Diabète type 2
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Qu'est-ce que le diabète type 2 ?
Le diabète apparaît lorsque le taux de sucre dans le sang augmente de façon chronique et excessive. En temps normal, un rééquilibrage automatique se fait par l’intermédiaire du pancréas, un organe produit naturellement de l’insuline. Cette hormone a pour rôle de faire baisser la glycémie. Chez les diabétiques en revanche, cette régulation n’est plus assurée et l’on assiste à l’apparition d’une hyperglycémie (un taux excessif de sucres dans le sang). Selon les raisons qui expliquent ce dysfonctionnement, on distingue deux types de diabète : les types 1 et 2. Nous étudions ici plus spécifiquement le diabète type 2 qui représente plus de 90 % des cas de diabète en France.
Chez un diabétique type 2, le pancréas produit de l’insuline, mais les tissus de l’organisme (comme les muscles ou le foie) résistent aux effets de cette hormone régulatrice. On parle d'insulinorésistance. Pour contrer cette résistance, le pancréas doit accroître sa production d’insuline. Ce faisant, il s’épuise et finit par ne plus pouvoir assurer cette fonction. L’organisme souffre alors d’une carence en insuline. On parle d’insulinodéficience. Le patient entre alors dans une deuxième phase de sa maladie : son taux de sucres dans le sang augmente de façon excessive et il souffre d’une hyperglycémie chronique.
On estime que plus de 21 millions de personnes sont affectées par cette forme particulière de diabète en Europe, dont plus de 3 millions en France. Et cette maladie chronique ne cesse de progresser. Le diabète type 2 survient le plus souvent entre 40 et 50 ans, mais son diagnostic est généralement plus tardif. En effet, à ses débuts, le diabète type 2 ne présente pas ou peu de symptômes. La plupart du temps, on ne constate son apparition que vers 60-65 ans. Pour la même raison, on estime que plus d'un tiers des personnes atteintes ignorent leur maladie.
Le diabète type 2 touche majoritairement les adultes. Toutefois, depuis une vingtaine d’années, on constate l’apparition de cette maladie chez les enfants et les adolescents. Cela s’explique par la transformation des habitudes de vie. Le diabète type 2 est souvent associé à de mauvais comportements alimentaires et à un manque d'activité physique. Son apparition serait liée à l’association de facteurs génétiques (une prédisposition familiale) et de facteurs environnementaux (comme l’alimentation, la sédentarité, le tabac…). A cause de notre mode de vie de plus en plus sédentaire, de la recrudescence de l’obésité et de l’accroissement de la durée de vie, le nombre de diabétiques progresse dangereusement. Aujourd’hui, les spécialistes n’hésitent plus à parler de véritable épidémie.
Le diabète type 2 est à l’origine de nombreuses complications qui peuvent se manifester à travers des troubles cardiovasculaires, mais aussi rénaux, visuels, cérébraux… L’une des conséquences néfastes du diabète type 2 est la production de plaques de cholestérol (les plaques d’athérome) sur les parois artérielles. Ces plaques peuvent obstruer les vaisseaux sanguins et entraîner de graves conséquences telles que des infarctus du myocarde, de l'hypertension, des accidents vasculaires cérébraux ou encore des artérites des membres inférieurs. L’excédent de glucose dans le sang est aussi à l’origine de nombreuses maladies graves comme l’insuffisance rénale, la cécité, ou encore certaines maladies du système nerveux périphérique.
Chez un diabétique type 2, le pancréas produit de l’insuline, mais les tissus de l’organisme (comme les muscles ou le foie) résistent aux effets de cette hormone régulatrice. On parle d'insulinorésistance. Pour contrer cette résistance, le pancréas doit accroître sa production d’insuline. Ce faisant, il s’épuise et finit par ne plus pouvoir assurer cette fonction. L’organisme souffre alors d’une carence en insuline. On parle d’insulinodéficience. Le patient entre alors dans une deuxième phase de sa maladie : son taux de sucres dans le sang augmente de façon excessive et il souffre d’une hyperglycémie chronique.
On estime que plus de 21 millions de personnes sont affectées par cette forme particulière de diabète en Europe, dont plus de 3 millions en France. Et cette maladie chronique ne cesse de progresser. Le diabète type 2 survient le plus souvent entre 40 et 50 ans, mais son diagnostic est généralement plus tardif. En effet, à ses débuts, le diabète type 2 ne présente pas ou peu de symptômes. La plupart du temps, on ne constate son apparition que vers 60-65 ans. Pour la même raison, on estime que plus d'un tiers des personnes atteintes ignorent leur maladie.
Le diabète type 2 touche majoritairement les adultes. Toutefois, depuis une vingtaine d’années, on constate l’apparition de cette maladie chez les enfants et les adolescents. Cela s’explique par la transformation des habitudes de vie. Le diabète type 2 est souvent associé à de mauvais comportements alimentaires et à un manque d'activité physique. Son apparition serait liée à l’association de facteurs génétiques (une prédisposition familiale) et de facteurs environnementaux (comme l’alimentation, la sédentarité, le tabac…). A cause de notre mode de vie de plus en plus sédentaire, de la recrudescence de l’obésité et de l’accroissement de la durée de vie, le nombre de diabétiques progresse dangereusement. Aujourd’hui, les spécialistes n’hésitent plus à parler de véritable épidémie.
