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icône de la maladie "Imagerie cérébrale (épilepsie)"Imagerie cérébrale (épilepsie)

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Qu'est-ce que l'imagerie cérébrale ?

L’imagerie cérébrale regroupe différents examens qui permettent de visualiser l’intérieur de la boîte crânienne comme :

  • Le scanner cérébral : c’est un examen qui utilise les rayons X pour visualiser l’intérieur de la boîte crânienne. C'est un examen assez rapide et donc bien adapté aux situations d’urgence mais également utile pour le suivi pour certaines pathologies. Il est notamment particulièrement utile pour visualiser les structures osseuses, que ce soit en cas de suspicion de fracture ou d’étude de la voûte crânienne en cas de lésion au contact de l’os, en complément de l’IRM. Enfin, l’angioscanner cérébral ou des troncs supra-aortiques est très précis pour analyser les vaisseaux du cou ou intra-crâniens.  
  • L’IRM (imagerie par résonance magnétique) cérébrale : c’est l’examen de référence pour visualiser l’encéphale. L’IRM est un examen très précis (plus que le scanner) et qui présente l'intérêt de ne pas être irradiant car il n’utilise pas les rayons X. Tout comme le scanner, il s’agit d’un examen non invasif, qui permet d’étudier le cerveau, ses enveloppes (les méninges), ses vaisseaux ou encore le liquide céphalo-rachidien.
  • L’échographie : non irradiante car reposant sur l’utilisation d’ultrasons, elle peut être utilisée chez l’enfant en raison d’une faible épaisseur des os du crâne à cet âge. Ce n’est pas un examen utilisé en imagerie cérébrale chez l’adulte. On l’utilise en revanche au niveau des vaisseaux du cou, parfois en complément de l’angioscanner ou de l’angio-IRM ; on parle alors d’écho-Doppler des troncs supra-aortiques.

On notera que les radiographies ne sont pas utilisées comme examens d’imagerie cérébrale car elles ne permettent pas de correctement visualiser le parenchyme cérébral.

Une imagerie cérébrale peut être une imagerie morphologique, c'est-à-dire utilisée pour regarder l’intérieur de l’encéphale et pour visualiser directement certaines maladies neurologiques, ou fonctionnelle pour étudier le métabolisme et le fonctionnement du cerveau et de certaines régions cérébrales qui peuvent dysfonctionner dans certaines maladies. 

Une imagerie cérébrale peut nécessiter l’injection de produits de contraste, à base d’iode pour le scanner ou à base de gadolinium pour l’IRM. Ils peuvent être utiles pour mieux mettre en évidence certaines pathologies et pour explorer les vaisseaux. Néanmoins, il est parfois préférable de s’en passer ; c’est au radiologue de décider s’il convient ou non d’injecter le produit en fonction de l’indication et parfois en fonction de ce qui est trouvé sur l’examen.

Les examens d’imagerie concernent toujours un patient et doivent être interprétés selon son état général. Une imagerie est complémentaire d’un examen clinique

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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour une imagerie cérébrale ?

Pourquoi demander un deuxième avis pour une imagerie cérébrale ?

En cas de doute du diagnostic, un deuxième avis concernant une imagerie cérébrale peut être très utile. En effet, un spécialiste de deuxième avis pourra relire vos résultats d’imagerie pour vous donner sa conclusion. Il arrive que certaines imageries soient difficiles à interpréter, ainsi plusieurs avis permettront d’avoir une conclusion plus fiable et de mieux prendre en charge votre pathologie.

Un deuxième avis est aussi utile car il permet l’explication des anomalies retrouvées sur une imagerie et leur implication clinique. En effet, un spécialiste vous explicitera la gravité des anomalies visibles et pourra vous dire si une prise en charge est nécessaire ou non. Dans le cadre du suivi de votre pathologie, un deuxième avis peut être pertinent car il vous aidera à le mettre en place. Il vous indiquera la périodicité du suivi; que ce soit concernant vos consultations ou vos examens d’imagerie s’ils sont nécessaires.

 

Quelles sont les questions les plus fréquemment posées pour une imagerie cérébrale ?

