts liés aux mouvements digestifs.
Pendant l’examen : Le patient est allongé sur le dos dans un tunnel d’IRM. Il doit rester parfaitement immobile, parfois avec la vessie partiellement remplie selon l’indication. L’examen dure entre 20 et 45 minutes selon la région explorée et l’utilisation d’un produit de contraste. L’IRM est plus longue que le scanner et peut être bruyante, mais elle est indolore.
À la fin de l’examen, le radiologue peut parfois donner un premier compte-rendu oral, mais le compte rendu détaillé écrit est plutôt transmis au médecin prescripteur dans les jours qui suivent. C’est à lui qu’incombe l’interprétation finale des résultats dans le contexte clinique global et décidera de la suite de la prise en charge, avec un éventuel recours à un autre spécialiste.
L’IRM est une méthode d’imagerie n’utilisant pas les rayons X ce qui en fait un examen non irradiant, contrairement au scanner ou à la radiographie. C’est donc un examen sûr, notamment chez les patients jeunes ou ceux nécessitant un suivi régulier, limitant alors l’exposition régulière aux rayons. L’IRM urologique permet une exploration détaillée des organes du petit bassin, d’une excellente qualité pour l’analyse des tissus mous. Elle est très efficace pour localiser et caractériser des tumeurs notamment prostatiques, évaluer l’extension locale et/ou ganglionnaire de cancers urologiques (vessie, testicules) ou explorer des anomalies non visibles à l’échographie ou au scanner.
C’est un outil essentiel dans la prise en charge de pathologies complexes nécessitant une évaluation précise.
L’IRM, notamment en urologie, est un examen fréquemment réalisé qui présente certaines limites. D’abord, certaines personnes peuvent ressentir un inconfort lié à la position allongée prolongée immobile ou à la claustrophobie. L’examen est contre-indiqué en cas de présence de matériel métallique non compatible (pacemaker, clips chirurgicaux…).
L’injection de produit de contraste au gadolinium, lorsqu’elle est indiquée, peut provoquer des réactions allergiques, qui restent rares et bénignes. Chez les patients avec une insuffisance rénale sévère, cette injection doit être utilisée avec précaution.
Radiologue
Hôpital Necker - enfants malades (APHP)


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