Fracture du fémur (et ses séquelles)
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Qu'est-ce qu'une fracture du fémur ?
Le fémur est l’os le plus long et le plus résistant du corps. Il se situe dans la cuisse et relie le bassin à l’articulation du genou. Nous possédons deux fémurs (un dans chaque cuisse). Ils jouent un rôle essentiel car ils portent le poids de la partie supérieur de notre corps, lorsque nous nous tenons debout. Chaque fémur est composé de deux épiphyses (les extrémités du fémur) et de la diaphyse (la partie centrale).
La fracture du fémur (à distinguer de la fracture du col du fémur) concerne la diaphyse fémorale. Elle peut siéger dans la partie proximale, distale ou moyenne de l’os. Il s’agit d’une fracture assez rare, en raison du caractère particulièrement résistant de cet os. Elle peut faire suite à un violent traumatisme, ou, plus rarement, à une maladie qui fragilise la structure osseuse (comme l’ostéoporose ou une tumeur osseuse).
Les fractures de la diaphyse touchent majoritairement les jeunes hommes, plus souvent sujets à des accidents violents (comme un accident de voiture par exemple). La moitié des blessés ont moins de 30 ans. Dans ce contexte, la fracture est souvent associée à d’autres lésions qui peuvent être osseuses, mais aussi viscérales, thoraciques, cérébrales ou autres.
Chez les personnes âgées, la fracture concerne davantage les femmes, plus fréquemment sujettes à de l’ostéoporose. Dans ce cas, la fracture peut être la conséquence d’une simple chute ou d’un accident domestique. Dans 10 à 20 % des cas, la fracture est ouverte.
La fracture du fémur peut engendrer des complications et laisser quelques séquelles, comme une raideur au genou ou un raccourcissement de la jambe (tant que l’os n’est pas guéri, sa croissance est ralentie, voire interrompue). On observe parfois l’apparition d’un cal vicieux, susceptible ensuite de provoquer de l’arthrose. La fracture du fémur favorise également l’apparition d’ostéite (une infection de l’os) ou de pseudarthrose, en particulier dans le cas d’un trait de fracture compliqué.
Enfin, dans de rares cas, la fracture du fémur peut être à l’origine d’un syndrome d’embolie graisseuse (SEG) qui se traduit par différents symptômes respiratoires, hématologiques, neurologiques et cutanés. Cette complication est liée à la migration de gouttelettes de graisses issues du foyer de la fracture et qui obstruent certains vaisseaux pulmonaires ou systémiques.
La fracture du fémur (à distinguer de la fracture du col du fémur) concerne la diaphyse fémorale. Elle peut siéger dans la partie proximale, distale ou moyenne de l’os. Il s’agit d’une fracture assez rare, en raison du caractère particulièrement résistant de cet os. Elle peut faire suite à un violent traumatisme, ou, plus rarement, à une maladie qui fragilise la structure osseuse (comme l’ostéoporose ou une tumeur osseuse).
Les fractures de la diaphyse touchent majoritairement les jeunes hommes, plus souvent sujets à des accidents violents (comme un accident de voiture par exemple). La moitié des blessés ont moins de 30 ans. Dans ce contexte, la fracture est souvent associée à d’autres lésions qui peuvent être osseuses, mais aussi viscérales, thoraciques, cérébrales ou autres.
Chez les personnes âgées, la fracture concerne davantage les femmes, plus fréquemment sujettes à de l’ostéoporose. Dans ce cas, la fracture peut être la conséquence d’une simple chute ou d’un accident domestique. Dans 10 à 20 % des cas, la fracture est ouverte.
La fracture du fémur peut engendrer des complications et laisser quelques séquelles, comme une raideur au genou ou un raccourcissement de la jambe (tant que l’os n’est pas guéri, sa croissance est ralentie, voire interrompue). On observe parfois l’apparition d’un cal vicieux, susceptible ensuite de provoquer de l’arthrose. La fracture du fémur favorise également l’apparition d’ostéite (une infection de l’os) ou de pseudarthrose, en particulier dans le cas d’un trait de fracture compliqué.
Enfin, dans de rares cas, la fracture du fémur peut être à l’origine d’un syndrome d’embolie graisseuse (SEG) qui se traduit par différents symptômes respiratoires, hématologiques, neurologiques et cutanés. Cette complication est liée à la migration de gouttelettes de graisses issues du foyer de la fracture et qui obstruent certains vaisseaux pulmonaires ou systémiques.
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour une fracture du fémur ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour une fracture du fémur ?