  • Y a-t-il une possibilité pour que je présente des contre-indications à une imagerie cérébrale ? 
  • Quel est l’examen d’imagerie recommandé dans mon cas ? 
  • L’examen d’imagerie qui m’a été effectué est-il adapté à mon cas, et a-t-il été réalisé de la manière la plus optimale pour répondre à ma problématique ?
  • Le suivi de ma pathologie doit-il être réalisé par imagerie cérébrale ?
  • L’imagerie cérébrale peut-elle passer à côté du diagnostic ?
  • Mon imagerie nécessite-elle des produits de contraste
  • Quand dois-je réaliser mes examens d’imagerie ?
  • Est-il possible de voir des anomalies à l’imagerie en l’absence de symptômes ?
  • Que signifie une imagerie normale ?
  • Que signifient les anomalies décrites sur mon compte-rendu d’imagerie ?
  • Y a-t-il nécessité de refaire mon examen d’imagerie ?
  • Est-il possible de relire mon examen d’imagerie ?
  • Mon examen d’imagerie permet-il de répondre à ma problématique, à mes symptômes ?

Mais aussi toutes les questions spécifiques que vous vous posez.

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Quels sont les spécialistes de l'imagerie cérébrale ?

Les spécialistes à consulter dans le cadre d’une imagerie cérébrale sont les radiologues spécialisés en imagerie cérébrale. Les neurologues, les neurochirurgiens mais aussi les ORL ou les ophtalmologues peuvent aussi être les spécialistes de choix en fonction de votre pathologie.

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Quelles sont les maladies éligibles à l'imagerie cérébrale ?

L’imagerie cérébrale permet le diagnostic et le suivi de pathologies mais aussi la recherche de complications. Une myriade de pathologies pourra donc nécessiter à un moment donné une imagerie cérébrale. 

Dans un contexte d’urgence une imagerie permet de faire le diagnostic de différentes pathologies parmi lesquelles : 

  • Un accident vasculaire cérébral ischémique par exemple durant lequel une artère cérébrale est bouchée et empêche l’approvisionnement de sang au cerveau. 
  • Une hémorragie cérébrale ou méningée 
  • Une thrombose veineuse cérébrale qui est une pathologie rare qui peut se manifester par des crises d’épilepsie et des maux de tête. 
  • Les traumatismes crâniens en urgence nécessitent pour la plupart une imagerie cérébrale de type scanner. 
  • Les inflammations du cerveau et des méninges au cours des méningites et encéphalites.

Certaines pathologies chroniques nécessitent également une imagerie cérébrale au diagnostic (et parfois pour le suivi) : 

  • La sclérose en plaques, pathologie inflammatoire du système nerveux central, nécessite un bilan d’imagerie pour son diagnostic positif mais aussi pour son suivi. 
  • Les pathologies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, les démences à Corps de Lewy ou les démences frontales. 

L'imagerie sera aussi utilisée pour évaluer le possible retentissement de certaines pathologies sur le cerveau ou pour retrouver une étiologie spécifique à une situation clinique :

  • L’épilepsie nécessite la réalisation d’une IRM cérébrale spécialisée de grande qualité pour retrouver une éventuelle cause aux crises, et donc de permettre un éventuel traitement adapté. Les lésions responsables d’épilepsie étant souvent très discrètes, il est indispensable de bénéficier d’un protocole d’imagerie optimisé, et il est souvent nécessaire de recourir à un avis spécialisé.  Idéalement, l’IRM aura été précédée d’un EEG (électroencéphalogramme) afin d’orienter l’IRM.
  • Les tumeurs cérébrales bénignes ou malignes sont des pathologies qui nécessitent une imagerie. Elles peuvent apparaître à la suite de nombreux cancers ou être inaugurales.
  • Les céphalées (maux de tête), baisses d’acuité visuelle, vertiges et troubles de la mémoire nécessitent également une imagerie cérébrale qui devra être adaptée aux symptômes précis, qui permettra d’en rechercher une cause et notamment d’éliminer une lésion nécessitant une prise en charge médicale ou chirurgicale rapide.

Les examens d’imagerie ont donc une utilité très vaste et cette liste de pathologies n’est pas exhaustive.

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Comment se passe une imagerie cérabrale ?

Une imagerie cérébrale peut se faire en ambulatoire (c’est-à-dire que vous pouvez la faire juste en venant quelques heures à l’hôpital) ou dans le cadre d’une hospitalisation. Une imagerie cérébrale repose donc le plus souvent sur un scanner ou une IRM, ces deux examens se déroulent de manière relativement similaire.

Avant l’examen, il vous sera entre autres demandé vos allergies, antécédents et traitements. Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, il sera très important de le préciser aux équipes. En cas d’injection de produit de contraste, le manipulateur vous injecte par voie intraveineuse un produit,  injection qui n’est en général pas douloureuse. Au préalable, une voie veineuse est posée, par exemple au pli du coude.

