Arthrose de l'épaule (acromio-claviculaire)
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Qu'est-ce qu'une arthrose de l'épaule ?
Comme son nom l’indique, l’articulation acromio-claviculaire est l’articulation qui lie la clavicule à l’acromion (l’extrémité osseuse qui prolonge l’omoplate (scapula) sur sa partie supérieure). Elle permet à la clavicule d’exécuter de nombreux mouvements, des mouvements rotatoires dans l’axe de la clavicule. A cause de son emplacement anatomique, l’articulation acromio-claviculaire est particulièrement sollicitée. La grande mobilité de l’épaule mais aussi le poids du bras, contribuent à son usure. L’arthrose acromio-claviculaire se traduit donc par une détérioration progressive du cartilage qui entraîne un contact entre les os de l’articulation. Ce frottement provoque une inflammation des extrémités osseuses et bien sûr, une érosion de l’articulation. Cette pathologie est relativement fréquente, et s’accompagne parfois d’une tendinite de la coiffe des rotateurs.
La maladie touche les personnes plutôt âgées, mais elle s’observe également chez les jeunes sportifs. Elle est généralement le résultat d’une utilisation intensive de l’articulation. Certaines professions, qui nécessitent de faire des mouvements répétés, peuvent accélérer l’apparition de l’arthrose acromio-claviculaire. De même qu’une pratique assidue de certains sports, comme la musculation ou les sports de lancer. Parfois ce sont d’anciens traumatismes qui sont à l’origine de la pathologie.
La maladie touche les personnes plutôt âgées, mais elle s’observe également chez les jeunes sportifs. Elle est généralement le résultat d’une utilisation intensive de l’articulation. Certaines professions, qui nécessitent de faire des mouvements répétés, peuvent accélérer l’apparition de l’arthrose acromio-claviculaire. De même qu’une pratique assidue de certains sports, comme la musculation ou les sports de lancer. Parfois ce sont d’anciens traumatismes qui sont à l’origine de la pathologie.
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour une arthrose de l'épaule ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour une arthrose de l'épaule ?
Non traitée, l’arthrose acromio-claviculaire peut se révéler très douloureuse pour le patient. A cause de la douleur, cette pathologie peut donc s’avérer invalidante et dégrader la qualité de vie de la personne qui en souffre. Il arrive également que la maladie soit confondue avec des pathologies cervicales ce qui aboutit parfois à un retard de diagnostic. Le risque est alors de voir la destruction articulaire s’aggraver, et que l’arthrose devienne de plus en plus douloureuse et invalidante.Dans ce contexte, un deuxième avis est tout à fait pertinent. Il peut éviter un retard diagnostic et permettre au patient de bénéficier d’une prise en charge plus rapide, plus efficace et adaptée à sa situation. Par ailleurs, c’est en étant mieux informé que le patient pourra éviter les comportements susceptibles d’aggraver sa situation.
Quelles sont les questions les plus fréquemment posées pour une arthrose de l'épaule ?
- Quel est le degré de mon arthrose acromio-claviculaire ?
- Quelle en est la cause ?
- Quels sont les traitements adaptés à mon cas ?
- Le traitement va-t-il faire disparaître la douleur ? Au bout de combien de temps ?
- Quels mouvements dois-je éviter de faire ?
- Dois-je faire de la rééducation ? Puis-je la faire chez moi ?
- Faut-il que je me fasse opérer ?
- Quels sont les risques et les contraintes liés à l’opération ?
- Quels résultats peut-on attendre de l’opération ?
- Vais-je retrouver 100% de la mobilité de mon épaule ?
- Quel est le suivi à mettre en place ?
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Quels sont les symptômes de l'arthrose de l'épaule ?
Le premier symptôme révélateur de cette pathologie est la douleur ressentie au sommet de l’épaule et qui irradie dans la nuque et vers le trapèze. C’est la raison pour laquelle la pathologie est parfois confondue avec une pathologie cervicale. Il n’est pas rare que cette confusion soit la source d’un retard diagnostic. La douleur survient surtout lorsque le patient mobilise son épaule, notamment lorsque celle-ci est mise en adduction (en posant la main sur l’épaule opposée par exemple). Elle irradie aussi la nuit, lorsque le patient est couché sur le côté. Une douleur est également perceptible quand le médecin palpe l’extrémité de la clavicule : c’est l’élément essentiel du diagnostic.
