Cal vicieux de la main et des doigts

• le carpe. Il s’agit de 8 os dits carpiens, répartis sur deux rangées.
• le métacarpe. Il s’agit de 5 os appelés métacarpiens.
• les os des doigts. Chaque doigt compte 3 phalanges (proximale, intermédiaire et distale), sauf le pouce qui n’en possède que deux.

Pourquoi demander un deuxième avis pour un cal vicieux de la main et des doigts ?

Un second avis est tout à fait pertinent dans le cadre d’un cal vicieux de la main ou des doigts. Cette pathologie est souvent due à une méconnaissance et à un traitement inadapté de la fracture, parfois même à un mauvais diagnostic du traumatisme. Sa prise en charge, exclusivement chirurgicale, est unique pour chaque patient, en fonction des caractéristiques anatomopathologiques de la fracture et du cal vicieux qu’elle a engendré. L’intervention associe différents gestes qui peuvent être complexes, notamment sur les phalanges. Des séquelles ne sont pas exclues, comme pour toute opération. De plus, il est important de traiter la maladie avant l’apparition d’une arthrose ou d’une raideur, le plus précocement possible. Dans tous les cas, un deuxième avis permet d’apporter des informations complémentaires qui permettront au patient de prendre une part active dans la proposition thérapeutique qui lui est faite.

Quelles sont les questions les plus fréquemment posées pour un cal vicieux de la main et des doigts ?

• Quelle est la sévérité de mon cal vicieux ?
• Mes douleurs sont-elles dues à une arthrose ? Comment les soulager ? Dois-je éviter d’effectuer certains mouvements ?
• Dois-je subir une chirurgie ? Quels en sont les bénéfices et les risques ? Que va-t'il se passer si je ne me fais pas opérer ?
• Quelles sont les modalités de l’intervention ? Vais-je avoir mal ? Vais-je être gêné par le matériel qui va fixer les os comme les plaques ou les broches ? Pourrais-je mobiliser ma main et mes doigts immédiatement après ?
• Que faire en cas de séquelles post-opératoires ?

Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.

Un chirurgien spécialiste de la main. Il est spécialiste des pathologies de l’appareil musculo-squelettique (os, muscles, tendons, articulations et ligaments). Il doit être spécialiste de la main et des doigts.

Les symptômes sont :

• une déformation visible à l’œil nu (ou pas)
• des douleurs
• une arthrose. Il s’agit d’une usure du cartilage, le tissu qui recouvre les os au niveau de l’articulation. Elle se manifeste par des douleurs et une gêne lors de la mobilisation de l’articulation.
• une diminution des amplitudes articulaires

• une radiographie de la main et des doigts concernés. Elle permet de visualiser la déformation et d’en apprécier la sévérité.
• un scanner. Il permet d’évaluer plus précisément si des fragments osseux ont été déplacés.
• un arthroscanner. Cet examen d’imagerie repose sur l’injection d’un produit de contraste iodé dans l’os concerné afin de révéler d’éventuelles lésions des ligaments ou du cartilage.

• une ostéotomie. Il s’agit de sectionner une partie d’un os afin de corriger la déformation. Les os sont ensuite fixés grâce à des plaques, des vis et/ou des broches.
• une greffe osseuse. Elle est nécessaire lorsque l’ostéotomie engendre une perte de substance osseuse. La greffe peut être réalisée à partir d’un prélèvement chez le patient lui-même.
• une téno-arthrolyse. Il s’agit de libérer les tendons si ceux-ci ne coulissent plus correctement à cause d’adhérences contre la paroi.

• de l’âge du patient
• de son état de santé général
• de la sévérité des symptômes
• de la présence d’une arthrose
• d’une altération des capacités fonctionnelles de la main ou des doigts
• de la localisation de la fracture
• de l’ancienneté de la fracture
• des caractéristiques du cal vicieux
• de la présence de lésions associées