Fracture du rachis chez l'enfant ou l'adolescent
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Qu'est-ce qu'une fracture du rachis chez l'enfant ou l'adolescent ?
Une fracture du rachis désigne une lésion d’une vertèbre de la colonne vertébrale et ses éléments de stabilité (disque, ligaments). La colonne vertébrale est constituée de vertèbres, dont les noms varient en fonction de leur localisation : il y a 7 vertèbres cervicales, 12 thoraciques, 5 lombaires, 5 sacrées et entre 4 et 6 coccygiennes. Il existe une courbure particulière de la colonne, spécifique des différentes zones (lordose cervicale, cyphose thoracique, lordose lombaire), qui est nécessaire à la posture et aux mouvements, et constitue un élément pouvant orienter le traitement si elle est altérée.
En dehors des cas de maladies ostéoporotiques (pathologies induisant une fragilité des os favorisant les fractures), les causes de fracture sont traumatiques, à la suite d’accidents de la voie publique surtout (scooters et motos majoritairement), ou de chutes en sport (gymnastique, équitation, ski). Il s’agit généralement de lésions bénignes, n'entraînant pas de complication neurologique et de paralysie au niveau de la moelle épinière qui est située dans le canal vertébral au milieu de chacune des vertèbres. Toutefois, ce risque existe dans 14 à 30 % des fractures graves, et peut causer de sérieuses complications. Par ailleurs, ces traumatismes concernent statistiquement surtout les jeunes hommes, et les zones cervicales et thoraco-lombaires (au niveau de la jonction entre la colonne thoracique et la colonne lombaire). Un traumatisme touchant la moelle cervicale peut entraîner une tétraplégie (une paralysie des quatre membres).
En dehors des cas de maladies ostéoporotiques (pathologies induisant une fragilité des os favorisant les fractures), les causes de fracture sont traumatiques, à la suite d’accidents de la voie publique surtout (scooters et motos majoritairement), ou de chutes en sport (gymnastique, équitation, ski). Il s’agit généralement de lésions bénignes, n'entraînant pas de complication neurologique et de paralysie au niveau de la moelle épinière qui est située dans le canal vertébral au milieu de chacune des vertèbres. Toutefois, ce risque existe dans 14 à 30 % des fractures graves, et peut causer de sérieuses complications. Par ailleurs, ces traumatismes concernent statistiquement surtout les jeunes hommes, et les zones cervicales et thoraco-lombaires (au niveau de la jonction entre la colonne thoracique et la colonne lombaire). Un traumatisme touchant la moelle cervicale peut entraîner une tétraplégie (une paralysie des quatre membres).
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour une fracture du rachis chez l'enfant ou l'adolescent ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour une fracture du rachis chez l'enfant ou l'adolescent ?
Une fracture du rachis peut être bénigne comme très grave, et il est nécessaire que la prise en charge initiale soit non seulement de qualité, mais aussi qu’elle soit effectuée en urgence pour éviter les complications neurologiques, souvent irréversibles.Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- Est-on sûr de mon diagnostic ?
- Est-ce que la chirurgie est nécessaire ?
- Y a-t-il un risque de complication neurologique pendant l’intervention chirurgicale ?
- Quels sont les risques de complications de la chirurgie ?
- Quels sont les risques de paralysie ?
- Quelles sont les éventuelles séquelles ou fragilités persistantes de mon traumatisme après le traitement ?
- Quels sont les résultats des traitements de rééducation neurologique ?
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Quels sont les spécialistes de la fracture du rachis chez l'enfant ou l'adolescent ?
Les spécialistes à consulter sont le chirurgien orthopédique du rachis (spécialisé dans la colonne vertébrale) et le neurochirurgien.
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Quels sont les symptômes d'une fracture du rachis chez l'enfant ou l'adolescent ?
Les symptômes de la fracture du rachis sont des douleurs au niveau de la zone présentant la lésion, et une certaine raideur au niveau du cou dans le cas d’une fracture cervicale. La zone de jonction thoraco-lombaire représente la zone la plus fragile de la colonne et donc celle où se produisent la majorité des fractures. Quant aux fractures lombaires, il est rare qu’elles soient compliquées de lésions de la moelle, et ont donc un meilleur pronostic. En cas d’atteinte de la moelle épinière, on peut observer des signes neurologiques, comme une perte de la sensibilité, des troubles urinaires, des douleurs de type névralgie (picotement, sensations de brûlure, de décharge électrique, signalant une atteinte du nerf) ou une paralysie des membres.
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Comment diagnostiquer une fracture du rachis chez l'enfant ou l'adolescent ?
Le diagnostic de la fracture du rachis repose sur les signes cliniques évoqués auparavant, mais surtout sur l’imagerie. Une radiographie est en général réalisée en première intention, et pour plus de visibilité ou en cas de signes neurologiques signalant une atteinte de la moelle, un scanner et une IRM qui permettent de mieux voir les structures osseuses, les disques et la moelle, peuvent être réalisés.
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Comment soigner une fracture du rachis chez l'enfant ou l'adolescent ?
Le traitement de la fracture du rachis dépend de la localisation de la fracture, de sa gravité, et de la présence d’une atteinte neurologique ou non. En cas de lésion bénigne cervicale, un traitement orthopédique avec le port d’une minerve à 5 appuis (épaules, sternum, mâchoire, dos et base postérieure de la tête) est prescrit.
Si la lésion touche la zone thoraco-lombaire, un corset avec appui sternal et occipital sera réalisé, permettant une immobilisation de la zone vertébrale touchée.
Dans les cas où la fracture est instable, car le corps vertébral et les structures postérieures sont touchées, une opération chirurgicale est nécessaire pour stabiliser la colonne vertébrale. Une intervention chirurgicale est également nécessaire si la fracture est compliquée d’une atteinte neurologique. L’intervention chirurgicale peut être isolée ou suivie d’une période d’immobilisation par minerve ou corset. Le traitement chirurgical a pour but de stabiliser la colonne vertébrale en redonnant l’anatomie la plus proche possible de la normale au niveau de la vertèbre fracturée et également de décomprimer la moelle si cela est nécessaire.
En cas d’atteinte neurologique, une rééducation rapide et prolongée sera nécessaire.
Des médicaments antalgiques et des anti-inflammatoires seront le plus souvent prescrits en complément du traitement orthopédique et ou chirurgical.
Si la lésion touche la zone thoraco-lombaire, un corset avec appui sternal et occipital sera réalisé, permettant une immobilisation de la zone vertébrale touchée.
Dans les cas où la fracture est instable, car le corps vertébral et les structures postérieures sont touchées, une opération chirurgicale est nécessaire pour stabiliser la colonne vertébrale. Une intervention chirurgicale est également nécessaire si la fracture est compliquée d’une atteinte neurologique. L’intervention chirurgicale peut être isolée ou suivie d’une période d’immobilisation par minerve ou corset. Le traitement chirurgical a pour but de stabiliser la colonne vertébrale en redonnant l’anatomie la plus proche possible de la normale au niveau de la vertèbre fracturée et également de décomprimer la moelle si cela est nécessaire.
En cas d’atteinte neurologique, une rééducation rapide et prolongée sera nécessaire.
Des médicaments antalgiques et des anti-inflammatoires seront le plus souvent prescrits en complément du traitement orthopédique et ou chirurgical.
Mise à jour le 12/12/2023 Revue par le Professeur Raphaël Vialle
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