L'histoire de Manuel, 67 ans, atteint d'un cancer de la prostate
A la suite d’un bilan sanguin, Manuel* découvre son cancer alors qu’il ne présentait aucun symptôme. Très inquiet à l'idée de subir l’intervention proposée par son urologue, il sollicite un deuxième avis médical.
Le diagnostic de cancer de la prostate
La prostate est une glande génitale masculine. Située en avant du rectum et sous la vessie, elle contribue à la fabrication du sperme par la production du liquide séminal. Parfois des cellules prostatiques peuvent se diviser de façon anormale et proliférer anarchiquement jusqu’à former une tumeur.
Le plus grand facteur de risque est l’âge : le cancer de la prostate touche principalement les personnes âgées de plus de 70 ans. L’hérédité et certains produits peuvent aussi être des facteurs de risque.
Avec plus de 50 000 nouveaux cas par an, le cancer de la prostate est le cancer le plus répandu chez l’homme. Grâce à un dépistage précoce, les formes localisées sont prises en charge très rapidement et sont de bon pronostic.
Les symptômes du cancer de la prostate sont rares au début. Lorsque le cancer évolue, des troubles urinaires et sexuels peuvent apparaître. Pour Manuel, qui n’avait pas de symptômes, la découverte fortuite de sa maladie à l’occasion d’un bilan sanguin a été un choc.
Le diagnostic peut se faire par toucher rectal mais aussi par dosage du PSA, protéine sécrétée exclusivement par la prostate. C’est une élévation anormale du taux de cette protéine dans le sang de Manuel qui a conduit son médecin à continuer les investigations. Une IRM et des biopsies révélant la présence de cellules cancéreuses ont pu confirmer le diagnostic d’adénocarcinome de la prostate.
L’urologue lui propose alors deux options de traitement : la radiothérapie ou l'ablation totale de la prostate, solution pour laquelle il lui indique sa préférence. Pour Manuel, la situation est très stressante, il n’a aucun symptôme, ne se sent pas malade et doit choisir entre deux options thérapeutiques qui peuvent être éprouvantes.
Afin d’y voir plus clair, il se tourne vers deuxiemeavis.fr, service grâce auquel il reçoit un deuxième avis médical en moins de 48 heures.
Le traitement du cancer de la prostate n’est pas systématique
C’est un professeur, chirurgien en urologie, qui analyse le dossier médical de Manuel. Il confirme la présence d’une tumeur de la prostate. Au vu des différents examens, il ressort que ce cancer est de très faible risque. L’expert explique à Manuel que pour le CCAFU (Comité de Cancérologie de l’Association Française d’Urologie), une surveillance active doit être privilégiée dans son cas. En effet, il n’est pas nécessaire de traiter un cancer qui pourrait n’avoir finalement jamais de conséquence sur sa santé.
Par ailleurs, le médecin expert incite Manuel à la prudence vis-à-vis des solutions thérapeutiques qui lui sont proposées. Ces traitements pourraient avoir des conséquences sur son système urinaire ou son activité sexuelle alors que pour l’instant il n’a aucun problème.
Afin d’envisager un traitement, il faut être certain d'un possible impact à moyen et long terme du cancer de la prostate sur sa vie.
L’expert conseille donc à Manuel de réévaluer son cancer à l’aide d’une nouvelle série de biopsies dans un délai de 3 à 6 mois : 3 mois si le patient est trop inquiet, mais 6 mois serait le délai optimal pour réduire le risque d’infection causé par de nouvelles biopsies. Des prises de sang afin de doser le PSA devront être également réalisées régulièrement.
Dans le cas où le patient souhaiterait tout de même un traitement, le médecin expert recommande une chirurgie avec préservation bilatérale : une technique qui permet une préservation nerveuse de la fonction érectile. Pour lui une ablation totale n’est pas à envisager pour Manuel car son cancer est très localisé et il risquerait d’avoir des troubles de l’érection à la suite d’une telle intervention.
Par ailleurs, l’expert explique qu’en termes de traitement, il peut être aussi envisagé de la curiethérapie. Des éléments radioactifs sont insérés de manière ciblée à l’intérieur de la prostate afin d’éliminer les cellules cancéreuses. Cependant, le professeur met en garde Manuel car les examens montrent une prostate d’un volume supérieur à 50 ml, ce qui est une contre indication à ce traitement. De nouveaux examens devraient alors vérifier le volume de la prostate si toutefois la curiethérapie était l’option thérapeutique retenue.
Manuel est très satisfait de l’avis qu’il a obtenu grâce à deuxiemeavis.fr, service pris en charge par sa mutuelle. Il est rassuré de savoir qu’il n’a pas à subir d’intervention pour le moment et qu’une surveillance accrue est suffisante pour les mois à venir.
Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours !
Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
Publication le 20/11/2020 par Olivia Derrien
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