Cancer des glandes salivaires
1|
Qu'est-ce qu'un cancer des glandes salivaires ?
Notre organisme est doté de 6 glandes salivaires principales dont la fonction est de produire la salive. La salive nous est nécessaire car elle participe au processus de digestion et elle protège la bouche des infections. Ces glandes salivaires sont situées de chaque côté du visage (les glandes parotides), derrière la mâchoire inférieure (les glandes sous-maxillaires) et au fond de la bouche, sous la langue (les glandes sublinguales). Elles sont toujours par paires. Plusieurs centaines d’autres glandes salivaires de petite taille et invisibles à l’œil nu, appelées glandes salivaires accessoires, sont dispersées sur la muqueuse de la bouche.
Il existe un grand nombre de cancer des glandes salivaires, selon le type de glandes affectées. Les cancers des glandes salivaires se manifestent par l’apparition de tumeurs malignes. Les glandes les plus fréquemment touchées sont les glandes parotides, suivi des glandes sous-maxillaires. Parmi les glandes salivaires accessoires, ce sont celles situées sur le palais qui sont le plus concernées par l’apparition d’un cancer des glandes salivaires. Mais il existe quantité d’autres types de tumeurs, pour certaines très rares. Elles ont néanmoins un point commun : toutes ces tumeurs sont susceptibles de se propager aux ganglions lymphatiques. On distingue généralement deux types de tumeurs : celles de bas grade et celles de haut grade. Ces dernières présentent un plus grand risque de se propager à d’autres régions du corps.
Les cancers des glandes salivaires sont globalement peu fréquents. Leur incidence ne dépasse pas 2,5 cas pour 100 000 personnes chaque année. Ce qui représente environ 5 % des tumeurs de la tête et du cou.
Il existe un grand nombre de cancer des glandes salivaires, selon le type de glandes affectées. Les cancers des glandes salivaires se manifestent par l’apparition de tumeurs malignes. Les glandes les plus fréquemment touchées sont les glandes parotides, suivi des glandes sous-maxillaires. Parmi les glandes salivaires accessoires, ce sont celles situées sur le palais qui sont le plus concernées par l’apparition d’un cancer des glandes salivaires. Mais il existe quantité d’autres types de tumeurs, pour certaines très rares. Elles ont néanmoins un point commun : toutes ces tumeurs sont susceptibles de se propager aux ganglions lymphatiques. On distingue généralement deux types de tumeurs : celles de bas grade et celles de haut grade. Ces dernières présentent un plus grand risque de se propager à d’autres régions du corps.
Les cancers des glandes salivaires sont globalement peu fréquents. Leur incidence ne dépasse pas 2,5 cas pour 100 000 personnes chaque année. Ce qui représente environ 5 % des tumeurs de la tête et du cou.
2|
Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour un cancer des glandes salivaires ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour un cancer des glandes salivaires ?
Il est parfois difficile de faire la différence entre une tumeur bénigne et une tumeur maligne. Un deuxième avis est donc pertinent car il peut, dans un premier temps, confirmer ou infirmer un diagnostic. Le fait de détecter un cancer des glandes salivaires à un stade précoce, et donc de le traiter rapidement, accroît les chances de réussite du traitement. D’autre part, le cancer des glandes salivaires est une maladie grave qui engage le pronostic vital. Les tumeurs des glandes salivaires ont toutes comme point commun de potentiellement développer des métastases. Il est donc primordial d’établir rapidement une stratégie thérapeutique adaptée. Une bonne compréhension des différents aspects du cancer des glandes salivaires permettra au patient de posséder toutes les cartes pour participer, avec l’équipe médicale et de manière éclairée, à l’élaboration de cette stratégie.Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- De quel type de cancer des glandes salivaires est-ce que je souffre?
- Quel est le degré d’évolution de la maladie ?
- Quels sont les traitements adaptés à ma situation ?
- Quels sont les effets secondaires ?
- Vais-je garder des séquelles ?
- Y a-t-il des risques de récidive ?
- Quel type de suivi dois-je mettre en place après le traitement ?
- Existe-t-il des essais cliniques ? Suis-je éligible ?
3|
Quels sont les spécialistes du cancer des glandes salivaires ?
Le cancer des glandes salivaires fait partie des cancers ORL. C’est donc le chirurgien ORL qui prendra en charge et opérera le patient.
Il faudra consulter un oncologue ou cancérologue pour toutes les questions relatives aux différents traitements des cancers (chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie).
Il faudra consulter un oncologue ou cancérologue pour toutes les questions relatives aux différents traitements des cancers (chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie).
4|
Quels sont les symptômes d'un cancer des glandes salivaires ?
Parmi les symptômes révélateurs d’un cancer des glandes salivaires, on notera notamment la présence d’une masse à l’intérieur de la bouche, ou encore une certaine difficulté à avaler, un engourdissement du visage, des picotements ou encore la sensation d’avoir les muscles du visage moins mobiles, comme raidis. A un stade plus avancé, des ganglions lymphatiques enflés peuvent apparaître dans le cou.
5|
Comment diagnostiquer un cancer des glandes salivaires ?
Le diagnostic se base tout d’abord sur un interrogatoire du médecin qui recherche notamment les symptômes et les facteurs de risque de la maladie.
