Hépatite B
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Qu'est-ce que l’hépatite B ?
L’hépatite B est une infection causée par par un virus, le virus de l’hépatite B ou VHB. L’infection à ce virus est à l’origine d’une inflammation du foie, susceptible de causer des maladies aiguës ou chroniques. Bénignes dans la majorité des cas, ces pathologies peuvent parfois devenir mortelles, lorsqu’elles présentent une forme sévère (fulminante au stade aigu), ou lorsque la maladie chronique évolue vers une cirrhose ou un cancer du foie.
Le virus de l’hépatite B est surtout présent dans le sang, mais aussi le sperme et les sécrétions vaginales, qui sont tous des vecteurs de transmission possibles. Les rapports sexuels, les injections de drogues chez les toxicomanes, les transfusions sanguines ou encore l’accouchement et même l’allaitement d’un bébé par une mère infectée sont autant de moments lors desquelles une personnes atteinte risque de transmettre son virus.
Le virus de l’hépatite B est surtout présent dans le sang, mais aussi le sperme et les sécrétions vaginales, qui sont tous des vecteurs de transmission possibles. Les rapports sexuels, les injections de drogues chez les toxicomanes, les transfusions sanguines ou encore l’accouchement et même l’allaitement d’un bébé par une mère infectée sont autant de moments lors desquelles une personnes atteinte risque de transmettre son virus.
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour l’hépatite B ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour l’hépatite B ?
L’hépatite B peut être asymptomatique ou alors les signes sont extrêmement aspécifiques. Avoir recours à un professionnel de santé spécialisé apparaît donc essentiel. La précocité du diagnostic est primordiale dans l’évolution et la prise en charge de la maladie. Un deuxième avis permet donc d’accélérer le diagnostic et la mise en place du traitement et améliore fortement le pronostic.Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
• Je suis atteint(e) de l'hépatite B, quels sont les traitements qui existent dans mon cas ?• Quelle est la forme que présente ma maladie (aiguë ou chronique) ?
• Existe-t-il des moyens simples pour ralentir l’évolution de la maladie ?
• Dois-je changer mon mode de vie, et de quelle manière ?
• Quels sont les risques pour mon entourage ?
• Quelles sont les mesures à prendre pour éviter de transmettre la maladie ?
• Je suis enceinte, quels sont les risques pour mon enfant à naître ?
• Quelles mesure préventives peut-on prendre ?
Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.
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Quel est le spécialiste de l’hépatite B ?
Un hépato-gastro-entérologue. C’est le spécialiste du foie et de l’appareil digestif.
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Quels sont les symptômes de l’hépatite B ?
Les symptômes ne se manifestent pas toujours. Certains patients ne ressentent aucun signe de la maladie (ce qui ne les empêche pas de la transmettre). Lorsqu’ils se manifestent, les symptômes sont d’ordre assez général (fatigue, fièvre, maux de tête, perte d’appétit). D’autres manifestations sont plus spécifiques aux infections du foie : ictère (lorsque la peau prend une couleur jaunâtre), troubles digestifs, diarrhées, urines foncées…
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Comment diagnostiquer l’hépatite B ?
Le virus connaît une période d’incubation de 2 à 3 mois dans l’organisme. A l’issue de cette période, le patient entre dans une phase aiguë de l’hépatite B, pendant laquelle, dans bon nombre de cas, il ne ressent aucun symptôme. Dans une très petite minorité de cas (1 %), la forme aiguë de la maladie devient fulminante. Cette forme est presque toujours mortelle en l’absence de transplantation hépatique. Mais généralement, l’organisme se débarrasse spontanément du virus à ce stade.
En revanche, chez les patients qui n’ont pas réussi à se défaire du virus, cette phase aiguë évolue vers une forme chronique de la maladie qui peut à son tour se compliquer d’une cirrhose ou d’un cancer du foie. Plus le patient est jeune, plus il a de risque de voir sa maladie évoluer vers une forme chronique. C’est généralement sous cette forme que la maladie est diagnostiquée.
L’hépatite B est une maladie fréquente. On estime que près de 250 millions de personnes souffrent d'une infection chronique par le virus de l’hépatite B dans le monde. La maladie serait à l’origine du décès de près de 780 000 personnes, chaque année, principalement à cause des cirrhose et des cancers du foie qu’elle a générés. En France, 185 000 personnes seraient porteuses du virus de l'hépatite B. Toutefois, l’incidence de cette maladie reste difficile à estimer, en raison de son caractère asymptomatique. Beaucoup de patients ignorent en effet qu’ils sont infectés par le virus.
