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icône de la maladie "Cancer du poumon (Carcinome épidermoïde pulmonaire)"Cancer du poumon (Carcinome épidermoïde pulmonaire)

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Qu'est-ce qu'un cancer du poumon (carcinome épidermoïde pulmonaire) ?

Le carcinome épidermoïde pulmonaire est l’un des trois types de cancers pulmonaires (ou cancers bronchiques) que l’on dit « non à petites cellules », par opposition aux cancers pulmonaires à petites cellules. Les cancers bronchiques non à petites cellules (ou CBNPC) constituent la très grande majorité des cancers du poumon (75 à 80 %). Et parmi ceux-ci, le carcinome épidermoïde pulmonaire représente environ 20 % des cancers bronchiques non à petites cellules. Il trouve son origine dans les grosses bronches situées près du centre du poumon.

Le carcinome épidermoïde pulmonaire est fortement lié à la consommation de tabac et la quasi-totalité des personnes affectées ont des antécédents de tabagisme. Parmi les autres facteurs susceptibles de favoriser le développement de ce type de cancer, il y a aussi l’exposition à certaines substances chimiques comme l’amiante et le radon (une sorte de gaz radioactif issu de l’uranium), le goudron, hydrocarbures, arsenic, gaz d’échappement des moteurs diesel…

Il existe plusieurs types différents de carcinome épidermoïde. On les regroupe généralement selon l’apparence des cellules tumorales observées au microscope : on distingue les tumeurs papillaires  (qui présentent des sortes de bourgeons sur leur surface), les tumeurs à cellules claires, les tumeurs basaloïdes (petites et rondes) et les carcinomes mixtes, qui combinent plusieurs de ces critères.

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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour un cancer du poumon (carcinome épidermoïde pulmonaire) ?

Pourquoi demander un deuxième avis un cancer du poumon (carcinome épidermoïde pulmonaire) ?

Les cancers bronchiques non à petite cellules, dont fait partie le carcinome épidermoïde, sont des maladies graves qui peuvent potentiellement mettre en jeu le pronostic vital. L’efficacité du traitement dépend de la rapidité de la prise en charge (et donc d’un diagnostic précoce). D’un autre côté, les différents traitements présentent chacun des avantages et des risques potentiels, et la prise en charge doit être adaptée au cas par cas. Il est donc important que le patient ait une bonne connaissance de sa maladie, mais aussi des spécificités de chaque traitement, de leurs bénéfices et de leurs éventuelles contre-indications. Dans ce contexte, un deuxième avis est donc tout à fait pertinent, car il permet au patient de recevoir l’information nécessaire pour prendre part à l’élaboration d’une stratégie thérapeutique adaptée à sa situation personnelle, en tenant compte également de ses préférences.


Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?

  • Quel est le stade de ma maladie ?
  • Quelle en est l’origine ?
  • Quels sont les traitements possibles dans mon cas ?
  • Suis-je opérable ? Comment va se dérouler l’intervention ?
  • Quels sont les risques ou les conséquences post-opératoires ?
  • Si je ne suis pas opérable, quel traitement me propose-t-on ?
  • Quel suivi dois-je mettre en place après le traitement ?
  • Quelles sont les risques de rechute ? Comment prévenir ces risques ?

Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.

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Quels sont les spécialistes du cancer du poumon (carcinome épidermoïde pulmonaire) ?

Le carcinome épidermoïde pulmonaire est souvent pris en charge de façon multidisciplinaire le chirurgien thoracique, l’oncologue médical ou le pneumologue et l'oncologue radiothérapeute sont ceux qui peuvent être amenés à participer à la prise en charge.
Le pneumologue est le spécialiste des pathologies du poumon et de leurs traitements (mais aussi des maladies des bronches et de la plèvre, en particulier celles liées au tabagisme).
L'oncologue est le spécialiste du cancer et de ses traitements.
Le radiothérapeute est le spécialiste des traitements par irradiation. Il répondra à vos questions liées à la radiothérapie, y compris celles relatives aux effets secondaires de la radiothérapie.
Le chirurgien spécialisé en chirurgie thoracique est le spécialiste des interventions sur les différentes parties du thorax, et notamment sur les poumons. La chirurgie thoracique est le traitement de première intention dans le cas d’un carcinome épidermoïde pulmonaire.

