Lymphome
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Qu'est-ce qu'un lymphome ?
Le lymphome est l’une des maladies du sang les plus fréquentes. C’est un cancer qui se développe lorsque certains lymphocytes commencent à proliférer de façon incontrôlée. Les lymphocytes sont une variété de globules blancs qui aident notre corps à se défendre contre les organismes étrangers. Le lymphome ne constitue pas une maladie unique en soi, mais plutôt un groupe composé de plusieurs maladies plus ou moins graves. L’organisation mondiale de la santé (OMS) a identifié près de 80 types de lymphomes.
On distingue essentiellement deux grandes catégories dans cette maladie : les lymphomes hodgkiniens, (ou maladie de Hodgkin) et les lymphomes non hodgkiniens. Les premiers représentent moins d’un cas sur sept. Les seconds sont les plus fréquents et on a vu le nombre de nouveaux cas augmenter de près 5 % par an au cours des dernières décennies. Les lymphomes hodgkiniens sont souvent plus localisés.
Les causes de l’apparition d’un lymphome ne sont pas précisément connues et semblent multiples.
On recense chaque année en France près de 15 000 nouveaux cas de lymphomes, ce qui en fait l’un des cancers fréquents et dont le nombre augmente le plus rapidement.
C’est la biopsie du ganglion, l’extension de la maladie dans le corps, qui principalement détermine la gravité et le choix du traitement. A la différence de certains cancers qui se développent dans un organe précis, le lymphome évolue dans tout le système lymphatique. Ce système représente la partie la plus importante de notre système immunitaire. Il regroupe les vaisseaux qui permettent à la lymphe (le liquide qui contient les lymphocytes) de circuler. Par un effet « boule de neige », le lymphome peut donc toucher tous les lieux qui facilitent la circulation de la lymphe, comme les ganglions lymphatiques (il en existe des centaines), mais aussi la rate, les amygdales, la moelle osseuse ou encore le thymus. Par extension, le lymphome peut atteindre d’autres organes comme le foie, le tube digestif, et tout organe du corps sauf le cœur.
On distingue essentiellement deux grandes catégories dans cette maladie : les lymphomes hodgkiniens, (ou maladie de Hodgkin) et les lymphomes non hodgkiniens. Les premiers représentent moins d’un cas sur sept. Les seconds sont les plus fréquents et on a vu le nombre de nouveaux cas augmenter de près 5 % par an au cours des dernières décennies. Les lymphomes hodgkiniens sont souvent plus localisés.
Les causes de l’apparition d’un lymphome ne sont pas précisément connues et semblent multiples.
On recense chaque année en France près de 15 000 nouveaux cas de lymphomes, ce qui en fait l’un des cancers fréquents et dont le nombre augmente le plus rapidement.
C’est la biopsie du ganglion, l’extension de la maladie dans le corps, qui principalement détermine la gravité et le choix du traitement. A la différence de certains cancers qui se développent dans un organe précis, le lymphome évolue dans tout le système lymphatique. Ce système représente la partie la plus importante de notre système immunitaire. Il regroupe les vaisseaux qui permettent à la lymphe (le liquide qui contient les lymphocytes) de circuler. Par un effet « boule de neige », le lymphome peut donc toucher tous les lieux qui facilitent la circulation de la lymphe, comme les ganglions lymphatiques (il en existe des centaines), mais aussi la rate, les amygdales, la moelle osseuse ou encore le thymus. Par extension, le lymphome peut atteindre d’autres organes comme le foie, le tube digestif, et tout organe du corps sauf le cœur.
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour un lymphome ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour un lymphome ?
La survenue d’un lymphome constitue une rude épreuve pour le patient. La qualité de vie s’en trouve altérée, les effets secondaires aux traitements sont nombreux et éprouvants, certaines de ces thérapies comportent des risques. Dans ce contexte, un second avis est tout à fait légitime. Il permet au patient, d’une part de confirmer un diagnostic, et d’autre part de participer à la mise en place d’une stratégie thérapeutique adaptée à son cas. Un deuxième avis lui permettra de mieux connaitre sa maladie, les différents traitements qui existent et de s’impliquer dans la prise en charge de son affection. L’adhésion du patient à son traitement est essentielle pour le succès de la thérapie.Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- Quel est le stade de ma maladie ?
- Quel est le traitement adapté à mon cas ?
- Quel suivi dois-je mettre en place après le traitement ?
- Quels sont les effets secondaires, et comment les atténuer ?
- Quels sont les risques de récidive ?
- Puis-je participer à des essais cliniques ?
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Quel est le spécialiste du lymphome ?
Un onco-hématologue. C’est le médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement des cancers du sang et du système lymphatique.
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Quels sont les symptômes d'un lymphome ?
Les symptômes d’un lymphome sont peu spécifiques.
Le lymphome peut se manifester par l’augmentation de volume de ganglions, notamment dans la région du cou, de l’aine ou encore sous les aisselles mais aussi au niveau du médiastin, c'est-à-dire à l'intérieur de la poitrine, provoquant alors une toux ou une gêne respiratoire. Le caractère douloureux de la masse lors de l'ingestion d'alcool est très évocateur de maladie de Hodgkin, ce signe n'étant néanmoins que très rarement retrouvé.
Le lymphome peut également s'étendre au foie, à la rate et à d'autre organes ou envahir la moelle osseuse entraînant alors des anomalies de production des cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, plaquettes).
