Rupture du tendon d’Achille
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Qu'est-ce qu'une rupture du tendon d’Achille ?
La rupture du tendon d’Achille consiste en l’atteinte du tendon reliant le puissant muscle triceps sural (qui forme le mollet) au calcanéum (os du talon). Cette rupture est le plus souvent totale et rarement partielle.
Le tendon d’Achille permet de soulever le talon à la marche et d’impulser et de propulser le pied à la course.
Cette rupture survient principalement chez des sportifs après la quarantaine lors de sport comme le football, le saut et tous les exercices mettant en tension de manière brutale le tendon.
Il existe des facteurs favorisant la rupture tels que la déshydratation, le surpoids ou des tendinites préexistantes qui peuvent être totalement asymptomatiques ou lors de traitement antibiotique par Quinolones associé ou non à des corticoïdes.
Le tendon d’Achille permet de soulever le talon à la marche et d’impulser et de propulser le pied à la course.
Cette rupture survient principalement chez des sportifs après la quarantaine lors de sport comme le football, le saut et tous les exercices mettant en tension de manière brutale le tendon.
Il existe des facteurs favorisant la rupture tels que la déshydratation, le surpoids ou des tendinites préexistantes qui peuvent être totalement asymptomatiques ou lors de traitement antibiotique par Quinolones associé ou non à des corticoïdes.
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Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour une rupture du tendon d'Achille ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour une rupture du tendon d'Achille ?
La rupture du tendon d’Achille est mal diagnostiquée dans 20 à 30% des cas.En cas de retard de prise en charge, certains traitements ne sont plus possibles, et les résultats sont moins bons.
Un deuxième avis permet donc un diagnostic précoce et évite les complications. En outre, la prise en charge diffère selon les sujets. Un deuxième avis permet donc une meilleure prise en charge et ainsi d’éviter des traitements non adaptés.
Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- Comment poser le diagnostic d’une rupture du tendon d’Achille avec certitude ?
- Quel traitement peut-on faire quand la rupture date de plus d’un mois ?
- L’échographie parle d’une rupture partielle, dois-je faire une IRM ?
- Les ruptures non liées à une activité physique sont-elles possibles ?
- La chirurgie est-elle réellement nécessaire dans mon cas?
- Quel type de chirurgie est le plus adapté à mon cas ?
- Au bout de combien de temps est-il possible de reprendre la marche, le travail, le sport ?
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Quels spécialistes consulter pour une rupture du tendon d'Achille ?
Le spécialiste de la rupture du tendon d'Achille à consulter est le chirurgien orthopédique, spécialisé dans les membres inférieurs.
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Quels sont les symptômes d'une rupture du tendon d’Achille ?
Les symptômes caractéristiques de la rupture du tendon d’Achille sont une douleur très aiguë sous le mollet, souvent accompagnée d’un bruit de claquement parfois audible par l’entourage lors d’un mouvement brusque de la cheville imposant l’arrêt.
Une fois debout, il existe une impossibilité de se lever sur la pointe du pied.
Une fois debout, il existe une impossibilité de se lever sur la pointe du pied.
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Comment diagnostiquer une rupture du tendon d’Achille ?
L’examen se fait de manière comparative chez un patient couché sur le ventre. On palpe une dépression sur le trajet du tendon atteint. Le signe de Thompson est fondamental et permet à lui seul de poser le diagnostic. Les genoux sont pliés, jambes à la verticale. On commence par le coté sain et la pression manuelle du mollet entraîne un mouvement ascendant du pied, qui revient à sa position initiale lorsqu’on relâche la pression. La même manœuvre du côté lésé n’entraîne aucun mouvement du pied. C’est cette absence de mouvement déclenché qui est appelée signe de Thompson positif.
Sans ce test, le diagnostic de rupture partielle peut être retenu, soit parce que le patient peut faire une pression dynamique de l'avant du pied et/ou que l'échographie diagnostique une rupture partielle.
Il ne faut pas attendre de faire une IRM pour faire le diagnostique, celle-ci n'est, en effet, pas nécessaire. Car tous les traitements donnent de meilleurs résultats lorsque la rupture est prise en charge rapidement.
Sans ce test, le diagnostic de rupture partielle peut être retenu, soit parce que le patient peut faire une pression dynamique de l'avant du pied et/ou que l'échographie diagnostique une rupture partielle.
Il ne faut pas attendre de faire une IRM pour faire le diagnostique, celle-ci n'est, en effet, pas nécessaire. Car tous les traitements donnent de meilleurs résultats lorsque la rupture est prise en charge rapidement.
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Quels sont les traitements d'une rupture du tendon d’Achille ?
Il existe 3 types de traitements d'une rupture du tendon d'Achille : orthopédique, chirurgie classique, et chirurgie mini invasive ou percutanée.
Le traitement orthopédique doit être réalisé le plus tôt possible. Il consiste en une immobilisation du pied en équin (c’est-à-dire « en pointe ») dans une botte en résine pendant au moins 2 mois puis avec moins d’équin pendant encore 2 mois.
Des bottes amovibles peuvent éventuellement être utilisées. La complication principale (entre 10 et 20 %) est la récidive de la rupture.
Le traitement chirurgical suture le tendon par une incision assez longue. S'en suit une immobilisation en équin puis en position neutre pendant 45 jours au total. La complication principale est l’infection de la cicatrice qui peut survenir entre 8 et 20% selon les séries.
La chirurgie mini invasive ou percutanée consiste à faire la suture du tendon en faisant une incision minime, ou en utilisant de longues aiguilles spéciales introduites à travers la peau. Ces techniques ont de meilleurs résultats si elles sont faites dans les jours qui suivent la rupture.
Quelle que soit l'option thérapeutique choisie, le risque de survenue d'une phlébite est important.
Dans tous les cas, une rééducation sera nécessaire. La reprise de la marche, puis du sport est variable selon les équipes.
Le traitement orthopédique doit être réalisé le plus tôt possible. Il consiste en une immobilisation du pied en équin (c’est-à-dire « en pointe ») dans une botte en résine pendant au moins 2 mois puis avec moins d’équin pendant encore 2 mois.
Des bottes amovibles peuvent éventuellement être utilisées. La complication principale (entre 10 et 20 %) est la récidive de la rupture.
Le traitement chirurgical suture le tendon par une incision assez longue. S'en suit une immobilisation en équin puis en position neutre pendant 45 jours au total. La complication principale est l’infection de la cicatrice qui peut survenir entre 8 et 20% selon les séries.
La chirurgie mini invasive ou percutanée consiste à faire la suture du tendon en faisant une incision minime, ou en utilisant de longues aiguilles spéciales introduites à travers la peau. Ces techniques ont de meilleurs résultats si elles sont faites dans les jours qui suivent la rupture.
Quelle que soit l'option thérapeutique choisie, le risque de survenue d'une phlébite est important.
Dans tous les cas, une rééducation sera nécessaire. La reprise de la marche, puis du sport est variable selon les équipes.
Mise à jour le 12/12/2023 Revue par le Professeur Jean-Louis Rouvillain
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