Infections post opératoires
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Infections post opératoires : De quoi s'agit-il ?
Les infections post-opératoires surviennent après une intervention chirurgicale sur la zone où a été réalisée l’intervention. Cette infection peut survenir dans les 30 jours suivants l'acte chirurgical, à l’hôpital ou une fois de retour à la maison. Mais elle peut également apparaître plusieurs mois ou années plus tard s'il y a eu pose d'une prothèse ou d’un corps étranger. On distingue bien sûr les infections superficielles des infections profondes. Le degré de gravité varie selon les cas. Ces infections peuvent toucher une ou plusieurs couches de tissu situé sur la zone d’intervention. De la même façon, les signes diagnostiques peuvent aller de la simple sécrétion de pus jusqu’à une infection généralisée des tissus sous-cutanés profonds.
Les conséquences d’une infection post-opératoire sont multiples. Elle oblige le patient à rallonger son séjour à l’hôpital, le chirurgien peut avoir à ré-intervenir et parfois même, dans de rares situations, elle présente un risque pour la survie du patient.
Les facteurs de risque d’une infection post-opératoire sont nombreux. L’infection est causée par des germes qui ont été inoculés pendant l’intervention chirurgicale. L’origine de ces germes peut être endogène (un foyer infectieux proche de la zone d’intervention) ou plus rarement exogène (l’environnement, la salle d’opération, le personnel, les instruments…).
Le risque d’infection augmente également selon le type d’organe sur lequel le chirurgien intervient. En effet, si le traitement choisi nécessite que l‘on ouvre un organe creux (respiratoire, digestif, urinaire…), son contenu peut éventuellement se disséminer et ainsi accroître le risque d’infection. Le risque d’une infection post-opératoire dépend aussi de l’état de santé général du patient, ainsi que de ses antécédents médicaux (le diabète, le tabagisme, l’âge, l’obésité… Sont autant de facteurs prédisposants). Enfin, des critères extérieurs tels que la durée de l’intervention, le nombre de personnes dans la salle, le caractère de la blessure (si elle est due un traumatisme, à une maladie, à un corps étranger…), ou encore la quantité de sang perdu, sont également susceptibles d’augmenter le risque de voir apparaître une infection post-opératoire.
Pour parer à toutes les éventualités et prévenir au maximum le risque d’infection, il existe des règlements dans les hôpitaux et de nombreuses mesures de prévention sont prises. Le matériel est stérilisé, l’accès aux salles d’opération est protégé et limité, l’équipe chirurgicale porte un équipement stérile, le patient est préparé et mis dans des conditions physiologiques optimales, la qualité de l’air dans les salles d’opération est surveillée et les salles sont désinfectées après chaque intervention. Pourtant, malgré toutes ses mesures, on estime qu’il y a environ 1 à 3 % des patients ayant subi une intervention chirurgicale qui développent une infection sur la zone de l’opération.
Les conséquences d’une infection post-opératoire sont multiples. Elle oblige le patient à rallonger son séjour à l’hôpital, le chirurgien peut avoir à ré-intervenir et parfois même, dans de rares situations, elle présente un risque pour la survie du patient.
Les facteurs de risque d’une infection post-opératoire sont nombreux. L’infection est causée par des germes qui ont été inoculés pendant l’intervention chirurgicale. L’origine de ces germes peut être endogène (un foyer infectieux proche de la zone d’intervention) ou plus rarement exogène (l’environnement, la salle d’opération, le personnel, les instruments…).
Le risque d’infection augmente également selon le type d’organe sur lequel le chirurgien intervient. En effet, si le traitement choisi nécessite que l‘on ouvre un organe creux (respiratoire, digestif, urinaire…), son contenu peut éventuellement se disséminer et ainsi accroître le risque d’infection. Le risque d’une infection post-opératoire dépend aussi de l’état de santé général du patient, ainsi que de ses antécédents médicaux (le diabète, le tabagisme, l’âge, l’obésité… Sont autant de facteurs prédisposants). Enfin, des critères extérieurs tels que la durée de l’intervention, le nombre de personnes dans la salle, le caractère de la blessure (si elle est due un traumatisme, à une maladie, à un corps étranger…), ou encore la quantité de sang perdu, sont également susceptibles d’augmenter le risque de voir apparaître une infection post-opératoire.