Des signes généraux semblables à ceux d'autres maladies comme la fièvre, la fatigue, une perte de poids ou des sueurs nocturnes profuses, peuvent également alerter le patient. La maladie de Hodgkin peut plus rarement se manifester par des démangeaisons généralisées sans que ce signe lui soit propre.
Le lymphome peut se manifester par l’augmentation de volume de ganglions, notamment dans la région du cou, de l’aine ou encore sous les aisselles mais aussi au niveau du médiastin, c'est-à-dire à l'intérieur de la poitrine, provoquant alors une toux ou une gêne respiratoire. Le caractère douloureux de la masse lors de l'ingestion d'alcool est très évocateur de maladie de Hodgkin, ce signe n'étant néanmoins que très rarement retrouvé.
Le lymphome peut également s'étendre au foie, à la rate et à d'autre organes ou envahir la moelle osseuse entraînant alors des anomalies de production des cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, plaquettes).
Des signes généraux semblables à ceux d'autres maladies comme la fièvre, la fatigue, une perte de poids ou des sueurs nocturnes profuses, peuvent également alerter le patient. La maladie de Hodgkin peut plus rarement se manifester par des démangeaisons généralisées sans que ce signe lui soit propre.
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Comment diagnostiquer un lymphome ?
Le diagnostic de lymphome est évoqué sur des arguments cliniques et biologiques. La confirmation du diagnostic nécessite le prélèvement d'un échantillon de tissu malade, le plus souvent par biopsie ganglionnaire.
Un bilan exhaustif aura pour but de mesurer l'extension du lymphome, éventuellement d'en trouver la cause ou les facteurs de risque, de déceler d'éventuelles complications et d'évaluer l'état de santé du patient avant le traitement par poly-chimiothérapie.
A ce titre pourront être réalisés :
Selon les molécules utilisées une évaluation spécialisée des fonctions respiratoires et cardiaques pourra être demandée.
Un bilan exhaustif aura pour but de mesurer l'extension du lymphome, éventuellement d'en trouver la cause ou les facteurs de risque, de déceler d'éventuelles complications et d'évaluer l'état de santé du patient avant le traitement par poly-chimiothérapie.
A ce titre pourront être réalisés :
- un bilan biologique comprenant, entre autres, une numération formule sanguine, un frottis sanguin, un bilan d'hémostase, une électrophorèse des protéines sériques, une vitesse de sédimentation (VS) et une protéine C-réactive (CRP), le dosage de la lactate déshydrogénase (LDH), une évaluation des fonctions rénales, hépatiques et de l'état nutritionnel.
- Des sérologies virales, notamment du celle du VIH.
- Des examens radiologiques (radiographies et scanners) ou échographiques thoraciques et abdominaux, parfois un TEP-Scanner.
- Des examens immunologiques, cytogénétiques et de biologie moléculaire réalisés sur le prélèvement ganglionnaire.
- Une biopsie ostéo-médullaire (BOM).
Selon les molécules utilisées une évaluation spécialisée des fonctions respiratoires et cardiaques pourra être demandée.
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Comment soigner un lymphome ?
Le choix du traitement dépend :
Le traitement est adapté au cas par cas. Il repose essentiellement sur de la chimiothérapie et la radiothérapie. Les médicaments administrés sont destinés à détruire les cellules cancéreuses et à empêcher leur croissance. Dans le cas des lymphomes, il s’agit généralement d’une association de médicaments. On parle alors de poly-chimiothérapie. Elle peut durer plusieurs mois. Ce traitement est éventuellement complété d’une radiothérapie, en fonction du stade de la maladie. Celle-ci consiste en une utilisation localisée de rayon X, pour détruire les cellules cancéreuses qui se situent dans une zone précise. Elle vient généralement consolider les effets de la chimiothérapie.
Le médecin pourra également proposer une immunothérapie (qui a pour but de renforcer les défenses immunitaires du patient) en association à la chimiothérapie.
En cas de rechute, les fortes de doses de chimiothérapies peuvent conduire à une destruction de certaines cellules saines de la moelle osseuse. Le médecin peut éventuellement être amené à proposer une greffe de moelle osseuse ou de cellules souches.
- du type de lymphome,
- du stade de la maladie,
- du volume et de la localisation des ganglions (ou organes) atteints,
- de l’aspect des lymphocytes atteints,
- du nombre de ganglions atteints,
- d’atteinte d’organes et tissus autres que les ganglions,
- de l’âge du patient,
- de son état de santé général,
- de ses antécédents familiaux et médicaux,
- de ses choix.
Le traitement est adapté au cas par cas. Il repose essentiellement sur de la chimiothérapie et la radiothérapie. Les médicaments administrés sont destinés à détruire les cellules cancéreuses et à empêcher leur croissance. Dans le cas des lymphomes, il s’agit généralement d’une association de médicaments. On parle alors de poly-chimiothérapie. Elle peut durer plusieurs mois. Ce traitement est éventuellement complété d’une radiothérapie, en fonction du stade de la maladie. Celle-ci consiste en une utilisation localisée de rayon X, pour détruire les cellules cancéreuses qui se situent dans une zone précise. Elle vient généralement consolider les effets de la chimiothérapie.
Le médecin pourra également proposer une immunothérapie (qui a pour but de renforcer les défenses immunitaires du patient) en association à la chimiothérapie.
En cas de rechute, les fortes de doses de chimiothérapies peuvent conduire à une destruction de certaines cellules saines de la moelle osseuse. Le médecin peut éventuellement être amené à proposer une greffe de moelle osseuse ou de cellules souches.
Ajoutée le 02/08/2021
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