L’
amputation de doigt a lieu en dernier recours lorsqu’un doigt est dans un
processus de nécrose irréversible, c’est-à-dire qu’à cause d’une
maladie atteignant les
vaisseaux sanguins ou d’un
traumatisme grave délabrant les tissus, le sang ne parvient plus à alimenter les tissus, qui sont donc en train de mourir, comme dans un
infarctus.
Il peut s’agir de
causes variées, comme une grosse
fracture, des problèmes de dégradation des
artères liés à des causes sous-jacentes comme le
diabète ou l’
athérosclérose, une grave complication de plaie infectée...
Parfois, lorsqu’un doigt est sectionné par un traumatisme et qu’il est remis en place, c’est-à-dire
replanté, une
amputation peut s’avérer nécessaire dans un
second temps. Cela dépend de beaucoup de facteurs tels que l’endroit de la
lésion, l’
état du doigt, l’
hygiène de vie, etc. Cette
opération est
lourde et nécessite un long temps de
récupération et de
réadaptation fonctionnelle. Plus l’amputation se rapproche de la base du doigt, plus la
raideur séquellaire est probable. De même un doigt raide et douloureux peut gêner l’entière mobilité de la main, donc la replantation n’est pas forcément toujours préconisée.