Syndrome du colon irritable
Qu'est-ce que le syndrome du côlon irritable ?
Il s’agit d’une maladie fluctuante avec des périodes de crise (de quelques jours à quelques semaines) et d’amélioration. Souvent, le syndrome du colon irritable est associé à d’autres maladies comme le syndrome de fatigue chronique, la cystite interstitielle (syndrome de vessie douloureuse), la fibromyalgie (il s’agit d’un syndrome caractérisé par des douleurs dans tout le corps, douleurs associées à une grande fatigue et à des troubles du sommeil) ainsi que des maux de tête. La dyspepsie, ou difficulté à digérer et le reflux gastro-œsophagien peuvent également être liés au syndrome du colon irritable. Ce syndrome, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne majore pas le risque de développer une maladie chronique intestinale comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique ou un cancer du côlon.
Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour un syndrome du côlon irritable ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour un syndrome du côlon irritable ?
Le syndrome du colon irritable peut être confondu avec plusieurs autres pathologies et est lié à différents facteurs. Un deuxième avis est nécessaire afin d’éviter un mauvais diagnostic et de détecter une pathologie sous-jacente. En effet, un deuxième avis permet de détecter d’autres pathologies plus graves telles que la maladie de Crohn ou la maladie cœliaque. Il permet donc un diagnostic précoce et d'optimiser la prise en charge. Il permet également de mettre en place le traitement le plus adapté, qui diffère en fonction des symptômes.
Quelles sont les questions les plus fréquemment posées pour un syndrome du côlon irritable ?
- À quoi est dû mon syndrome du colon irritable ?
- Est ce que ce syndrome peut majorer le risque de cancers ou de maladies inflammatoires de l’intestin ?
- Quels sont les aliments pouvant déclencher les crises ?
- Quel est le traitement le plus adapté dans mon cas ?
- Peut-il être associé à une pathologie plus grave ? Si oui, laquelle ?
- Quelles sont les mesures hygiéno-diététiques à adopter pour éviter les crises ?
Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.
Quels sont les spécialistes du syndrome du côlon irritable ?
Quels sont les symptômes du syndrome du côlon irritable ?
Ces symptômes sont en général majorés en fonction des aliments ingérés et après la prise de nourriture ou en situation de stress intense et brutal ou chronique.
Les trois symptômes les plus fréquemment retrouvés sont donc les douleurs abdominales, les troubles du transit et les ballonnements abdominaux. Ils peuvent être en rapport avec des troubles de la motricité intestinale, une hypersensibilité intestinale, des anomalies de la flore bactérienne digestive et une micro-inflammation intestinale. Toutes ces anomalies peuvent être associées chez un même patient.
Comment diagnostiquer le syndrome du côlon irritable ?
S’il s’agit d’une forme banale de syndrome du colon irritable, non associée à d’autres pathologies, aucun examen complémentaire n’est recommandé.
Des examens complémentaires comme des échographies abdominales, endoscopie digestive haute, coloscopie, bilans sanguins et analyse des selles sont habituellement inutiles. Ils deviennent utiles chez les patients de plus de 50 ans avec apparition des signes cliniques de façon récente, ou qui ont un amaigrissement inexpliqué ou une perte d’appétit marquée, qui ont du sang dans les selles ou une modification récente du transit.
La prescription d’examens complémentaires peut être justifiée chez les patients qui ne sont pas soulagés par les traitements habituellement utilisés. Il faut parfois s’assurer que d’autres pathologies comme l’intolérance au lactose ou la maladie cœliaque ne sont pas à l’origine des symptômes.
Comment soigner le syndrome du côlon irritable ?
Le traitement du syndrome du colon irritable est un traitement symptomatique, c’est-à-dire qu’il consiste à corriger les symptômes liés à la pathologie. Il consiste à prescrire des antispasmodiques pour traiter les ballonnements et les douleurs, des ralentisseurs de la motricité intestinale en cas de diarrhée, des laxatifs en cas de constipation et des adsorbants intestinaux en cas de ballonnements ou de diarrhées. Quelques probiotiques ont montré une efficacité sur la qualité de vie et sur certains symptômes. Des traitements de seconde ligne (imipramine à faible dose, hypnose, régime d’exclusion...) peuvent être proposés dans des formes rebelles, mais ils nécessitent une prise en charge très spécialisée.
Mise à jour le 12/01/2023 Revue par le Professeur Michel Dapoigny


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