Canal cervical étroit
Qu'est-ce que le canal cervical étroit ?
Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour le canal cervical étroit ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour le canal cervical étroit ?
Une myélopathie cervicarthrosique ou canal cervical étroit peut dégrader sérieusement la qualité de vie de celui qui en souffre. Il convient de la prendre en charge avant qu’elle n’entraîne des séquelles irréversibles. Toutefois, il faut aussi prendre le temps de voir si une évolution favorable est possible, sans nécessairement passer par la chirurgie. Tout l’enjeu est donc de bien choisir le moment, et de mesurer au mieux le rapport entre les avantages et les risques de tel ou tel traitement. Dans ce contexte, un deuxième avis est tout à fait pertinent. Il permet au patient de recevoir l’information nécessaire pour prendre part, de manière éclairée, à l’élaboration d’une stratégie thérapeutique adaptée à sa situation.Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- Que peut-on faire pour réduire les douleurs ?
- Puis-je me satisfaire d’un traitement médical ?
- Vais-je devoir subir une opération chirurgicale ?
- En quoi consistera l’intervention ?
- Quels sont les risques de l’intervention ?
- Vais-je perdre en mobilité ?
- Pourrai-je retrouver une vie normale, sans douleur ?
- Quelle sera l’évolution en l’absence d’intervention ?
Quels sont les spécialistes du canal cervical étroit ?
Un rhumatologue, c’est le médecin spécialiste des pathologies dégénératives du rachis. Il prescrira les traitements antalgiques pour contrôler les douleurs nerveuses. En cas d’échec de la prise en charge médicale, il vous adressera au chirurgien.
Un neurochirurgien ou un chirurgien orthopédiste spécialisé dans les pathologies du rachis. C’est lui qui posera l’indication opératoire et qui réalisera l’intervention.
Quels sont les symptômes du canal cervical étroit ?
Le canal cervical étroit se manifeste d'abord par des cervicalgies (douleurs situées au niveau de la nuque). La gêne associe également une fatigabilité à la marche au bout de quelques centaines de mètres, obligeant à l'arrêt. Une faiblesse et une fatigabilité musculaires, ainsi que des fourmillements ou des engourdissements dans les quatre membres peuvent être associés. Des douleurs de névralgie cervicobrachiale peuvent également apparaître. Les troubles sphinctériens (difficultés à uriner, à déféquer, incontinence) signent une forme évoluée.
Le canal cervical étroit peut egalement etre parfois très peu symptomatique et ne se manifester que par de fins signes cliniques d’atteinte neurologique, qu’il conviendra de rechercher lors de l’examen clinique (troubles proprioceptifs, perte des gestes fins …)
Comment diagnostiquer le canal cervical étroit ?
Après un premier bilan clinique le médecin procède à des examens d’imagerie médicale. L’IRM est l’examen de premier choix : il permet de visualiser la compression et la souffrance de la moelle épinière dans le canal cervical. Un scanner lombaire permet d’étudier l’os et de guider le geste chirurgical. Enfin, un EMG (électromyogramme) vient compléter le diagnostic dans le cadre de la compression radiculaire (racine nerveuse). Des PES (Potentiels évoqués somésthésiques) peuvent également être demandés pour mettre en évidence une éventuelle souffrance de la moelle épinière.
Comment traiter le canal cervical étroit ?
Le choix du traitement dépend :
- de l’importance du canal cervical étroit,
- du retentissement du canal cervical étroit sur la moelle épinière,
- de l’existence d’une souffrance médullaire sur les potentiels évoqués,
- de l’existence de signes neurologiques,
- de la tolérance du patient face à sa douleur,
- du retentissement de la pathologie sur la vie quotidienne,
- d’éventuelles autres pathologies associées,
- de l’âge du patient,
- de ses antécédents médicaux et familiaux,
- de son état de santé général.
Le traitement médical initial permet de soulager le patient en cas de crise douloureuse. Il permet de stabiliser les douleurs, mais ne ralentit pas l’évolution de l’arthrose et du canal cervical étroit, c’est pourquoi l’intervention chirurgicale doit être discutée dés l’apparition des premiers signes. Le traitement médical associe une prescription médicamenteuse (antalgique, AINS, décontracturant musculaire, voire des corticoïdes par voie orale) à du repos. On peut y associer un collier cervical souple en cas de notion de traumatisme, ou de forme très douloureuse (surtout quand les mouvements du cou majorent la douleur).
Le traitement chirurgical est proposé aux patients dont le traitement médical prolongé s’est avéré être un échec ou en première intention, en cas de situations à risque de lésion neurologique irréversible. La chirurgie consiste en un élargissement du canal rachidien soit par voie postérieure (incision dans la nuque), libérant la moelle épinière soit par voie antérieure, libérant la moelle épinière en y associant une arthrodèse (blocage des vertèbres). Le choix de la voie d’abord antérieure ou postérieure dépendra de la localisation antérieure ou postérieure des éléments compressifs, et du degré de souffrance de la moelle épinière objectivée aux potentiels évoqués. Parfois un double temps antérieur et postérieur peut etre proposé en un temps ou en deux temps séparés de plusieurs semaines. Une immobilisation par un collier cervical mousse est débutée juste après l’intervention, dont la durée est variable en fonction de l’atteinte neurologique et du geste chirurgical effectué.
Mise à jour le 02/06/2023 Revue par le Docteur Robin Arvieu
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Clinique Geoffroy Saint-Hilaire (Ramsay)

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CHRU Tours - Hôpital de Bretonneau

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