Il existe néanmoins un vaccin qui protège de cette infection virale. Par ailleurs, une simple prise de sang permet de savoir si l’on a contracté ou non le virus de l'hépatite B.
En revanche, chez les patients qui n’ont pas réussi à se défaire du virus, cette phase aiguë évolue vers une forme chronique de la maladie qui peut à son tour se compliquer d’une cirrhose ou d’un cancer du foie. Plus le patient est jeune, plus il a de risque de voir sa maladie évoluer vers une forme chronique. C’est généralement sous cette forme que la maladie est diagnostiquée.
L’hépatite B est une maladie fréquente. On estime que près de 250 millions de personnes souffrent d'une infection chronique par le virus de l’hépatite B dans le monde. La maladie serait à l’origine du décès de près de 780 000 personnes, chaque année, principalement à cause des cirrhose et des cancers du foie qu’elle a générés. En France, 185 000 personnes seraient porteuses du virus de l'hépatite B. Toutefois, l’incidence de cette maladie reste difficile à estimer, en raison de son caractère asymptomatique. Beaucoup de patients ignorent en effet qu’ils sont infectés par le virus.
Il existe néanmoins un vaccin qui protège de cette infection virale. Par ailleurs, une simple prise de sang permet de savoir si l’on a contracté ou non le virus de l'hépatite B.
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Comment traiter l’hépatite B ?
Le choix du traitement dépend :
Il n’existe pas d’indication au traitement pour guérir l’infection à l’hépatite B en phase aiguë. Cependant, la majorité des patients se débarrassent naturellement du virus et gardent des anticorps protecteurs à vie.
Le traitement contre l’hépatite B en phase chronique a pour but de stopper la multiplication du virus. La possibilité d’une guérison est rare et incertaine du fait de la biologie du virus (réservoirs). Principalement deux options existent aujourd’hui.
La première option est de prescrire un médicament appelé l’Interféron, dont le but est notamment de stimuler le système immunitaire du patient. Ce médicament présente l’avantage d’agir relativement rapidement et d’avoir une durée limitée à 48 semaines. L’inconvénient est qu’il présente des effets secondaires lourds et qu’il est administré par voie sous-cutanée. La seconde option est la prescription d’antiviraux tels que l’Entécavir ou le Tenofovir. Ces médicaments sont administrés sous forme de comprimés et sont plutôt bien tolérés. L’inconvénient est que la durée de traitement est indéfinie. Les antiviraux permettent de ralentir la progression de l’hépatite B et donc de réduire le risque d’une évolution vers une cirrhose du foie.
Enfin, la forme fulminante de l’infection au virus de l'hépatite B nécessite, quant à elle, une transplantation du foie. C’est-à-dire le remplacement du foie malade par un foie sain. Il s’agit d’une intervention très délicate qui nécessite en outre l’existence d’un donneur compatible.
- des symptômes de la maladie,
- de la phase de la maladie au moment du diagnostic (aiguë ou chronique),
- du degré d’évolution de la maladie,
- des facteurs de risques présentés par le patient,
- de ses antécédents médicaux et familiaux,
- du niveau de multiplication virale.
Il n’existe pas d’indication au traitement pour guérir l’infection à l’hépatite B en phase aiguë. Cependant, la majorité des patients se débarrassent naturellement du virus et gardent des anticorps protecteurs à vie.
Le traitement contre l’hépatite B en phase chronique a pour but de stopper la multiplication du virus. La possibilité d’une guérison est rare et incertaine du fait de la biologie du virus (réservoirs). Principalement deux options existent aujourd’hui.
La première option est de prescrire un médicament appelé l’Interféron, dont le but est notamment de stimuler le système immunitaire du patient. Ce médicament présente l’avantage d’agir relativement rapidement et d’avoir une durée limitée à 48 semaines. L’inconvénient est qu’il présente des effets secondaires lourds et qu’il est administré par voie sous-cutanée. La seconde option est la prescription d’antiviraux tels que l’Entécavir ou le Tenofovir. Ces médicaments sont administrés sous forme de comprimés et sont plutôt bien tolérés. L’inconvénient est que la durée de traitement est indéfinie. Les antiviraux permettent de ralentir la progression de l’hépatite B et donc de réduire le risque d’une évolution vers une cirrhose du foie.
Enfin, la forme fulminante de l’infection au virus de l'hépatite B nécessite, quant à elle, une transplantation du foie. C’est-à-dire le remplacement du foie malade par un foie sain. Il s’agit d’une intervention très délicate qui nécessite en outre l’existence d’un donneur compatible.
Mise à jour le 30/07/2021 Revue par le Professeur Stanislas Pol
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