Le cancer des glandes salivaires concerne toutes les tranches d’âge, mais la majorité des patients ont plus de 50 ans. Les hommes sont plus souvent touchés que les femmes. Il existe des facteurs aggravant (communs à de nombreux cancers). Il est avéré par exemple qu’une exposition prolongée à de la radiation augmente le risque de développer un cancer des glandes salivaires. D’autres facteurs tel que le tabagisme ou l’infection au virus d’Epstein Barr pourrait augmenter le risque de développement d’un cancer des glandes salivaires.
Des examens sont aussi prescrits. Le médecin peut réaliser une cytoponction à l’aiguille fine (il s’agit d’un prélèvement de cellules à travers la peau) afin de confirmer le diagnostic de cancer des glandes salivaires, notamment pour les tumeurs de la parotide. En plus, un scanner ou une IRM sont prescrits afin de préciser la localisation et l’extension du cancer des glandes salivaires.
Le cancer des glandes salivaires concerne toutes les tranches d’âge, mais la majorité des patients ont plus de 50 ans. Les hommes sont plus souvent touchés que les femmes. Il existe des facteurs aggravant (communs à de nombreux cancers). Il est avéré par exemple qu’une exposition prolongée à de la radiation augmente le risque de développer un cancer des glandes salivaires. D’autres facteurs tel que le tabagisme ou l’infection au virus d’Epstein Barr pourrait augmenter le risque de développement d’un cancer des glandes salivaires.
Des examens sont aussi prescrits. Le médecin peut réaliser une cytoponction à l’aiguille fine (il s’agit d’un prélèvement de cellules à travers la peau) afin de confirmer le diagnostic de cancer des glandes salivaires, notamment pour les tumeurs de la parotide. En plus, un scanner ou une IRM sont prescrits afin de préciser la localisation et l’extension du cancer des glandes salivaires.
6|
Comment soigner un cancer des glandes salivaires ?
Le choix du traitement dépend :
L’objectif du traitement est d’enlever le cancer des glandes salivaires. Le traitement de référence du cancer des glandes salivaires fait appel à la chirurgie. Différentes techniques chirurgicales existent en fonction de l’emplacement et de la taille du cancer des glandes salivaires. Une parotidectomie, par exemple, aura pour but d’enlever la glande parotide (totalement ou partiellement) si celle-ci est affectée. L’incision commence au dessus de l’oreille et continue jusqu’au cou en passant devant l’oreille. La sialadénectomie a le même objectif, mais avec la glande sous-maxillaire. L’incision est réalisée sous la mâchoire inférieure. On enlèvera la glande sublinguale dans la bouche si c’est celle-ci qui est concernée. Enfin, si le cancer s'est propagé aux ganglions lymphatiques, on les retirera en même temps que la tumeur.
Le médecin peut également recourir à la radiothérapie externe (traitement consistant à détruire les cellules tumorales en utilisant des rayonnements ionisants), soit après l’acte chirurgical, soit à la place de celui-ci, si la chirurgie n’est pas possible. Quand à la chimiothérapie (médicament agissant sur les cellules tumorales), elle est généralement utilisée dans le cas de récidive de cancer des glandes salivaires, ou si la radiothérapie et la chirurgie n’apportent pas les résultats escomptés.
- du stade du cancer des glandes salivaires,
- du grade et du type de la tumeur,
- de l’emplacement de la tumeur,
- de l’évolution de la maladie,
- des antécédents médicaux et familiaux du patient,
- de son âge,
- de son état de santé général,
- de ses choix de vie.
L’objectif du traitement est d’enlever le cancer des glandes salivaires. Le traitement de référence du cancer des glandes salivaires fait appel à la chirurgie. Différentes techniques chirurgicales existent en fonction de l’emplacement et de la taille du cancer des glandes salivaires. Une parotidectomie, par exemple, aura pour but d’enlever la glande parotide (totalement ou partiellement) si celle-ci est affectée. L’incision commence au dessus de l’oreille et continue jusqu’au cou en passant devant l’oreille. La sialadénectomie a le même objectif, mais avec la glande sous-maxillaire. L’incision est réalisée sous la mâchoire inférieure. On enlèvera la glande sublinguale dans la bouche si c’est celle-ci qui est concernée. Enfin, si le cancer s'est propagé aux ganglions lymphatiques, on les retirera en même temps que la tumeur.
Le médecin peut également recourir à la radiothérapie externe (traitement consistant à détruire les cellules tumorales en utilisant des rayonnements ionisants), soit après l’acte chirurgical, soit à la place de celui-ci, si la chirurgie n’est pas possible. Quand à la chimiothérapie (médicament agissant sur les cellules tumorales), elle est généralement utilisée dans le cas de récidive de cancer des glandes salivaires, ou si la radiothérapie et la chirurgie n’apportent pas les résultats escomptés.
Ajoutée le 20/07/2021
Vous avez aimé cet article ?
N’hésitez pas à le partager !
Obtenez l’avis d’un médecin spécialisé de votre problème de santé en moins de 7 jours
Voici l’un des médecins référencés pour cette maladie

Pr. Christian Debry
Oto-rhino-laryngologiste (ORL)
CHU Strasbourg - Hôpital de Hautepierre
Grâce à votre contrat santé ou prévoyance, obtenez l’avis d’un médecin référent de votre problème de santé en moins de 7 jours, gratuitement et sans avance de frais

Découvrez nos conseils santé sur notre blog chaque semaine



Cancer
Traitement du cancer : la différence entre l’oncologue et le chirurgienPar Fanny Bernardon le 25/03/2020
Découvrez nos webinaires

Webinaire
Vous avez manqué un webinaire ?
Ils sont tous disponibles en replay !
Tumeur ORL, Cancer ORL :
- Cancer de l’oreille et du rocher
- Cancer de la bouche
- Cancer de la langue
- Cancer de la trachée
- Cancer des amygdales ou d’autre région de l’oropharynx (base de langue, voile du palais…)
- Cancer du larynx
- Cancer du nez, des sinus et des fosses nasales
- Cancer du nasopharynx (cavum)
- Lymphangiome kystique
- Carcinome adénoïde kystique
Pour aller plus loin…
Vous avez d’autres questions ? Consulter notre F.A.Q