Cancer du poumon (cancer à grandes cellules indifférenciées)
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Qu'est-ce qu'un cancer du poumon à grandes cellules indifférenciées ?
A l’instar du carcinome épidermoïde et de l’adénocarcinome, le carcinome à grandes cellules fait partie des cancers du poumon « non à petites cellules », dont il représente moins de 10 % des cas. Les cancers bronchiques non à petites cellules (ou CBNPC) constituent la très grande majorité des cancers pulmonaires (environ 85 % d’entre eux). On les nomme ainsi parce que les cellules identifiées au microscope ne paraissent pas petites, contrairement aux cancers dits « à petites cellules ».
Le cancer à grandes cellules indifférenciées est donc le moins fréquent des cancers bronchiques non à petites cellules. Il peut se développer partout dans les poumons. Son caractère indifférencié et l’évolution plus rapide de ses cellules tumorales le démarque des autres variantes de cancer bronchique non à petites cellules. La différenciation est un critère qui permet de mesurer la différence entre une cellule normale et une cellule maligne. Une cellule cancéreuse est indifférenciée lorsqu’elle se comporte très différemment d’une cellule normale. Tout porte à croire, lorsqu’on se trouve en présence de cellules indifférenciées, que la tumeur détectée est maligne. Ce sont souvent des tumeurs agressives qui se développent plus rapidement que les autres.
L’apparition d’un cancer à grande cellules indifférenciées a souvent des causes multifactorielles. Dans la majorité des cas, le tabagisme (actif ou passif) est à l’origine de la maladie. Mais l’exposition professionnelle à certains produits nocifs comme l’amiante ou le radon sont aussi pointés du doigt. Lorsque plusieurs facteurs, environnementaux et génétiques, sont associés, le risque est accru.
Le cancer à grandes cellules indifférenciées est donc le moins fréquent des cancers bronchiques non à petites cellules. Il peut se développer partout dans les poumons. Son caractère indifférencié et l’évolution plus rapide de ses cellules tumorales le démarque des autres variantes de cancer bronchique non à petites cellules. La différenciation est un critère qui permet de mesurer la différence entre une cellule normale et une cellule maligne. Une cellule cancéreuse est indifférenciée lorsqu’elle se comporte très différemment d’une cellule normale. Tout porte à croire, lorsqu’on se trouve en présence de cellules indifférenciées, que la tumeur détectée est maligne. Ce sont souvent des tumeurs agressives qui se développent plus rapidement que les autres.
L’apparition d’un cancer à grande cellules indifférenciées a souvent des causes multifactorielles. Dans la majorité des cas, le tabagisme (actif ou passif) est à l’origine de la maladie. Mais l’exposition professionnelle à certains produits nocifs comme l’amiante ou le radon sont aussi pointés du doigt. Lorsque plusieurs facteurs, environnementaux et génétiques, sont associés, le risque est accru.
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour un cancer du poumon à grandes cellules indifférenciées ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour un cancer du poumon à grandes cellules indifférenciées ?
Le diagnostic de cancer du poumon à grandes cellules indifférenciées ne peut être posé qu'après une analyse poussée cellulaire et moléculaire permettant d'écarter le diagnostic d'adénocarcinome ou de carcinome épidermoïde. Il s'agit donc d'un diagnostic d'élimination à réaliser par une équipe expérimentée dans le domaine du cancer pulmonaire. Il s'agit d'une maladie agressive possédant un potentiel de prolifération rapide. Dans ce contexte, un deuxième avis est tout à fait conseillé. Il vous permettra de rapidement connaître les spécificités de votre maladie et les traitements les plus appropriés dans votre cas. Ce sont des traitements parfois lourds. Un deuxième avis vous éclairera aussi sur leurs éventuelles contre-indications ou conséquences. Ainsi informé, vous pourrez participer, de façon éclairée, à la mise au point de votre stratégie thérapeutique et exprimer vos préférences en connaissance de cause.Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- Quel est le stade de ma maladie ?
- A quelle vitesse se développe-t-elle ?
- Quels sont les traitements appropriés dans ma situation ?
- Puis-je me faire opérer ?
- En quoi consiste l’intervention ?
- Vais-je également faire de la radiothérapie ou de la chimiothérapie ?
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Quels sont les spécialistes du cancer du poumon à grandes cellules indifférenciées ?
- Un oncologue, pour toutes les questions relatives aux traitements du cancer.
- Un pneumologue, pour toutes les questions spécifiques aux maladies du poumon.
- Un oncologue-radiothérapeute, pour les questions relatives aux traitements par radiothérapie.
- Un chirurgien spécialisé dans la chirurgie du thorax, pour toutes les questions relatives à l’intervention chirurgicale.
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Quels sont les symptômes d'un cancer du poumon à grandes cellules indifférenciées ?
