Gonalgie
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Qu'est-ce qu'une gonalgie ?
Le genou est une articulation très exposée de notre corps. Les douleurs au genou (qu’on appelle gonalgies) sont donc très fréquentes et de causes variées. Elles peuvent être mécaniques, inflammatoires ou parfois même les deux. Cela dépend de l’origine de la douleur. Divers facteurs entrent en cause. Dans un grand nombre de cas, la gonalgie est due à un accident qui a provoqué un traumatisme. Mais elle peut aussi résulter d’une arthrite ou d’une arthrose du genou. On peut encore pointer du doigt toutes les maladies systémiques (comme l’arthrite), congénitales, héréditaires ou acquises. Enfin, elle peut résulter d’une mauvaise répartition des points d’appui du pied (due à des pieds plats ou des pieds creux). Le surpoids est également mis en cause dans l’apparition de pathologies musculo-squelettiques du genou.
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour une gonalgie ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour une gonalgie ?
Les gonalgies, d’où qu’elles viennent, sont souvent invalidantes car elles conduisent à un handicap fonctionnel qui altère la qualité de vie de celui qui en souffre. Tout l’enjeu est donc de trouver la cause de la douleur pour sélectionner le traitement adapté, gradué si besoin. Dans la mesure où la gonalgie peut avoir des origines très variées, un second avis peut être utile. En cas de doute, il permettra de confirmer (ou d’infirmer) un diagnostic, dont dépendra votre traitement. Il vous éclairera sur les raisons qui ont abouti à cette situation, et les éventuelles adaptations qu’il conviendra de faire dans votre mode de vie. Mieux informé vous pourrez participer, en connaissance de causes, au choix des options thérapeutiques adaptées à votre cas.Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- A quoi est due la douleur que je ressens au genou ?
- Quels sont les traitements existants ?
- Dans combien de temps pourrai-je retrouver la mobilité de ma jambe ?
- Vais-je devoir me faire opérer ?
- Quels sont les avantages et les inconvénients d’une opération du genou ?
- Vais-je devoir suivre des séances de rééducation ? Pendant combien de temps ?
- Y a-t-il des risques de complications futures ?
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Quels sont les spécialistes de la gonalgie ?
Les spécialistes à consulter sont le rhumatologue, c’est le spécialiste des pathologies et des traitements de l’appareil locomoteur (os, articulations, muscles, tendons, ligaments), assurez-vous de sa spécialisation dans les pathologies du genou, et le chirurgien orthopédiste pour toutes les questions relatives à une intervention chirurgicale sur votre genou.
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Quels sont les symptômes d'une gonalgie ?
Sauf si elles sont provoquées par un traumatisme ou un accident, les douleurs aux genoux s’acquièrent généralement de façon progressive. Une sensation désagréable s’installe, la douleur grandit, parfois de façon continue. Il arrive que le genou gonfle. Une sensation de chaleur se diffuse. L’allure que prend la gonalgie varie selon la cause et le site de la douleur.
Tout comme les causes de la maladie, les symptômes aussi sont nombreux et variés : la manifestation de la douleur est différente d’un individu à un autre. Elle peut être diffuse ou localisée, accentuée par certaines postures (comme le fait d’être à genou). Certains mouvements sont plus douloureux que d’autres (monter ou descendre les escaliers, marcher…). Des raideurs apparaissent parfois, ainsi qu’une instabilité de la rotule.
D’un autre côté, la gonalgie peut être inflammatoire. C’est probablement le cas lorsque la douleur se manifeste en pleine nuit, alors que le patient est en train de dormir. Enfin, les douleurs peuvent être périodiques. La météo ou la température notamment peuvent influencer la manifestation de la gonalgie.
D’une manière générale, en cas de traumatismes (fracture, tendinite, rupture du ménisque), il est fréquent que les douleurs soient localisées sur un seul genou. A l’inverse, les pathologies évolutives (comme la gonarthrose, l’arthrite ou la chondromalacie par exemple) auront tendance, elles, à affecter les genoux de manière symétrique.
