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Association Syndrome de congestion pelvienne France, à la découverte des associations de patients partenaires de deuxiemeavis.frPar Capucine de la Brosse le 28/11/2024
L'hypertension intracrânienne idiopathique (HII), également connue sous le nom de pseudotumeur cérébrale, survient généralement chez les femmes en âge de procréer. C’est une condition qui se produit lorsque la pression à l'intérieur du crâne est anormalement élevée. Cette pression accrue peut entraîner des maux de tête sévères, des problèmes de vision et des nausées.
Bien que l'on ne sache pas précisément ce qui cause l'HII, elle est souvent associée à l'obésité et parfois à la prise de certains médicaments.
Assez récemment des rétrécissement au niveau des structures vasculaires assurant le retour veineux du cerveau (sinus transverses) ont été identifiées comme étant à l’origine d’HII et le traitement de ces rétrécissement est désormais très prometteur.
Les symptômes de l'HII peuvent varier en fonction de la gravité de la condition, mais les plus courants sont des maux de tête persistants, des problèmes de vision, notamment une vision floue ou double, des acouphènes (souvent pulsatiles), et des nausées ou des vomissements. Dans les cas graves, l'HII peut également entraîner une perte de vision permanente.
Ces symptômes peuvent apparaître brutalement ou s’installer progressivement et être alors plus difficiles à identifier.
Les tests courants pour diagnostiquer cette condition incluent un examen ophtalmologique, une imagerie cérébrale par résonance magnétique (IRM) ou une tomodensitométrie (TDM) et une ponction lombaire pour mesurer la pression du liquide céphalo-rachidien (LCR) autour du cerveau et de la moelle épinière.
L’imagerie va chercher des signes d’hypertension intracrânienne, des sténoses des sinus transverses et devra éliminer une thrombophlébite cérébrale dont la prise en charge est une urgence. L’examen ophtalmologique recherchera un oedème papillaire au fond d'œil ainsi qu’une réduction du champ visuel. Enfin une pression élevée du LCR lors de la ponction lombaire affirme le diagnostic.
Certains médicaments peuvent être à l’origine d’un tableau proche de l’HII et doivent être recherchés à l’interrogatoire du patient.
Le traitement de l'HII dépend de la gravité de la condition.
Dans les cas bénins, le traitement peut consister en une surveillance étroite et un changement de style de vie, comme la perte de poids ou l'arrêt de la prise de médicaments associés à l'HII. Dans les cas plus graves, un médicament appelé acétazolamide peut être prescrit pour réduire la production de liquide cérébral et abaisser la pression intracrânienne.
Dans les HII rapidement évolutives ou réfractaires au traitement médical, une intervention chirurgicale ou radiologique endovasculaire peuvent être nécessaires pour soulager la pression. Au préalable la réalisation d’une ponction lombaire thérapeutique, dans laquelle du LCR est évacué, permet de rapidement réduire la pression intracrânienne.
Parfois on propose une chirurgie du crâne pour insérer un shunt (dérivation) qui permet au LCR de s'écouler hors du cerveau. Mais de plus en plus souvent lorsqu’il existe une sténose d’un sinus veineux à l’origine de l’HII, on va proposer de traiter directement cette cause d’HII par stenting veineux.
Le stenting veineux des sinus transverses est une procédure mini-invasive consistant à insérer un stent, un petit tube métallique en forme de ressort, dans les veines qui draine le sang et le liquide céphalo-rachidien du cerveau, appelées les sinus transverses. Le stent est placé de manière à élargir et à maintenir ouverte la veine, améliorant ainsi le drainage du liquide et réduisant la pression intracrânienne. Cette procédure est de développement récent, toujours en cours d’évaluation mais les résultats cliniques semblent très prometteurs pour les patients atteints d’HII.
L'hypertension intracrânienne idiopathique est une maladie rare et complexe qui peut être difficile à diagnostiquer et à traiter. Elle est parfois mal connue même dans le milieu médical. Obtenir un deuxième avis médical en cas d'hypertension intracrânienne idiopathique peut être bénéfique pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, cela peut aider à confirmer le diagnostic et à exclure d'autres conditions qui peuvent avoir des symptômes similaires. Un deuxième avis peut également aider à identifier des options thérapeutiques qui peuvent être plus efficaces ou mieux adaptées au cas individuel, comme par exemple le stenting des sinus transverses.
En outre, un deuxième avis peut offrir une opportunité d'obtenir des informations et des opinions supplémentaires de la part de médecins experts en la matière, ce qui peut aider à prendre des décisions plus éclairées sur le plan de traitement.
Enfin un deuxième avis peut apporter une plus grande tranquillité d'esprit pour le patient et sa famille en confirmant ou en infirmant le diagnostic initial et en offrant une meilleure compréhension de la maladie et de ses implications.
Quelles questions poser dans le cadre d'un deuxième avis ?
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Quels sont les examens à transmettre ? (obligatoires et facultatifs)
Mise à jour le 16/04/2024 Revue par le Docteur Jildaz Caroff
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