Les premiers symptômes du cancer du poumon à grandes cellules indifférenciées ne sont pas très spécifiques. Ils se manifestent par une toux de plus en plus importante, une augmentation des expectorations, l’apparition de douleurs au thorax, ou encore un enrouement de la voix. On peut également voir apparaître du sang dans les crachats. Des symptômes plus généraux comme une grande fatigue, une perte d’appétit et de poids sont également remarqués.
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Comment diagnostiquer un cancer du poumon à grandes cellules indifférenciées ?
Comme tous les cancers pulmonaires non à petites cellules, le diagnostic d’un cancer du poumon à grandes cellules indifférenciées nécessite un examen clinique (interrogatoire, auscultation, palpation), suivi de différents examens d’imagerie médicale (radiographie du thorax, scanner) qui permettent de préciser l’extension de la maladie. Le diagnostic de cancer peut être apporté par les résultats d'une biopsie. Celle-ci consiste à retirer un morceau de tissu atteint pour l'analyser ensuite au laboratoire. Elle est réalisée lors d’une bronchoscopie, ou lors d'un scanner ou d'une échographie.
Si une chirurgie est indiquée, une analyse étendue de la partie retirée sera effectuée. Cette étude sur un tissu de grande taille permettra d'affirmer le diagnostic de cancer pulmonaire à grandes cellules, après une analyse cellulaire et moléculaire détaillée.
Si la chirurgie n'est pas indiquée, l'analyse sera uniquement sur une biopsie, avec les limites d'un tissu disponible restreint et donc la nécessité d'outils diagnostics performants pour éliminer un autre sous-type de cancer pulmonaire non à petites cellules.
Si une chirurgie est indiquée, une analyse étendue de la partie retirée sera effectuée. Cette étude sur un tissu de grande taille permettra d'affirmer le diagnostic de cancer pulmonaire à grandes cellules, après une analyse cellulaire et moléculaire détaillée.
Si la chirurgie n'est pas indiquée, l'analyse sera uniquement sur une biopsie, avec les limites d'un tissu disponible restreint et donc la nécessité d'outils diagnostics performants pour éliminer un autre sous-type de cancer pulmonaire non à petites cellules.
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Comment soigner un cancer du poumon à grandes cellules indifférenciées ?
La prise en charge combine plusieurs traitements dont la chirurgie et la radiothérapie. Puis de la chimiothérapie si les cellules cancéreuses se sont propagées à d’autres parties du corps.
La chirurgie doit permettre de retirer localement la tumeur. Le chirurgien procède généralement à une lobectomie. Cette intervention consiste à réséquer partiellement ou totalement le lobe affecté, ainsi que les ganglions lymphatiques situés dans la poitrine. Lorsque des contre-indications ne permettent pas d’opérer le patient, le médecin propose un traitement par radiothérapie. Il administre des rayons qui doivent détruire les cellules cancéreuses. La radiothérapie permet d’éviter une propagation des cellules tumorales. Les traitements systémiques sont administrés par voie intraveineuse, après la chirurgie pour prévenir les risques de récidive, ou bien lorsque la maladie est déjà à un stade avancé, et lorsqu’elle s’est propagée aux ganglions lymphatiques. Quand le patient n’est plus opérable, la chimiothérapie peut être combinée à de la radiothérapie.
La prise en charge dépend :
La chirurgie doit permettre de retirer localement la tumeur. Le chirurgien procède généralement à une lobectomie. Cette intervention consiste à réséquer partiellement ou totalement le lobe affecté, ainsi que les ganglions lymphatiques situés dans la poitrine. Lorsque des contre-indications ne permettent pas d’opérer le patient, le médecin propose un traitement par radiothérapie. Il administre des rayons qui doivent détruire les cellules cancéreuses. La radiothérapie permet d’éviter une propagation des cellules tumorales. Les traitements systémiques sont administrés par voie intraveineuse, après la chirurgie pour prévenir les risques de récidive, ou bien lorsque la maladie est déjà à un stade avancé, et lorsqu’elle s’est propagée aux ganglions lymphatiques. Quand le patient n’est plus opérable, la chimiothérapie peut être combinée à de la radiothérapie.
La prise en charge dépend :
- du stade de la maladie,
- de l’extension et des caractéristiques de la tumeur,
- des résultats de la biopsie,
- de l’état de santé général du patient,
- de son âge,
- de ses antécédents médicaux et familiaux,
- de ses antécédents en matière de tabagisme,
- de ses préférences.
Mise à jour le 12/12/2023 Revue par le Docteur Elizabeth Fabre
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L’histoire de Christiane, 77 ans, ayant une suspicion de cancer pulmonairePar Hortense Fisset le 30/10/2023
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Fred
Très bon accueil, très bonne écoute, les conseils donnés ont ouvert des possibilités de prise en charge intéressantes, merci beaucoup.
Denis
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