Hernie discale dorsale
Qu'est-ce qu'une hernie discale dorsale ?
Notre rachis dorsal, situé au milieu de la colonne vertébrale, est composé de 12 vertèbres. Entre chaque vertèbre, se trouve un disque, que l’on peut comparer à une sorte de coussin et qui joue le rôle d’amortisseur contre les chocs. Ce disque est constitué d’un anneau cartilagineux, fait de fibres collagènes (l’annulus), et d’un noyau plus mou formé d’une substance gélatineuse (le nucléus). Une hernie discale dorsale survient lorsqu’on observe une dégénérescence du disque intervertébral cervical qui entraîne des fissures ou une rupture de l’annulus. Le nucléus peut alors sortir du disque rompu, dans le canal rachidien. Cette saillie, dont le volume peut varier, compresse le nerf ou la moelle épinière. Cela provoque des douleurs importantes et parfois des paralysies ou des pertes de sensibilité. Les hernies dorsales sont plus rares que les hernies discales lombaires et cervicales, mais peuvent survenir à n’importe quel étage du rachis dorsal.
On distingue deux types de hernie discale dorsale. La hernie discale dorsale molle est plus fréquente chez des sujets jeunes. Par opposition, la hernie dorsale dure (ou calcifiée) résulte du processus de vieillissement et concerne davantage les personnes plus âgées. En effet, les années passant, le disque intervertébral devient moins souple, se déshydrate et son annulus se fissure, ce qui entraîne l’apparition d’une hernie discale.
Quel est l'intérêt d'un deuxième avis pour une hernie discale dorsale ?
Pourquoi demander un deuxième avis pour une hernie discale dorsale ?
Une hernie discale dorsale peut être très douloureuse et dégrader sérieusement la qualité de vie de celui qui en souffre. Il convient de rapidement la traiter avant qu’elle n’entraîne des séquelles irréversibles. Toutefois, il faut aussi prendre le temps de voir si une évolution favorable est possible, sans nécessairement passer par la chirurgie. Tout l’enjeu est donc de bien choisir son moment (ni trop tôt, ni trop tard), et de mesurer au mieux le rapport entre les avantages et les risques de tel ou tel traitement. Dans ce contexte, un deuxième avis est tout à fait pertinent. Il permet au patient de recevoir l’information nécessaire pour prendre part, de manière éclairée, à l’élaboration d’une stratégie thérapeutique adaptée à sa situation.
Quelles sont les questions les plus fréquemment posées ?
- Que peut-on faire pour réduire les douleurs ?
- Puis-je me satisfaire d’un traitement médical ?
- Vais-je devoir subir une opération chirurgicale ?
- En quoi consistera l’intervention ?
- Quels en sont les risques ?
- Vais-je perdre en mobilité ?
- Pourrais-je retrouver une vie normale, sans douleur ?
Mais aussi toutes les autres questions spécifiques que vous vous posez.
Quels sont les spécialistes de la hernie discale dorsale ?
Un rhumatologue, c’est le médecin spécialiste des pathologies dégénératives du rachis. Il prescrira les traitements antalgiques pour contrôler les douleurs. En cas d’échec de la prise en charge médicale, il vous adressera au chirurgien.
Un neurochirurgien ou un chirurgien orthopédiste spécialisé dans les pathologies du rachis. C’est lui qui posera l’indication opératoire et qui réalisera l’intervention.
Quels sont les symptômes d'une hernie discale dorsale ?
Selon le disque vertébral dorsal affecté, les symptômes peuvent varier quelque peu. Néanmoins, les signes les plus fréquents d’une hernie discale dorsale sont des douleurs dorsales, qui irradient parfois à la paroi thoracique. Parfois, le patient ressent un engourdissement et des fourmillements (paresthésies) dans les jambes. Dans les formes les plus sévères, la hernie discale peut engendrer une faiblesse des membres inférieurs, voire des troubles sphinctériens, et même une paraplégie complète.
Comment diagnostiquer une hernie discale dorsale ?
Après un premier bilan clinique le médecin procède à des examens d’imagerie médicale. L’IRM est l’examen de premier choix : il permet de visualiser la moelle épinière, ainsi que des signes de souffrance éventuelle (myélopathie) et la racine nerveuse comprimées par la hernie discale. Des potentiels évoqués viennent compléter le diagnostic. Cet examen consiste à rechercher une souffrance de la moelle épinière. Parallèlement, le scanner du rachis dorsal permet de visualiser si la hernie discale est molle ou calcifiée. Elle donne également des informations sur les structures osseuses qui composent la colonne vertébrale dorsale. Ces informations peuvent influer sur le choix du traitement.
Comment soigner une hernie discale dorsale ?
Le choix du traitement dépend :
- du type de hernie discale dorsale,
- de la localisation de la hernie,
- du volume de la hernie,
- de son caractère mou ou calcifié,
- de l’existence de symptômes neurologiques,
- de l’existence d’une souffrance de la moelle épinière aux potentiels évoqués,
- de la tolérance du patient face à sa douleur,
- du retentissement de la pathologie sur la vie quotidienne,
- d’éventuelles autres pathologies associées,
- de l’âge du patient,
- de ses antécédents médicaux et familiaux,
- de son état de santé général.
L’intervention chirurgicale n’est pas systématique. En combinant la prise de certains médicaments (antalgique, AINS, décontracturant musculaire, corticoïdes par voie orale) avec des séances de kinésithérapie et du repos, on peut, selon les cas, obtenir une évolution favorable.
Si le traitement conservateur n’apporte aucun soulagement, et que la douleur devient tout simplement intolérable ou s’il existe une souffrance de la moelle épinière, alors l’intervention chirurgicale s’impose. Le chirurgien dispose de plusieurs techniques pour réaliser l’exérèse de la hernie : contrairement aux hernies discales lombaires situées en regard du sac dural et non de la moelle épinière, l'exérèse de cette hernie est réalisée par voie antérieure par vidéo-thoracoscopie, chirurgie conventionnelle par voie antérieure (thoracotomie). Dans tous les cas, l’objectif de l’intervention est de décompresser la moelle épinière et la racine nerveuse. Dans cet objectif la, une arthrodèse (blocage des vertèbres) entre les vertèbres sus et sous jacente à la hernie discale, est réalisée lors de la voie antérieure. Un temps complémentaire postérieure de libération canalaire et de synthèse par vis peut parfois y être associée.
Mise à jour le 06/12/2023 Revue par le Docteur Robin Arvieu
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L’histoire de Soledad, 67 ans, souffrant d'une hernie discale dorsalePar Marion Bonne le 08/07/2022
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Très bon accueil, très bonne écoute, les conseils donnés ont ouvert des possibilités de prise en charge intéressantes, merci beaucoup.
Denis
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