Tout comme les causes de la maladie, les symptômes aussi sont nombreux et variés : la manifestation de la douleur est différente d’un individu à un autre. Elle peut être diffuse ou localisée, accentuée par certaines postures (comme le fait d’être à genou). Certains mouvements sont plus douloureux que d’autres (monter ou descendre les escaliers, marcher…). Des raideurs apparaissent parfois, ainsi qu’une instabilité de la rotule.
D’un autre côté, la gonalgie peut être inflammatoire. C’est probablement le cas lorsque la douleur se manifeste en pleine nuit, alors que le patient est en train de dormir. Enfin, les douleurs peuvent être périodiques. La météo ou la température notamment peuvent influencer la manifestation de la gonalgie.
D’une manière générale, en cas de traumatismes (fracture, tendinite, rupture du ménisque), il est fréquent que les douleurs soient localisées sur un seul genou. A l’inverse, les pathologies évolutives (comme la gonarthrose, l’arthrite ou la chondromalacie par exemple) auront tendance, elles, à affecter les genoux de manière symétrique.
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Comment diagnostiquer une gonalgie ?
Le diagnostic se base tout d’abord sur un interrogatoire du médecin qui recherche notamment les symptômes et les facteurs de risque de la maladie. Des radiographies des deux genoux de face et profil seront prescrites pour confirmer le diagnostic. Une ponction de l’articulation du genou pourra aussi être réalisée pas le médecin s’il existe un gonflement important du genou.
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Comment traiter une gonalgie ?
Le choix du traitement dépend :
Le traitement de la gonalgie dépend en priorité de l’origine de la douleur. Il peut être médical, chirurgical ou orthopédique.
- de la cause de la douleur,
- du type de douleur (mécanique, inflammatoire, infectieuse),
- de l’intensité de la douleur,
- de la gêne perçue par le patient,
- de la localisation de la douleur,
- de l’âge du patient,
- de ses antécédents familiaux et médicaux,
- de son état de santé général.
Le traitement de la gonalgie dépend en priorité de l’origine de la douleur. Il peut être médical, chirurgical ou orthopédique.
- les médicaments : s’il s’agit de douleurs dues à un traumatisme, le médecin proposera probablement l’immobilisation de la jambe et prescrira des antalgiques, des anti-inflammatoires non stéroïdiens, voire des antidouleurs plus puissants. L’application de froid peut également avoir un effet efficace. Le traitement des gonalgies inflammatoires repose également sur la prescription de médicaments.
Les infiltrations de corticoïdes, réalisées directement au sein de l'articulation, permettent de diminuer l'inflammation et la douleur. Mais si les corticoïdes peuvent être très efficaces à court terme, le nombre d'injections réalisées chaque année doit rester limité.
- La chirurgie : dédiée aux cas plus sévères de gonalgie, la chirurgie joue un rôle important dans les pathologies du genou. Encore une fois tout dépend de l’origine de la douleur. Parmi les interventions chirurgicales couramment pratiquées, il y a l’arthroscopie. Il s’agit d’une intervention peu invasive qui consiste à faire de petites incisions par lesquelles le chirurgien introduit des instruments miniaturisés ainsi qu’un système optique. Il peut ainsi suivre ses gestes sur un écran d’ordinateur. L’ostéotomie est une opération qui a pour but de modifier légèrement l'axe de la jambe. L'os est sectionné et réajusté, pour que le poids du corps soit reporté sur une zone saine de l'articulation. Enfin, quand la situation l’oblige, le chirurgien peut retirer complètement une articulation pour la remplacer par une prothèse. L'intervention n'est envisagée qu'en dernier ressort car il existe un risque de voir un caillot sanguin se former dans une veine de la jambe (ce qu’on appelle une thrombose veineuse).
- L’orthopédie : il est parfois nécessaire d'utiliser un appareillage (béquilles, canne, attelles, orthèses…) pour mettre la jambe au repos. Ces équipements sont confectionnés sur mesure pour diminuer la douleur et éviter les déformations.
- La rééducation : des séances de kinésithérapie, de rééducation et, selon les cas, de balnéothérapie ont pour but de lutter contre les douleurs et d’éviter l’enraidissement du genou. On fait appel à ce genre de méthode lorsque le moment est venu d’accompagner la réadaptation socioprofessionnelle du patient (notamment après une opération).
Mise à jour le 30/07/2021 Revue par le Docteur Frédéric Sailhan
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