
Orthopédie
Zoom sur le médecin de Médecine Physique et de Réadaptation (MPR)Par Fanny Bernardon le 05/02/2025
Le plexus brachial désigne l’ensemble des nerfs ayant leurs racines dans la moelle épinière, au niveau des vertèbres cervicales (situées de la base du crâne jusqu’au cou) et leurs terminaisons jusque dans le bras et la main. La paralysie du plexus brachial engendre la paralysie totale (jusqu’à la main) ou partielle (de l’épaule, du coude ou de la main) du membre supérieur.
La paralysie du plexus brachial peut être :
La paralysie peut être due à :
Un deuxième avis est tout à fait pertinent dans le cadre d’une paralysie du plexus brachial car cette pathologie est source d’un grand handicap au quotidien et donc d’une perte d’indépendance. Sa prise en charge dépend particulièrement de la zone touchée, de la nature de la lésion du nerf et de sa capacité à récupérer sans chirurgie.
Si une intervention est proposée, les différentes techniques méritent d’être soigneusement exposées. Le risque de développer une algodystrophie n’est pas exclu. Même après la chirurgie, la paralysie peut persister et devront être envisagées des techniques de chirurgies palliatives au cas par cas. Dans tous les cas, la coopération du patient est importante lors de l’étape clé de la rééducation. Plus le patient est jeune et plus le traumatisme est récent, plus la récupération est bonne. Un deuxième avis est tout à fait indiqué car il permet d’apporter un éclairage supplémentaire au patient qui pourra prendre une part active dans la stratégie thérapeutique adaptée à sa situation.
Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.
Le diagnostic d'une paralysie du plexus brachial requiert :
La paralysie du plexus brachial survient dans 90 % des cas suite à un accident de moto. La tête est souvent violemment projetée d’un côté, ce qui tracte excessivement les nerfs à la base du cou. La pathologie touche majoritairement les personnes de 18 à 30 ans. La paralysie est le plus souvent unilatérale. Elle peut être d’origine obstétricale, c’est-à-dire pendant l’accouchement, ce qui est de plus en plus rare en Europe grâce aux progrès de l’obstétrique.
Le traitement dépend des symptômes et de leur évolution. Si aucune récupération n’est observée dans les 2 mois, une intervention chirurgicale est proposée :
L’intervention chirurgicale est urgente si la vascularisation du membre supérieur est interrompue. Dans tous les cas, elle doit être suivie d’une rééducation.
Si la paralysie persiste depuis plus d’un an, seule la chirurgie palliative est envisageable via :
La prise en charge dépend :
Mise à jour le 03/08/2021 Revue par le Professeur Philippe Liverneaux
Chirurgien orthopédiste
Clinique de l'Union (Ramsay)
Chirurgien orthopédiste
CHU Strasbourg - Hôpital de Hautepierre
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