Spondylarthrite ankylosante
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Qu'est-ce qu'une spondylarthrite ankylosante ?
La spondylarthrite ankylosante (spondyloarthrite ankylosante) est un rhumatisme inflammatoire chronique qui peut se manifester en divers endroits du corps par poussées douloureuses, suivies de périodes de rémission. Environ 180 000 personnes sont atteintes d’une spondylarthrite en France. La maladie survient chez des patients jeunes (souvent entre 20 et 30 ans) et touche davantage les hommes.
La spondylarthrite débute habituellement par une inflammation aiguë de l’enthèse. Ce terme d’anatomie désigne le point d’attache entre les tendons et les ligaments d’une part, et l’os d’autre part. L’inflammation se résorbe mais laisse une cicatrice constituée de tissus fibreux, qui va s'ossifier progressivement (enthésophyte). Il existe des prédispositions génétiques à la présence de cette maladie (présence du gêne HLA B27).
La spondylarthrite ankylosante touche essentiellement les disques de la colonne vertébrale, les articulations du bassin et les articulations de la cage thoracique (articulations entre le sternum et les clavicules mais aussi articulations entre le sternum et les côtes). Elle peut également toucher les articulations des hanches, genoux ou chevilles, les enthèses du talon, au niveau du tendon d’Achille ou de la plante du pied ou encore l’ensemble d’un doigt ou d’un orteil. La maladie peut avoir un impact extra-articulaire et toucher l’œil (uvéite), la peau (psoriasis) ou les intestins (douleurs, diarrhées).
La spondylarthrite débute habituellement par une inflammation aiguë de l’enthèse. Ce terme d’anatomie désigne le point d’attache entre les tendons et les ligaments d’une part, et l’os d’autre part. L’inflammation se résorbe mais laisse une cicatrice constituée de tissus fibreux, qui va s'ossifier progressivement (enthésophyte). Il existe des prédispositions génétiques à la présence de cette maladie (présence du gêne HLA B27).
La spondylarthrite ankylosante touche essentiellement les disques de la colonne vertébrale, les articulations du bassin et les articulations de la cage thoracique (articulations entre le sternum et les clavicules mais aussi articulations entre le sternum et les côtes). Elle peut également toucher les articulations des hanches, genoux ou chevilles, les enthèses du talon, au niveau du tendon d’Achille ou de la plante du pied ou encore l’ensemble d’un doigt ou d’un orteil. La maladie peut avoir un impact extra-articulaire et toucher l’œil (uvéite), la peau (psoriasis) ou les intestins (douleurs, diarrhées).
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour une spondylarthrite ankylosante ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour une spondylarthrite ankylosante ?
Selon son degré de sévérité, la spondylarthrite ankylosante peut entraîner des répercussions plus ou moins importantes sur le plan social ou professionnel. L’enraidissement des articulations, la douleur et la fatigue sont les principales caractéristiques de cette pathologie. Dans ce contexte, un deuxième avis s’avère précieux. Il vous permettra de mieux comprendre votre maladie et les différents traitements. Il vous donnera les clefs pour détecter les signes d’une éventuelle évolution ou de l’apparition de complications. Mieux informé, vous pourrez ainsi jouer un rôle majeur dans l’élaboration de votre thérapie. Elle n’en sera que plus adaptée et plus efficace.Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- Quelle est l’évolution de ma maladie ?
- Quels sont les traitements adaptés dans mon cas ?
- Dois-je changer mon mode de vie ?
- Puis-je continuer à exercer ma profession ou mes activités sportives ?
- Comment atténuer la douleur pendant les poussées inflammatoires ?
- Comment prévenir les complications associées ?
- Quel surveillance dois-je mettre en place ?
- Dois-je avertir mon entourage ?
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Quels sont les symptômes d'une spondylarthrite ankylosante ?
