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icône de la maladie "Arthrose de l'épaule (gléno-humérale)"Arthrose de l'épaule (gléno-humérale)

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Qu'est-ce qu'une arthrose de l'épaule ?

L’arthrose de l’articulation gléno-humérale (qu’on appelle aussi omarthrose) est une maladie qui touche le cartilage de l’articulation de l’épaule, située entre l’humérus et l’omoplate (ou scapula). Cette usure entraîne la destruction de l’articulation. Au fur et à mesure que le cartilage s’use et disparaît, les surfaces osseuses entrent en contact les unes avec les autres. C’est le frottement occasionné lors de ce contact qui provoque la douleur.

L’arthrose de l’articulation gléno-humérale est beaucoup plus rare que l’arthrose de la hanche ou du genou. Néanmoins, son pouvoir de nuisance est bien réel, car elle affecte les capacités fonctionnelles de l’ensemble du membre supérieur. La maladie est douloureuse et cette douleur limite le patient dans ses mouvements de l’épaule. Si aucun traitement n’est envisagé, la destruction de l’articulation peut s’aggraver. L’arthrose devient alors de plus en plus invalidante.

On en distingue deux types d’arthrose de l’articulation gléno-humérale (également appelée omarthrose) :
  • On parle d’arthrose gléno-humérale centrée lorsque l’articulation est abîmée mais que les tendons de la coiffe qui entourent l’épaule sont intacts. Dans ce cas, l’omarthrose fait généralement suite à un traumatisme antérieur (entorse, fracture ou luxations à répétition).
  • On parle d’arthrose gléno-humérale excentrée lorsque l’articulation est abîmée et que les tendons de la coiffe des rotateurs sont rompus. Cela entraîne un décentrage de la tête de l’humérus par rapport à la glène de l’omoplate. La tête humérale était trop haute par rapport à la glène de scapula, la répétition des mouvements provoque une usure du cartilage de manière inhomogène au niveau de l’articulation. Ce type d’omarthrose peut faire suite, par exemple, à une tendinite de la coiffe des rotateurs, avec une rupture des tendons.
L’arthrose gléno-humérale ou omarthrose touche majoritairement les personnes de plus de 50 ans (elle est exceptionnelle en dessous de cet âge). Elle affecte davantage les femmes que les hommes. Enfin, il arrive que la maladie concerne les deux épaules.
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour une arthrose de l'épaule ?

Pourquoi demander un deuxième avis pour une arthrose de l'épaule ?

L’arthrose gléno-humérale est une maladie particulièrement invalidante : en effet, c’est l’épaule, et donc automatiquement l’ensemble du bras, qui perd sa fonctionnalité. Inévitablement, la maladie handicape le patient dans ses activités quotidiennes, tout comme dans sa vie sociale et professionnelle. De plus, elle continue de progresser en l’absence de traitement.

Il est donc très important de ne pas laisser s’installer la gêne fonctionnelle causée par l’arthrose de l’épaule, car plus on attend, moins grande sera la mobilité retrouvée car les muscles de l’épaules s’atrophient avec le temps s’ils ne sont pas sollicités par les mouvements. Si la pose d’une prothèse est inévitable, il faudra alors choisir le type le plus adapté à la situation du patient. Cela requiert une bonne connaissance de sa maladie (ses spécificités, ses causes…). 

Dans ces cas complexes, un deuxième avis est nécessaire. Il permet au patient d’avoir une vision de l’ensemble des traitements adapté à son cas, mais aussi de déterminer le meilleur moment pour entreprendre un éventuel traitement chirurgical ou encore de s’informer sur l’ensemble des prothèses susceptibles de lui convenir. Ainsi éclairé, le patient pourra prendre part au mieux à l’élaboration d’une stratégie thérapeutique qui lui convient. Enfin, il saura quelle est la meilleure conduite à tenir pour garantir toutes les chances de succès de sa thérapie.

Quelles sont les questions les plus fréquemment posées pour une arthrose de l'épaule ?

  • Quel est le degré de mon arthrose gléno-humérale ?
  • Quelle en est la cause ?
  • Quels sont les traitements adaptés à mon cas ?
  • Peut-on éviter l’opération ?
  • Quels sont les risques et les contraintes liés à l’opération ?
  • Quels résultats peut-on attendre de l’opération ?
  • Quelle est le type de prothèse la plus adaptée à mon cas ?
  • Quelle est sa durée de vie ? Devra-t-on la changer un jour ? Quelles sont les difficultés que l’on peut rencontrer, au cas où il faut changer la prothèse ?
  • Le traitement va-t-il faire disparaître la douleur ? Au bout de combien de temps ?
  • Vais-je retrouver 100% de la mobilité de mon épaule ?
  • Quel est le suivi à mettre en place ?
  • Combien de temps va durer la rééducation ?
 Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez
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Quels spécialistes consulter pour l'arthrose de l'épaule ?

