Rhumatisme psoriasique
Qu'est-ce que le rhumatisme psoriasique ?
Afin d’expliquer le rhumatisme psoriasique, commençons par définir le psoriasis. Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique de la peau, qui se traduit par l'apparition de plaques rouges, recouvertes de croûtes (plaques squameuses). Les plaques se localisent le plus souvent au niveau des coudes et des genoux.
Le psoriasis est une maladie assez fréquente qui touche 3 à 5 % de la population. Dans 5 à 25 % des cas, cette affection est associée à des rhumatismes inflammatoires chroniques. C'est ce qu'on appelle le rhumatisme psoriasique. Ce dernier peut précéder le psoriasis, voire même exister sans qu’il y ait de psoriasis au niveau cutané, d'où parfois, une errance diagnostique avant de détecter un rhumatisme psoriasique.
Le rhumatisme psoriasique fait également partie des maladies chroniques, de la famille des spondylarthrites.
Le rhumatisme psoriasique survient généralement chez des personnes âgées entre 30 et 55 ans. Il affecte autant les hommes que les femmes.
Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour le rhumatisme psoriasique ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour le rhumatisme psoriasique ?
Un deuxième avis est tout à fait indiqué dans le cas d'un rhumatisme psoriasique dans la mesure où cette maladie souffre souvent d'un retard diagnostique. Or, un diagnostic précoce peut ralentir l’évolution de la maladie.Par ailleurs, l’impact d'un rhumatisme psoriasique sur la vie quotidienne peut s’avérer lourd. La douleur, associée à une diminution de la mobilité et à des changements d’aspect, peut sérieusement handicaper le patient, notamment dans sa vie professionnelle mais aussi affective.
Dans ce contexte, un deuxième avis peut vous apporter un éclairage supplémentaire sur votre maladie, en particulier sur les traitements disponibles qui sont nombreux. En outre, avec l’apparition des biothérapies, de nouveaux espoirs sont permis pour les cas sévères de rhumatisme psoriasique. Néanmoins, chaque patient est différent. Mieux informé(e), vous serez plus à même de vous impliquer dans l’élaboration de votre prise en charge, et de choisir le traitement adapté à votre situation.
Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- Ma maladie est-elle sévère ?
- Quels sont les traitements adaptés dans mon cas ?
- Y a-t-il des risques de dépendance vis-à-vis des traitements ?
- Vais-je suivre un traitement toute ma vie ?
- Peut-on à la fois traiter les signes cutanés et les douleurs articulaires ?
- Dois-je changer mon mode de vie ?
- Quel surveillance dois-je mettre en place ?
Quels sont les spécialistes du rhumatisme psoriasique ?
Un dermatologue peut également intervenir dans la prise en charge pour toutes les questions relatives aux lésions cutanées que l’on peu trouver chez un malade atteint de rhumatisme psoriasique.
Quels sont les symptômes du rhumatisme psoriasique ?
Une atteinte cutanée associée est évocatrice mais non systématique.
Comment diagnostiquer le rhumatisme psoriasique ?
Parmi les facteurs de risque du rhumatisme psoriasique, une composante génétique a été décrite mais de nombreux autres facteurs notamment environnementaux restent à ce jour inconnus.
De nombreux examens peuvent être prescrits afin d’établir le diagnostic, les examens complémentaires de première intention sont les suivants :
- des examens biologiques sanguins : bilan immunologique, bilan inflammatoire,
- des radiographies des zones atteintes.
Comment traiter le rhumatisme psoriasique ?
- De l’évolution de la maladie et de sa sévérité.
- Des traitements déjà entrepris par le patient.
- De l’état de santé général du patient.
- De son âge, de son mode de vie mais aussi de ses choix.
A défaut de pouvoir guérir le rhumatisme psoriasique, l’objectif de la prise en charge est une rémission (diminution des signes et symptômes de la maladie) ou tout du moins un faible niveau d’activité de la maladie.
Dans cette optique, le médecin peut prescrire :
- des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) – souvent en première intention sauf contre-indication - à bien choisir en fonction des risques cardio-vasculaires, digestifs et rénaux,
- des antalgiques pour les douleurs résiduelles, ou en cas d’échec, de contre-indication ou d’intolérance des AINS,
- dans certains cas, de la cortisone par voie orale (corticothérapie),
- dans certains cas, des traitements de fond (méthotrexate notamment),
- pour les patients ayant une maladie dont l’activité est persistante malgré le traitement conventionnel, des traitements anti-TNF (biomédicaments ou biothérapie). Il s’agit de nouveaux médicaments dont la production repose sur l’utilisation d’organismes vivants (contrairement aux médicaments traditionnels qui sont le fruit de la chimie). Mais ces thérapies ont l'inconvénient d’être très chères et ne sont donc proposées qu’en cas d'échecs des traitements habituels.
- Enfin, pour des formes localisées de la maladie, des traitements locaux peuvent être envisagés : infiltrations de cortisone, voire synoviorthèses ou chirurgie réparatrice.
- Par ailleurs, un mode de vie sain est recommandé pour ralentir l'évolution de la maladie.
Ajoutée le 03/08/2021

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