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Comment diagnostiquer l'arthrose de l'épaule ?
Le diagnostic est affirmé grâce aux examens d’imagerie médicale. Sur les radiographies, l’arthrose se manifeste par des petits trous (ou micro-géodes) visibles sur la clavicule et l’acromion. Le scanner permet de préciser ce diagnostic et de localiser des ostéophytes (des petites excroissances de tissus osseux, symptomatiques de l’arthrose, qui rendent difficiles ou douloureux certains mouvements). Enfin, grâce à l’IRM, le médecin peut déceler la présence éventuelle d’un œdème osseux sur la clavicule ou l’acromion.
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Comment soigner l'arthrose de l'épaule ?
Le choix du traitement dépend :
Les différents traitements
En présence d’une arthrose acromio-claviculaire, il est recommandé au patient de limiter ses mouvements, en particulier ceux qui sollicitent l’articulation, et de mettre son bras au repos. Le médecin pourra lui préconiser des antalgiques et des anti-inflammatoires, associés à des infiltrations de corticoïdes dans l’articulation. L’efficacité de ces infiltrations varie d’une personne à l’autre. Par ailleurs, elles doivent rester en nombre limité.
Le patient peut également suivre une physiothérapie antalgique (la physiothérapie est un ensemble de traitements qui reposent sur différentes techniques utilisant l’eau, la chaleur, les impulsions électriques, les ondes électromagnétiques pulsées ou encore les ultrasons, dans un but antalgique). La pose de glace peut également avoir un effet bénéfique sur la douleur.
La rééducation joue un rôle essentiel. Elle permet au patient de récupérer une certaine amplitude articulaire de l’épaule. Elle réduit aussi les contractures musculaires douloureuses.
L’infiltration par des corticoïdes pourra avoir un effet bénéfique transitoire. Elle nécessite cependant d’être guidée par radioscopie ou échographie pour être efficace car l’articulation acromio-claviculaire est de petite taille et de forme variable en fonction des patients.
En seconde intention, lorsque le traitement médical s’est révélé inefficace, le médecin se tourne vers la chirurgie. L’intervention est généralement effectuée sous arthroscopie. L’objectif est de raboter de quelques millimètres la surface osseuse située aux extrémités de l’acromion et de la clavicule, pour remettre un peu d’espace entre les deux surfaces articulaires, et ainsi éviter les frottements. On appelle cette intervention la résection acromio-articulaire.
- De la cause de la destruction de l’articulation
- Du degré d’usure du cartilage
- De la tolérance du patient face à sa douleur
- De son niveau d’activité
- De son âge
- De ses antécédents familiaux et médicaux
- De son état de santé général
Les différents traitements
En présence d’une arthrose acromio-claviculaire, il est recommandé au patient de limiter ses mouvements, en particulier ceux qui sollicitent l’articulation, et de mettre son bras au repos. Le médecin pourra lui préconiser des antalgiques et des anti-inflammatoires, associés à des infiltrations de corticoïdes dans l’articulation. L’efficacité de ces infiltrations varie d’une personne à l’autre. Par ailleurs, elles doivent rester en nombre limité.
Le patient peut également suivre une physiothérapie antalgique (la physiothérapie est un ensemble de traitements qui reposent sur différentes techniques utilisant l’eau, la chaleur, les impulsions électriques, les ondes électromagnétiques pulsées ou encore les ultrasons, dans un but antalgique). La pose de glace peut également avoir un effet bénéfique sur la douleur.
La rééducation joue un rôle essentiel. Elle permet au patient de récupérer une certaine amplitude articulaire de l’épaule. Elle réduit aussi les contractures musculaires douloureuses.
L’infiltration par des corticoïdes pourra avoir un effet bénéfique transitoire. Elle nécessite cependant d’être guidée par radioscopie ou échographie pour être efficace car l’articulation acromio-claviculaire est de petite taille et de forme variable en fonction des patients.
En seconde intention, lorsque le traitement médical s’est révélé inefficace, le médecin se tourne vers la chirurgie. L’intervention est généralement effectuée sous arthroscopie. L’objectif est de raboter de quelques millimètres la surface osseuse située aux extrémités de l’acromion et de la clavicule, pour remettre un peu d’espace entre les deux surfaces articulaires, et ainsi éviter les frottements. On appelle cette intervention la résection acromio-articulaire.
Ajoutée le 27/05/2021
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