Le spécialiste de l’arthrose de l’épaule est le rhumatologue, spécialiste des articulations et des pathologies osseuses.
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Quels sont les symptômes de l'arthrose de l'épaule ?

Les symptômes de l’arthrose de l’épaule les plus courants sont la douleur, majorée à la mise en activité de l’articulation, mais aussi un enraidissement de l’épaule qui entraine finalement une incapacité fonctionnelle du membre supérieur.
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Comment diagnostiquer l'arthrose de l'épaule ?

Le diagnostic de l’arthrose de l’épaule est clinique et radiologique. Des signes radiologiques typiques de l’arthrose permettent de confirmer le diagnostic (géodes, ostéophytes, pincement de l’articulation), de qualifier la forme de l’arthrose gléno-humérale (centrée ou excentrée), et le stade d’évolution.
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Comment soigner l'arthrose de l'épaule ?

Le choix du traitement dépend :
  • Du type d’arthrose observée (centrée ou excentrée)
  • De la cause de la destruction de l’articulation
  • Du degré d’usure des os et du cartilage
  • De l’état des muscles et des tendons voisins (notamment de la coiffe des rotateurs)
  • Du niveau d’activité du patient
  • De l’âge du patient
  • De ses antécédents familiaux et médicaux
  • De son état de santé général
 
Les différents traitements

Le premier traitement est médical. Il a pour but de soulager la douleur. Cela passe par la prescription d’anti-inflammatoires et de séances de kinésithérapie pour permettre de garder un maximum de mobilité dans l’épaule. Des infiltrations de corticoïdes peuvent également être proposées (mais pas trop souvent) pour soulager le patient.

En seconde intention, le médecin peut prescrire de la viscosupplémentation. Ce procédé consiste à injecter de l’acide hyaluronique (un composant du liquide synovial) dans l’articulation afin de diminuer la douleur et d’améliorer la mobilité. La viscosupplémentation est surtout proposée dans les cas d’une arthrose modérée, mais qui résistent néanmoins aux médicaments.

Lorsque le traitement médical échoue, la solution chirurgicale s’impose. Cela consiste essentiellement à installer une prothèse. Le médecin remplace l’articulation détruite par une articulation artificielle. La prothèse est habituellement composée de deux parties : une sphère métallique qui remplace la tête de l’humérus (associée ou non à une tige également métallique), et une cupule (en forme de petite coupe) qui remplace la glène de l’omoplate et qui doit accueillir la sphère humérale. Depuis une vingtaine d'années, l'amélioration des techniques et des matériaux a permis une amélioration dans la conception des prothèses. Il existe plusieurs variétés de prothèses, que l’on peut regrouper en deux catégories : les prothèses anatomiques et les prothèses inversées :
  • Les prothèses anatomiques remplacent les parties abîmées de l’articulation, sans pour autant toucher à la mécanique de l’épaule. Cela implique que les tendons soient en bon état et que le patient souffre d’arthrose gléno-humérale centrée. On parle de prothèse totale anatomique, lorsque deux implants sont mis en place : le premier sur la tête de l’humérus, le second sur la glène. Si celle-ci est trop détériorée pour accepter un implant, le chirurgien devra se contenter d’une prothèse humérale simple (seule la tête de l’humérus est remplacée par un implant). Enfin, il existe aussi l’hémi-prothèse qui permet de remplacer la tête mais aussi la tige de l’humérus.
  • Depuis une dizaine d’années, les prothèses inversées sont de plus en plus souvent indiquées. Il s’agit de prothèses pour lesquelles la cupule est située du côté de l’humérus et la sphère du côté de l’omoplate. Avec ce système inversé, la glène subit moins de contraintes. La prothèse totale inversée est indiquée dans les arthroses gléno-humérale excentrées, mais aussi lorsqu’il y a eu une rupture importante et irréparable de la coiffe des rotateurs, ou encore dans le cas de fractures complexes de l’extrémité supérieure de l’humérus. Ce type de prothèse permet de récupérer une certaine mobilité (élévation incomplète, rotations externe ou interne diminuées), même lorsque les tendons de la coiffe sont trop détériorés ou rompus. En revanche, elle ne permet pas au patient de récupérer de la force.

Enfin, le resurfaçage est une alternative à la prothèse. Il s’agit de recouvrir l’os et le cartilage usés par ce qu’on appelle une prothèse de resurfaçage, sans couper l’os. Cette option ne convient pas à tous les patients. Les indications restent exceptionnelles.

L’hospitalisation dure entre 2 et 4 jours selon les cas. Une immobilisation ainsi que des séances de rééducation peuvent venir compléter l’opération. Le patient ne doit pas trop attendre avant de commencer sa rééducation car elle garantit un meilleur taux de réussite du traitement.

Ajoutée le 27/05/2021

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