Les symptômes constatés, sans être exhaustif, sont les suivants : une douleur dans le dos qui apparaît notamment la nuit et réveille le patient, une sensation de raideur articulaire au réveil, des douleurs au niveau des fesses, tantôt d’un côté puis de l’autre. Mais aussi des talons douloureux le matin au réveil, ou le gonflement d’un doigt ou orteil. Les douleurs durent généralement plusieurs mois et ne cessent pas malgré le repos. Les symptômes sont souvent accompagnés de signes plus généraux, comme la fatigue, une perte d’appétit, ou encore de la fièvre.
L’évolution de la maladie varie beaucoup selon les cas. Chez certains patients, la gêne sera minime, chez d’autres, elle sera beaucoup plus importante. Dans certains cas, les poussées inflammatoires diminuent, jusqu’à disparaître totalement.
L’évolution de la maladie varie beaucoup selon les cas. Chez certains patients, la gêne sera minime, chez d’autres, elle sera beaucoup plus importante. Dans certains cas, les poussées inflammatoires diminuent, jusqu’à disparaître totalement.
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Comment soigner une spondylarthrite ankylosante ?
Le choix du traitement dépend :
A l’heure actuelle, il n’existe pas de thérapie qui guérisse la spondylarthrite ankylosante. L’objectif des traitements proposés est une rémission (diminution des signes et symptômes de la maladie) ou à défaut un faible niveau d’activité de la maladie.
Dans cette optique, le médecin peut prescrire :
Des séances de rééducation sont également mises en place dès les premières manifestations de la maladie afin de conserver la mobilité des articulations. Elles permettent également de prévenir d’éventuelles déformations, notamment de la colonne vertébrale.
Dans de rares cas, particulièrement sévères et invalidants, la chirurgie est indiquée. L’intervention dépend bien sûr du type de spondylarthrite observée.
Enfin, des appareillages (type corset) sont parfois proposés pour éviter les déformations ou pour mettre les articulations au repos.
- De la sévérité et de l’évolution de la maladie.
- De la présence d’éventuelles complications.
- Des traitements déjà entrepris.
- De l’état de santé général du patient.
- De la gêne perçue par le patient.
A l’heure actuelle, il n’existe pas de thérapie qui guérisse la spondylarthrite ankylosante. L’objectif des traitements proposés est une rémission (diminution des signes et symptômes de la maladie) ou à défaut un faible niveau d’activité de la maladie.
Dans cette optique, le médecin peut prescrire :
- Des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) – souvent en première intention sauf contre-indication - à bien choisir en fonction des risques cardio-vasculaires, digestifs et rénaux.
- Des antalgiques pour les douleurs résiduelles, ou en cas d’échec, de contre-indication ou d’intolérance des AINS.
- Dans certains cas, de la cortisone par voie orale (corticothérapie).
- Dans certains cas, des traitements de fond (méthotrexate, sulfasalazine notamment).
- Pour les patients ayant une maladie dont l’activité est persistante malgré le traitement conventionnel, des traitements anti-TNF (biomédicaments). Il s’agit de nouveaux médicaments dont la production repose sur l’utilisation d’organismes vivants (contrairement aux médicaments traditionnels qui sont le fruit de la chimie). Mais ces thérapies ont l'inconvénient d’être très chères et ne sont donc proposées qu’en cas d'échecs des traitements habituels.
- Enfin, des injections locales de corticoïdes peuvent également être prescrites pour les articulations douloureuses.
Des séances de rééducation sont également mises en place dès les premières manifestations de la maladie afin de conserver la mobilité des articulations. Elles permettent également de prévenir d’éventuelles déformations, notamment de la colonne vertébrale.
Dans de rares cas, particulièrement sévères et invalidants, la chirurgie est indiquée. L’intervention dépend bien sûr du type de spondylarthrite observée.
Enfin, des appareillages (type corset) sont parfois proposés pour éviter les déformations ou pour mettre les articulations au repos.
Mise à jour le 14/03/2024 Revue par le Professeur Vincent Goeb
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L’histoire d’Alain souffrant de pseudopolyarthrite rhizoméliquePar Nathalie Torloting le 05/02/2018
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Fred
Très bon accueil, très bonne écoute, les conseils donnés ont ouvert des possibilités de prise en charge intéressantes, merci beaucoup.
Denis
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