Avant votre IRM il est important de retirer tout élément métallique (agrafe de soutien-gorge, bijoux, montre, élastique à cheveux…) car ceux-ci peuvent interférer avec la machine lors de la réalisation de cette imagerie qui est sensible aux métaux.  Il peut aussi vous être demandé d’enlever les éléments métalliques lors d’un scanner pour ne pas causer d’artefacts sur l’image obtenue. L’examen est indolore et sans danger, mais peut être source de stress, en particulier du fait du confinement et du bruit. Une antenne sera placée sur votre visage, puis la table motorisée coulissera pour positionner votre tête dans la machine. Lors de l’examen en lui-même vous serez seul(e) en position allongée dans la machine d’imagerie. Vous pourrez bien sûr contacter à tout moment un soignantPendant ce temps, de nombreux clichés sont pris par la machine, l’ensemble des images seront ensuite reconstruites en 3D. 

Il est indispensable de rester immobile pendant toute la durée de l’examen afin d’obtenir des images de qualité qui pourront être interprétables. L’examen en lui-même peut être très rapide ou assez long en fonction des acquisitions qui sont nécessaires pour votre cas particulier (de quelques minutes à une heure). 

 

Quel est le suivi après une imagerie cérébrale ?

Selon les pathologies, un suivi plus ou moins régulier peut être nécessaire. Un suivi régulier permet de constater l’évolution ou la rémission d’une maladie. Selon l’évolution attendue de la maladie, il sera possible d’adapter votre suivi en termes de rythme d’examens. Ce suivi peut concerner tous les types d'imagerie, et ce sera au clinicien d’en décider la périodicité (mensuelle, trimestrielle, annuelle…) et le type d’examen le plus adapté. Le suivi sera parfois nécessaire pour adapter vos traitements. Il est important de noter que le suivi est à la fois clinique et radiologique, c’est-à-dire qu’il faudra surveiller les symptômes et les signes cliniques du patient en consultation en plus de l’évolution visible sur les examens d’imagerie. 

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Quels sont les bénéfices et les risques d'une imagerie cérabrale ?

Quels sont les bénéfices d’une imagerie cérébrale ?

Une imagerie cérébrale présente plusieurs intérêts et bénéfices car ce sont des examens simples, non invasifs, avec très peu d’effets secondaires qui permettent de visualiser et d’objectiver de très nombreux troubles. En premier lieu, ces examens confirment des diagnostics très variés en précisant la lésion en cause. Ils peuvent aussi exclure certaines possibilités. Ensuite, ils facilitent la prise en charge en caractérisant l’étendue de la pathologie et son évolution dans le temps car ce sont des examens pertinents pour le suivi des pathologies neurologiques : on peut ainsi visualiser leur aggravation ou au contraire leur rémission. Il faut enfin noter que les examens d’imagerie cérébrale peuvent évaluer le retentissement sur le cerveau de nombreuses maladies qui ne sont pas nécessairement d’origine cérébrale.

 

Quels sont les risques d’une imagerie cérébrale ?

Les quelques effets secondaires et risques liés aux imageries cérébrales sont très rares. Le scanner est irradiant, car des rayons X sont utilisés pour faire cette imagerie en 3D, or l’utilisation de rayons X peut entraîner des dommages au niveau des cellules en cas de forte irradiation. Le scanner est de ce fait contre-indiqué chez la femme enceinte (sauf dans un contexte d’urgence). Cette irradiation reste limitée et un scanner en lui-même ne présente pas de risque irradiant en général.

Il peut exister des risques et des effets secondaires induits par les produits de contraste (produit de contraste iodé en cas de scanner ou à base de gadolinium pour l’IRM) : 

  • Ces produits de contraste peuvent être toxiques pour le rein en cas d’insuffisance rénale
  • Les allergies à ces produits de contraste sont également possibles : il faut signaler toute réaction de votre corps qui vous paraît anormale ; et préciser avant l’examen si vous avez déjà présenté des réactions allergiques dans le passé 
  • Les produits de contraste iodés peuvent entraîner des dérèglements de la thyroïde qu’il faudra alors traiter
  • Pour certains patients diabétiques, l’arrêt de la metformine est nécessaire dans les 48 heures suivant l’injection de produit de contraste

Un pacemaker ou certaines prothèses anciennes peuvent empêcher la réalisation d'une IRM : il faut absolument en avertir le personnel médical.

L’IRM peut être compliquée à réaliser pour les patients claustrophobes, dans certains cas elle sera précédée d’une préparation, telle que la prise d’anxiolytiques sur conseil de votre médecin.




Ajoutée le 06/12/2021

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