Pour parer à toutes les éventualités et prévenir au maximum le risque d’infection, il existe des règlements dans les hôpitaux et de nombreuses mesures de prévention sont prises. Le matériel est stérilisé, l’accès aux salles d’opération est protégé et limité, l’équipe chirurgicale porte un équipement stérile, le patient est préparé et mis dans des conditions physiologiques optimales, la qualité de l’air dans les salles d’opération est surveillée et les salles sont désinfectées après chaque intervention. Pourtant, malgré toutes ses mesures, on estime qu’il y a environ 1 à 3 % des patients ayant subi une intervention chirurgicale qui développent une infection sur la zone de l’opération.
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour des infections post opératoires ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour des infections post opératoires ?
L'infection reste une préoccupation majeure après un acte chirurgical, car elle compromet à la fois le résultat de l’intervention et la santé du patient. Dans les cas les plus graves, elle peut même mettre en jeu son pronostic vital. Lorsque le cas se présente, la décision d’une réintervention est souvent difficile à prendre. En effet, dans la mesure où c’est justement l’acte chirurgical qui est à l’origine de l’infection, on comprend que certains hésitent à retourner en salle d’opération. Mais au-delà des réticences du patient, deux écueils sont à éviter : il ne faut pas réintervenir trop tardivement, mais il ne faut pas non plus pratiquer une intervention si elle n’est pas absolument nécessaire. Dans ce contexte, un deuxième avis auprès d’un spécialiste peut s’avérer utile. Il rapporte un supplément d’information suite à l’apparition de l’infection et sur les différentes options de conduite à tenir en pareil cas. Cet éclairage supplémentaire peut aider le patient à mieux évaluer le rapport risques/bénéfices d’une réintervention et ainsi l’aider à prendre ses décisions. Un deuxième avis peut aussi le tenir informé sur les mesures de précaution à prendre pour éviter une aggravation de l’infection. En cas de signes d’infection sévère (fièvre, œdème important de la cicatrice), il faut consulter au plus vite le service où l’intervention a été réalisée.Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- Quelles sont les causes d’apparition de mon infection ?
- Est-ce que cette infection compromet les résultats de l’opération initiale ?
- Quels sont les traitements proposés dans mon cas ?
- Vais-je devoir me faire réopérer ? N’est-ce pas dangereux dans ma situation vulnérable ?
- Dans combien de temps vais-je être rétabli(e) ?
- Quelles sont les mesures à prendre à la maison pour éviter une rechute ?
- Quelle surveillance doit-on mettre en place pour éviter que cela ne s’aggrave ?
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Quels sont les spécialistes des infections post opératoires ?
Un chirurgien de la même spécialité que celle du chirurgien qui vous a opéré(e).
Un infectiologue.
Un infectiologue.
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Quels sont les symptômes des infections post opératoires ?
Ils varient selon les cas, mais restent assez identifiables : rougeur, sécrétion d’un liquide provenant de la plaie, douleurs de plus en plus fortes autour du site de l’intervention, couleur suspecte, œdème, tuméfaction… Parfois, la fièvre apparaît également.
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Comment diagnostiquer des infections post opératoires ?
Il repose sur un examen clinique.
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Comment traiter des infections post opératoires ?
Le choix du traitement dépend :
La plupart des infections post opératoires superficielles peuvent être traitées par des antibiotiques idéalement après prélèvement bactériologique. Cependant certains patients devront subir une autre intervention chirurgicale pour traiter l’infection, drainer un abcès, changer une prothèse.
- du type d’intervention chirurgicale réalisée et pour quelles raisons,
- des circonstances d’apparition de l’infection,
- du degré de sévérité de l’infection,
- du délai écoulé entre le moment de l’intervention et l’apparition de l’infection,
- des antécédents médicaux du patient et de ses facteurs prédisposant aux infections,
- de l’âge du patient.
La plupart des infections post opératoires superficielles peuvent être traitées par des antibiotiques idéalement après prélèvement bactériologique. Cependant certains patients devront subir une autre intervention chirurgicale pour traiter l’infection, drainer un abcès, changer une prothèse.
Ajoutée le 02/09/2021
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