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Quels sont les symptômes d'un cancer du poumon (carcinome épidermoïde pulmonaire) ?

Du fait notamment de sa localisation (la tumeur prend naissance dans le revêtement des bronches) le carcinome épidermoïde pulmonaire se manifeste par certains symptômes comme des expectorations sanguinolentes. D’autres signaux peuvent alerter le patient : la toux, un essoufflement anormal, des douleurs thoraciques, un enrouement de la voix. Parfois un œdème apparaît à la base du cou. Le patient présente également des symptômes d’ordre plus général comme de la fièvre ou une fatigue inexpliquée.

Le diagnostic est aussi porté malheureusement sur la découverte d'une métastase symptomatique comme une atteinte osseuse ou cérébrale ou sur une altération de l'état général.

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Comment diagnostiquer un cancer du poumon (carcinome épidermoïde pulmonaire) ?

Après un premier examen clinique, le médecin réalise des examens radiologiques pour évaluer l’étendue et le stade du carcinome épidermoïde pulmonaire. Une biopsie est ensuite pratiquée pour confirmer le diagnostic et donner davantage d’informations sur la tumeur. Cela consiste à prélever un morceau de tissu affecté pour l’analyser en laboratoire. Il arrive aussi que la maladie soit découverte par hasard, lors d’un bilan d’imagerie réalisé pour une tout autre raison.
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Comment soigner un cancer du poumon (carcinome épidermoïde pulmonaire) ?

Le choix du traitement dépend :

  • du stade du cancer,
  • du grade de la tumeur,
  • de sa localisation,
  • des antécédents médicaux et familiaux du patient,
  • de son âge,
  • de son état de santé général,
  • de ses choix.


Dans la mesure du possible, c’est la chirurgie qui est privilégiée dans le cas d’un carcinome épidermoïde pulmonaire. Lors de l’intervention, le chirurgien procède à une ablation de la tumeur. L’opération la plus couramment pratiquée est la lobectomie (ou l’ablation du lobe).

Si la tumeur n’est pas résécable, s'il existe une atteinte ganglionnaire étendue, ou bien si le patient n’est pas en état de se faire opérer, il peut se voir proposer un traitement par radiothérapie. Cela consiste à administrer des rayons pour détruire les cellules cancéreuses. La radiothérapie permet aussi d’éviter la propagation de la maladie.

Enfin, selon les cas, un traitement par chimiothérapie est parfois prescrit, soit en association à la radiothérapie, soit en traitement adjuvant, après la chirurgie. En cas de radiothérapie et chimiothérapie associées, un traitement d'immunothérapie est à prévoir ensuite pendant 1 an. Dans un avenir proche, l'immunothérapie sera probablement autorisée avant chirurgie (avec de la chimiothérapie) ou après (aussi avec de la chimiothérapie).

Si des métastases se sont propagées au-delà des poumons, le médecin propose généralement des thérapies dites systémiques, qui sont diffusées par le biais de la circulation sanguine pour atteindre la tumeur. Il peut s’agir d’une chimiothérapie intraveineuse ou d’un traitement biologique par voie orale.

Aujourdhui, le traitement de base est l'immunothérapie, qui peut être administrée seule si un marqueur, le PDL1 est élevé sur la tumeur, ou en association avec la chimiothérapie. (l'immunothérapie vous donne des armes pour que votre système immunitaire élimine les cellules cancéreuse).

Mise à jour le 06/12/2023 Revue par le Docteur Jérome Fayette

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