
Dermatologie
Biopsie de la peau : que se passe-t-il avant, pendant et après ?Par Marion Berthon le 20/10/2021
Revue par le Dr Robin Arvieu, Chirurgien orthopédiste
Mise à jour le 12/04/2021
La fracture du rachis est une pathologie relativement fréquente qui peut arriver à n’importe quel âge.
La colonne vertébrale, ou rachis, correspond à l’empilement de vertèbres séparées par des disques cartilagineux et sert comme structure de soutien. À l’intérieur de ce cadre osseux circule la moelle épinière, qui fait partie intégrante du système nerveux central et qui peut être menacée lors d’une fracture du rachis. De plus, de nombreux nerfs périphériques sortent de la moelle épinière et peuvent aussi être touchés lors d’une fracture du rachis.
Les fractures du rachis sont induites par des mécanismes différents. On distingue :
Ces fractures du rachis peuvent être qualifiées comme étant stables ou au contraire instables selon leur gravité. Cet élément est fondamental pour juger du traitement nécessaire et du degré d’urgence.
En effet, une fracture vertébrale instable qui entraîne une compression de la moelle épinière peut menacer le pronostic nerveux et entraîner une paraplégie, voire une tétraplégie.
Un deuxième avis est intéressant en cas de fracture du rachis, car il permettra de bien caractériser cette facture. Le patient est donc mieux au fait de la situation et peut mieux adapter son quotidien. Différents traitements sont possibles, un deuxième avis permet donc de discuter des choix thérapeutiques à faire. Enfin, un deuxième avis auprès d’un spécialiste peut expliciter la conduite à tenir pour récupérer au mieux d’une fracture du rachis et répondra à l’ensemble de vos questions.
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
Pour une fracture du rachis, il faudra consulter un chirurgien orthopédiste, un neurochirurgien ou un rhumatologue, qui sont spécialistes de l’appareil locomoteur comprenant la colonne vertébrale.
Différents symptômes peuvent être présents lors d’une fracture du rachis. Dans un premier temps, une douleur localisée au niveau de la colonne vertébrale sera le symptôme prédominant.
Une raideur rachidienne avec des pertes des mobilités peut aussi apparaître, et lorsque la fracture vertébrale provient d’un mécanisme particulièrement violent, une immobilité totale peut être retrouvée.
On peut aussi retrouver une diminution de la taille en cas de fractures avec des tassements vertébraux par exemple.
Enfin, des symptômes neurologiques peuvent aussi être présents en cas d’atteintes nerveuses périphériques (sciatique, cruralgie, …) ou atteintes de la moelle épinière directement, qui peuvent se traduire par des troubles sensitifs et/ou moteurs des différentes parties du corps en fonction de la localisation de la lésion.
Le diagnostic de fracture du rachis est réalisé à l’aide de l’imagerie. Dans un premier temps, en cas de symptômes évocateurs de fractures du rachis ou en cas de contexte de traumatisme rachidien, une radiographie par rayons X sera effectuée. Cette imagerie sera centrée sur la zone douloureuse. Si les radiographies confirment la présence d’une fracture, il est indispensable d’avoir un scanner, afin de bien caractériser cette fracture et d’en évaluer les risques mécaniques et neurologiques. Le bilan pourra être complété par une IRM, dans le cas notamment des fractures porotiques pour lesquelles il peut être nécessaire de confirmer ou non le caractère récent de la fracture.
En cas de fracture pathologique sur une métastase, il faut qu’au moins l’une des deux imageries (scanner ou IRM) prenne l’ensemble de la colonne vertébrale pour ne pas méconnaître une autre lésion moins symptomatique.
Les traitements varient selon l’étage du rachis atteint (cervical, thoracique ou lombaire), en fonction du mécanisme à l’origine de cette fracture et de sa sévérité. Il est important d’adapter le traitement à la situation. En cas de fracture sans risque, on peut se contenter de prescrire des traitements pour la douleur et de limiter les mouvements à risque. Parfois, un corset peut être recommandé pour maintenir la colonne vertébrale, ce corset est réalisé sur mesure pour le patient. De plus, les mouvements protecteurs pour le dos doivent être enseignés et une kinésithérapie pourra être nécessaire.
Enfin, plusieurs techniques de chirurgie sont envisageables si la fracture est sévère avec parmi elles, l’ostéosynthèse percutanée, l’arthrodèse plus ou moins associée à une laminectomie, la cyphoplastie, la vertébroplastie.
Chirurgien orthopédiste
Clinique Geoffroy Saint-Hilaire (Ramsay)
Chirurgien orthopédiste
CHU Nice - Hôpital Pasteur
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