Le diabète type 2 est à l’origine de nombreuses complications qui peuvent se manifester à travers des troubles cardiovasculaires, mais aussi rénaux, visuels, cérébraux… L’une des conséquences néfastes du diabète type 2 est la production de plaques de cholestérol (les plaques d’athérome) sur les parois artérielles. Ces plaques peuvent obstruer les vaisseaux sanguins et entraîner de graves conséquences telles que des infarctus du myocarde, de l'hypertension, des accidents vasculaires cérébraux ou encore des artérites des membres inférieurs. L’excédent de glucose dans le sang est aussi à l’origine de nombreuses maladies graves comme l’insuffisance rénale, la cécité, ou encore certaines maladies du système nerveux périphérique.
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour le diabète type 2 ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour le diabète type 2 ?
Le diabète de type 2 est une pathologie qui impose au patient de prendre une part active dans son traitement. En s’impliquant sérieusement dans sa prise en charge, le diabétique a la possibilité de faire évoluer le cours de la maladie. Or, plusieurs études ont mis en avant la difficulté des patients diabétiques à adhérer aux recommandations qui leur sont faites, notamment dans le domaine de l’alimentation, de l’activité physique, ou dans la prescription de certains médicaments. Dans ce contexte, un deuxième avis est tout à fait pertinent. En apportant un éclairage nouveau, un second avis médical peut permettre au patient de mieux comprendre sa maladie et ses conséquences, mais aussi d’accepter les modalités de sa prise en charge. Mieux informé, il peut ainsi s’impliquer davantage dans la stratégie thérapeutique et accroître l’efficacité de son traitement.Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- Peut-on guérir du diabète ?
- Dans quelle mesure dois-je changer mes habitudes de vie ?
- Comment sait-on si le cours de la maladie évolue ?
- Quand doit-on commencer un traitement antidiabétique ?
- Quels sont les effets secondaires de ce traitement ?
- Vais-je devoir faire des injections d’insuline ?
- Devrai-je suivre un traitement à vie ?
- Quels sont les objectifs glycémiques dans mon cas ?
- Dois-je faire examiner mes enfants ?
- Aurai-je forcément des complications ?
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Quel est le spécialiste du diabète type 2 ?
Le diabétologue est le médecin spécialiste du diabète. C’est lui qui adapte le traitement en fonction des besoins du patient et de l’évolution de sa maladie. Généralement, le diabétologue est un endocrinologue (un spécialiste des maladies liées aux glandes endocrines et aux hormones qu’elles sécrètent).
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Quels sont les symptômes du diabète type 2 ?
Dans les premières années de son développement, le diabète type 2 est asymptomatique. Elle peut rester inaperçue pendant plusieurs années. Puis, lorsque le pancréas ne parvient plus à produire suffisamment d’insuline pour contrer la hausse chronique du taux de sucre dans le sang, les premiers signes d’alerte apparaissent : soif excessive, envie fréquente d’uriner, fatigue permanente, amaigrissement… Parfois, la pathologie n’est diagnostiquée qu’avec l’apparition des premières complications cardiovasculaires.
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Comment diagnostiquer le diabète type 2 ?
L'analyse de la glycémie est l’examen de base pour diagnostiquer un diabète. Elle s’obtient par une simple prise de sang. Parfois, une seconde prise de sang est demandée pour confirmer ou préciser le premier résultat. Si la glycémie à jeun est supérieure à deux reprises à 1.26 g/l ou si elle dépasse 2 g/l une seule fois, on peut parler de diabète.
Suivant la gravité du diabète, les personnes atteintes doivent contrôler très fréquemment leur taux de glucose dans le sang.
Suivant la gravité du diabète, les personnes atteintes doivent contrôler très fréquemment leur taux de glucose dans le sang.
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Comment soigner le diabète type 2 ?
A l’heure actuelle, on ne peut pas encore guérir le diabète, mais seulement contrôler son évolution. Dans le cas d’un diabète de type 2, le premier traitement consiste à modifier ses habitudes de vie. Dans les premiers stades du diabète type 2, il est en effet possible de réguler la glycémie en associant une activité physique régulière, une alimentation équilibrée et si nécessaire, une perte de poids.
En seconde intention, des médicaments antidiabétiques permettent de réguler la glycémie. Ils sont administrés par voie orale ou récemment par injection autre que l'insuline. Ils sont constitués de molécules qui visent à faire baisser le taux de sucre dans le sang. Néanmoins, ces médicaments peuvent présenter des effets secondaires indésirables.
Enfin, lorsque le diabète type 2 évolue, et que le patient souffre d’une carence en insuline, il faut mettre en place un traitement par injection. Le traitement doit être adapté au profil du patient. L’insuline peut être injectée via une seringue, un stylo à injection ou une pompe à insuline. Enfin, selon le profil glycémique du patient, on lui prescrira une insuline à action lente, rapide ou une association des deux.
Quelle que soit l’option choisie, le patient devra effectuer des contrôles réguliers de son taux de glucose dans le sang, afin d’adapter son traitement au plus près de ses besoins.
En seconde intention, des médicaments antidiabétiques permettent de réguler la glycémie. Ils sont administrés par voie orale ou récemment par injection autre que l'insuline. Ils sont constitués de molécules qui visent à faire baisser le taux de sucre dans le sang. Néanmoins, ces médicaments peuvent présenter des effets secondaires indésirables.
Enfin, lorsque le diabète type 2 évolue, et que le patient souffre d’une carence en insuline, il faut mettre en place un traitement par injection. Le traitement doit être adapté au profil du patient. L’insuline peut être injectée via une seringue, un stylo à injection ou une pompe à insuline. Enfin, selon le profil glycémique du patient, on lui prescrira une insuline à action lente, rapide ou une association des deux.
Quelle que soit l’option choisie, le patient devra effectuer des contrôles réguliers de son taux de glucose dans le sang, afin d’adapter son traitement au plus près de ses besoins.
Ajoutée le 29/07/2021
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