Généralement causées par un violent traumatisme, les fractures du fémur sont souvent difficiles à traiter car elles se présentent sous une grande diversité de traits (oblique, transversal, spiroïde…). Le choix de la technique chirurgicale doit donc être fait avec soin et le traitement doit nécessairement faire appel à un matériel adapté, pour éviter tout risque de séquelles ou de complications. Tout l’enjeu du traitement est de ne pas mettre en péril le pronostic fonctionnel du membre inférieur. Dans ce contexte, un deuxième avis est pertinent. Il permet généralement au patient de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de son traitement. Une compréhension qui peut aussi lui être utile au moment de sa rééducation, compte tenu du de l’investissement personnel relativement long qui lui sera alors demandé (plusieurs mois).Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
• Quelle est la gravité de ma fracture ?• Quel est le traitement le plus approprié ?
• En quoi consiste l’opération que je vais subir ?
• Quelles sont les complications potentielles ?
• Est-ce que je vais garder des séquelles après le traitement ?
• Est-ce que je risque de claudiquer ensuite ?
• Pourrais-je continuer à pratiquer du sport ?
• En quoi consiste la rééducation après l’opération ? Au bout de combien de temps pourrai-je reprendre appui sur ma jambe ?
Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.
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Quels sont les spécialistes de la fracture du fémur ?
Le chirurgien orthopédiste est le spécialiste des maladies, des traumatismes et des déformations de l’appareil locomoteur (os, muscles, tendons, articulations, ligaments). Assurez-vous qu’il soit spécialiste des membres inférieurs.
Si une intervention chirurgicale s'avère indispensable, l'avis d'un médecin anesthésiste, veillant au bon déroulement de l'anesthésie durant l'opération, sera nécessaire.
Si une intervention chirurgicale s'avère indispensable, l'avis d'un médecin anesthésiste, veillant au bon déroulement de l'anesthésie durant l'opération, sera nécessaire.
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Quels sont les symptômes d'une fracture du fémur ?
Sur le plan symptomatique, une fracture de la diaphyse se traduit par une forte douleur à la jambe, à la hanche et au genou, mais aussi par une impossibilité de bouger le membre. Parallèlement, la cuisse affectée prend beaucoup de volume, une teinte bleue et semble raccourcie par rapport à celle restée intacte. La jambe et le pied sont souvent tournés vers l’extérieur.
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Comment diagnostiquer une fracture du fémur ?
Pour apporter son diagnostic, le médecin réalise un examen clinique, suivi d’une radiographie standard du membre inférieur, prise de face et de profil. La radiographie permet de situer la fracture et de voir si d’autres lésions y sont associées. S’il a besoin d’informations complémentaires, ou lorsque le trait de fracture est très fin et difficilement visible sur une radio, le médecin prescrit une TACO (Tomographie Axiale Calculée Par Ordinateur) ou un scanner.
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Quels sont les traitements pour une fracture du fémur ?
Le choix du traitement dépend :
Chez l’adulte, le traitement d’une fracture du fémur est chirurgical et fait appel le plus souvent à une ostéosynthèse. Cette technique consiste à réaligner les os fracturés et à les fixer entre eux dans le bon axe. Plusieurs techniques existent et diffèrent selon le matériel utilisé pour maintenir les os entre eux : ostéosynthèse par clou centromédullaire ou clou rétrograde, ostéosynthèse réalisée au moyen de plaques maintenues par des vis et des cerclages… Le choix de l’une ou l’autre de ces techniques est déterminé en fonction de la localisation de la fracture.
Chez le jeune enfant, on privilégie généralement le traitement orthopédique, qui repose sur l’extension et l’immobilisation de la jambe, afin de permettre la réduction de la fracture.
Le traitement chirurgical est toujours suivi de séances de rééducation par kinésithérapie. Ces séances doivent débuter le plus tôt possible pour permettre au patient de retrouver de la mobilité et de la force dans la jambe.
- de la localisation de la fracture,
- de son type et de sa complexité,
- des circonstances de survenue de la fracture,
- de l’âge du patient,
- de la qualité de ses os,
- de son état de santé général,
- des éventuelles autres lésions associées à la fracture du fémur.
Chez l’adulte, le traitement d’une fracture du fémur est chirurgical et fait appel le plus souvent à une ostéosynthèse. Cette technique consiste à réaligner les os fracturés et à les fixer entre eux dans le bon axe. Plusieurs techniques existent et diffèrent selon le matériel utilisé pour maintenir les os entre eux : ostéosynthèse par clou centromédullaire ou clou rétrograde, ostéosynthèse réalisée au moyen de plaques maintenues par des vis et des cerclages… Le choix de l’une ou l’autre de ces techniques est déterminé en fonction de la localisation de la fracture.
Chez le jeune enfant, on privilégie généralement le traitement orthopédique, qui repose sur l’extension et l’immobilisation de la jambe, afin de permettre la réduction de la fracture.
Le traitement chirurgical est toujours suivi de séances de rééducation par kinésithérapie. Ces séances doivent débuter le plus tôt possible pour permettre au patient de retrouver de la mobilité et de la force dans la jambe.
Ajoutée le 30/07/2021
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